Jules Diop rétrogradé, Latif Coulibaly délesté Par Moïse RAMPINO

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‘’ Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument. Les grands hommes sont presque toujours des hommes mauvais. ‘’ – Lord Acton.
Après avoir encaissé, pendant de longues années, les assauts répétés de certains hommes de média, les sénégalais ont été en état de croire que la clef du succès passerait forcement par leurs mains. Ne voyant pas plus loin que son nez en raison de son inintelligence, le stagiaire de la présidence fit alors le choix naïf de regrouper ses talents, qui ne le sont que dans le mensonge et les affabulations, autour de lui afin de profiter de leur potentiel. Mis devant leurs responsabilités, ils se sont révélés être tellement doués qu’ils ont réussi, en l’espace de deux ans, de faire de Macky Sall, l’homme le plus détesté du Sénégal.

A la différence du Président Wade qui s’était inspiré de l’économiste britannique Jonh Maynard Keynes pour sortir de terre les grands travaux infrastructurels afin de faciliter la circulation monétaire, son successeur ne sait même pas ce que veut dire un modèle économique. Ainsi dans son gouvernement, qui a l’air d’un fourre-tout, on y retrouve une alchimie d’idéologie économique à savoir le communisme, le trotskysme, le socialisme et dans une moindre mesure le libéralisme. Une des principales raisons qui font que la gestion des actions gouvernementales relève du pif. Mieux, il semble opter pour le népotisme, une gangrène qu’il a su malicieusement, selon que l’on est proche du giron familial, implanté dans le cœur de la gestion étatique.

De ce fait, au lieu de combattre l’appauvrissement qui se généralise à des vitesses exponentielles, il préfère assouvir les besoins insatiables de sa belle famille. Personne, ne s’attendait à ce qu’il règle en deux ans tous les problèmes auxquels les sénégalais étaient confrontés mais qu’il apporte au moins des pistes de solution. Ce qui aurait pu, dans une certaine mesure, atténuer leurs souffrances. Malheureusement, il a fait tout le contraire de ce qu’on attendait de lui. La rupture qu’il clamait haut et fort, a été bien opérée mais dans le mauvais sens. Résultat, l’échec social de sa gouvernance, caractérisé par l’essor du chômage et l’inexistence de pouvoir d’achat chez la grande majorité des ménages, ne cesse de raviver le mécontentement des sénégalais. Colère qu’ils ont exprimée au soir du 29 juin en donnant un coup de massue à la coalition du pouvoir, qui porte le sceau Benno Bokk Yaakar.

Conscient donc de l’impuissance de son entourage et de son incompétence à changer les conditions de vie de ses concitoyens, il a choisi de recourir à un jeu de chaises musicales comme si son unique préoccupation était d’entretenir les désidératas d’un groupuscule de journalistes alimentaires. Pour les bâillonner, il a préféré les rétrograder afin qu’ils puissent sauvegarder leurs privilèges. Mais cela a, au moins, le mérite de départir de ces véreux larbins de la plume la camisole, de défenseur absolu de la nation, qu’ils portaient par devers eux durant les 12 années passées.

Abdou Latif Coulibaly, ce plumitif respecté et adulé par le passé n’a pas su résister à la tentation de l’argent et du pouvoir. En cédant, dès les premiers coups de sirène aux délices du pouvoir, l’homme à la bouche penchée a mis sous l’eau tout l’effort qu’il a consenti pour construire cette renommée d’homme fidèle à ses convictions, qu’il plaçait au dessus de tout. Le seul communiqué du conseil des ministres qu’il a rédigé a fait un tollé sur la toile en raison des fautes orthographiques et grammaticales très primaires. Ce qui laisse planer un sérieux doute sur son niveau vu que le diplôme n’est qu’une présomption de compétence. Ces œuvres mensongères, où il ne faisait que rassembler des allégations infondées, n’ont malheureusement pas plaidé en sa faveur étant donné que les sokonois ont renvoyé ce colporteur de fausses nouvelles, qui a son cerveau dans son ventre, dans les cordes de la maternelle politique. Bref, sur le plan politique il ne vaut rien.

C’est donc volontiers que cet écrivaillon, qui est incapable de s’élever au dessus de son ventre, a accepté le poste de SG du gouvernement. Lieu où, il pourra manger avec les deux mains, et où de temps en temps, il dégagera des rots nauséabonds et très peu convaincants comme quoi le Sénégal est à plein pied dans l’émergence.

Quant à l’autre étudiant qui n’a pas daigné terminer ses études en philosophie à l’UCAD, il n’a pas su couvrir l’incapacité de son maitre. En effet, Souleymane Jules Diop, qui avait pour mission de redresser la pente de cette gouvernance de communication, a fini par faire chuter librement la côte de popularité de Macky Sall. Ce qui explique, le fait qu’il ait été éjecté de la présidence. En choisissant une immondice du palais de la république pour coordonner les activités des sénégalais de la diaspora, le cancre de la présidence montre encore une fois le manque de respect notoire qu’il voue à leurs égards. Toutefois, ils n’ont pas à être dépités car la fin de ce régime, qui est à genoux, est toute proche. Néanmoins, la vigilance doit être de mise pour achever ce qui reste de ce pouvoir qui tire lentement mais sûrement à sa fin.
Moïse RAMPINO

3 Commentaires

  1. Vraiment ce gordjiguene a perdu son calme et la raison depuis que krime(comme l,appelle Talla Sylla) est foutu en prison.Il perd son temps parce le<> du Senegal est noye jusqu,au cou.Les centaines de milliards des pauvres senegalais ne doivent server un petit francais gate devenu senegalais en 2012

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