Karim Wade, en mode escalade : “je n’ai aucun respect pour la Crei ; je serai très discourtois ; je le revendique, je le serai jusqu’à la fin du procès».

Il n’y a rien à faire : l’ancien puissant ministre d’Etat sous le défunt régime de son père est ivre de colère et ne rate pas désormais la moindre occasion pour monter sur le ring et catapulter dans les cordes la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).

Et Karim en a administré, une fois de plus, la preuve par 9 à ceux qui en doutent encore. En effet, invité par le Président de la Crei à poser des questions au témoin El Hadj Malick Sy, ancien responsable de Canal Info, le fils de Me Abdoulaye Wade a rétorqué à son interlocuteur : “je ne poserai pas de question, soyez en rassurés”.

Là, Henry Grégoire Diop, sans s’en rendre compte, file l’allumette à Karim Wade, pour qu’il brûle la Crei. Car à peine le Président de la Crei lui a-t-il dit que “la Cour n’a pas à être rassurée” que l’ex-ministre d’Etat se mue en pyromane.

Car au moment de regagner sa place, Karim, enjoint par Henry Grégoire Diop d’avoir plus de «respect pour la Cour, lui balance à la figure : “j’ai beaucoup de respect pour les magistrats qui composent le Cour, mais je n’ai aucun respect pour la Crei”.

Motif invoqué par Wade-fils : ladite Cour viole ses droits, depuis deux (2) ans. Et avant que le magistrat ne trouve les mots justes pour se défaire de l’assaut de Karim Wade, celui-ci revient à la charge en ces termes : «si être discourtois, c’est parler des comptes de Singapour, de l’évaluation de la société CD Média Group, entre autres, je serai très discourtois. Et, je le revendique, je le serai jusqu’à la fin du procès». C’est ça, l’escalade !

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