XALIMANEWS : L’ancien ministre de l’éducation nationale est contre l’idée selon laquelle l’école sénégalaise est en régression. Invité de l’émission Lr du Temps sur iRadio (90.3 FM), Kalidou Diallo a dit le contraire. « Il y a une évolution du point de vue la qualité. En 2009, il y avait 973 mentions au baccalauréat avec 4 mentions très bien. En 2019, nous avons 4362 mentions avec 89 mentions très bien… Avec 111 génies au concours général, nous ne pouvons pas dire que l’école sénégalaise est malade », estime-t-il.
Kalidou Diallo : « Avec 111 génies au concours général, nous ne pouvons pas dire que l’école sénégalaise est malade »
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Posons nous la question a savoir de quels etablissements sortent ceux qui ont les mentions. D’autre part la qualite de l’enseignement ne se mesure pas uniquement par les mentions mais avant tout par le taux se reussite. Quand on fournit un enseignement et que ce n’est compris que par une minorite c’est du gaspillage.
Quand j’entens ce commentaire d’un ancien ministre de l’education je comprend mieux pourquoi notre systeme educatif est defaillant on se contente de trop peu : quand on arrivera sans tricherie a 80% de reussite au bac la on pourra parler d’excellence et ce concours general aura plus de sens. Il faut travailler pour la majorite et non une minorite.
Lui, apparemment, il est malade.
Ces enfants en réussite scolaire, il faut se garder de les appeler des « génies ». Ils sont brillants et en réussite, oui! Dès qu’ils mettent les pieds dans l’enseignement sup, on leur montre que chaque cas a ses limites et les plus fragiles ne se relèvent pas ne sachant pas comment réagir devant la perte de son statut de « génie ». Un ancien ministre de l’Education qui ne sait pas cela, cela en dit vraiment long sur l’incompétence des dirigeants de notre pays. Ecoeurant!
Une certaine évolution qualitative mentionnée pour 2009 et 2019.C’est judicieuse de l’avoir relevé.Il aurait sans doute été intéressant de faire ressortir la part entre le privé et le public.Quelques beaux arbres ne doivent pas cacher la vaste foret.Incontestablement nos établissements publics sont malades.Il faudrait une remise fondamentale en question pour tenter de corriger cette tendance au déclin du niveau d’ensemble incontestablement préoccupant