Johan Verkammen, Ambassadeur de Belgique au Sénégal.  » Le royaume de Belgique appuie le Sénégal, qui veut renforcer la production agro-sylvo-pastorale dans les zones rurales »

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XALIMANEWS:C’est en présence de l’ambassadeur de Belgique au Sénégal, que la cérémonie de lancement du « Second Appel à Sous-projets » du projet de basins de rétention et de valorisation de forages (BARVAFOR) a été présidée par le Gouverneur de Thiès. Ce lancement pour le renforcement de la production agro-sylvo-pastorale, vise les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack et Thiès et a été effectué à la Résidence Lat-Dior. Diverses personnalités comme Madame Maïmouna Lô Guéye, secrétaire général du ministère de l’agriculture et de l’équipement rural, de Chérif Diagne directeur de l’agence de régional de développement (ARD), du Colonel Youssou Lô, directeur des bassins de rétention et des lacs artificiels, entre autres. Monsieur Johan Verkammen, Ambassadeur de Belgique face à la presse précise. « Il est tout à fait normal, que la Belgique soutienne le Sénégal, pour que son monde rural puisse avoir de l’eau abondement. Notre objectif, est de trouver pour les paysans de l’eau productive du fait que le secteur dans lequel ils évoluent, a tant besoin de vivre, et c’est uniquement l’eau qui peut régler leur affaire. Trouver de l’eau, est la priorité de la coopération Belgo-Sénégalaise. Donc le projet BAVAFOR que nous finançons à hauteur de 11 millions d’Euros va servir à une meilleure production agricole. Aujourd’hui c’est le deuxième appel d’offre que nous faisons pour les collectivités locales que nous demandons des projets fiables, correspondant à leurs besoins. Comme la réfection de certains forages, la construction de bassins de rétention, des digues pour barrer la salinisation entre autres. Nous partageons les mêmes préoccupations que les Sénégalais, et raison pour laquelle nous avons financé ces projets, pour aider le Sénégal et particulièrement au monde rural de se développer ». Madame Maïmouna Lô Guéye dans son discours a mis en exergue le problème rural. « Son excellence le Président Macky Sall, a clairement inscrit son magistère sur le chemin de la croissance, « Yoonu Yokkuté » et entend faire de notre agriculture, qui est la principale activité du monde rural un véritable levier d’impulsion d’une croissance économique soutenue. D’abord mettre fin aux injustices et inégalités sociales ; notamment dans le monde rural qui représente plus de 60% de la population du Sénégal. Ensuite, assurer les bases économiques d’un développement durable, pour l’élimination de la forte dépendance du secteur primaire vis-à-vis des cultures pluviales. Et enfin, atteindre une productivité soutenue, articulée sur une politique d’investissements massifs dans l’aménagement et l’irrigation des terres cultivables ainsi qu’à la construction d’ouvrages de maitrise des eaux de pluies et des eaux souterraines ». Elle a cité tant d’autres projets qui seront bientôt appliqués dans les régions de Tambacounda, Kolda et Kédougou. Le Colonel Youssou Lô, directeur des bassins de rétention et des lacs artificiels a embouché la même trompette, avec une gamme différente: « Le projet BARVAFOR est financé par le Royaume de Belgique pour une durée de cinq ans, d’un financement de onze (11) millions d’Euros avec la contribution du gouvernement du Sénégal. Qui consiste essentiellement à la maitrise de l’eau productive à travers des constructions de bassins de rétention et de lacs artificiels et va aussi s’investir dans la lutte anti-sel, pour les régions de Fatick, de Kaffrine et de Kaolack. Et va aussi s’intéresser aux ressources naturelles, avec le repeuplement de la mangrove qui joue un rôle très important dans l’économie des zones vestiaires. Nous avons aussi pour mission de construire des pistes rurales pour une évacuation rapide des produits, pour éviter leur pourrissement… ». Cherif Diagne le directeur de (l’ARD) nous précise : « Nous sommes dans le lancement du second appel à sous-projets, Je rappelle que ce projet concerne les régions de Thiès, Diourbel, Fatick, Kaffrine et Kaolack. Il est très important dans la lutte contre la pauvreté parce que nous savons que 60 à 70 % des populations du Sénégal sont rurales, donc je vais dire que ce second projet vient tout juste à son heure. Il va nous rapporter le facteur qui nous manque tant : L’eau! ». Rappelons qu’âpres la première phase 22 sous-projets dont 15 bassins de rétention et digues anti-sel et 7 concernant le rééquipement de forages ont été sélectionnés.
Frédéric Diallo Xalimasn Thiès.

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