Karim Wade, la candidature qui bouleverse l’Etat du Sénégal (par Hélène Della Chaupin)

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A l’heure des supputations sur sa candidature et les basses manoeuvres de Macky Sall qui n’ont d’autres visées que celles de l’empêcher de se présenter aux élections présidentielles du 24 février 2019 prochaines, les commentaires et les manipulations de l’opinion resurgissent.

Pourtant, dans son édition n°7881 parue du samedi 30 juin au dimanche 1er juillet, le quotidien Walfadjiri fait état d’ « une réunion secrète au Ministère de l’Intérieur » dont l’ordre jour portait uniquement sur l’inscription de Monsieur Karim WADE sur les listes électorales, Le quotidien révèle rencontre avec des détails circonstanciés qui remonte au lundi 25 juin dernier qui à laquelle était présent le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique , Aly Ngouille Ndiaye et ses proches collaborateurs, notamment son directeur de cabinet, ainsi que le directeur des élections et celui des affaires générales et de l’administration territoriale (Dagat), le tout couronné par notre procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ainsi qu’un membre du Conseil constitutionnel.

Le même quotidien révèle que deux jours après cette rencontre au plus haut sommet de l’Etat qui a échappé à la vigilance de la presse, c’est-à-dire le 27 juin dernier, le procureur spécial de la Crei a sollicité le greffier en chef du Tribunal de Dakar pour la délivrance du casier judiciaire n°1 de Wade-fils. Le secret ébruité de tels faits avérés et gravissimes et alarmant pour notre démocratie et la stabilité de notre pays, a failli passer inaperçu, du moins, n’a toujours suscité aucun commentaire ni démenti de la part des autorités sénégalaises, pris dans leur propre forfaiture.

Nous constatons qu’à ce, au moment où le pouvoir nie à Monsieur Karim Wade son inscription sur les listes électorales, pourtant bien réelle depuis le 16 avril 2018, ni le ministère de l’Intérieur, ni ses services précités, ni la Cour de répression de l’enrichissement illicite, encore moins le Conseil constitutionnel, garant de notre charte fondamental, n’ont toujours pas réagi. Ni aux informations, ni à la tentative flagrante de hold-up électoral.

Qu’à cela ne tienne, nous mettons en garde les conspirateurs tapis dans les sphères de l’Etat. Leurs basses manoeuvres tendant à invalider la candidature du Président Karim Wade ne passeront pas, à moins qu’ils nous marchent dessus. Macky Sall est un homme violent qui ne connaît que le rapport de force, nous lui rappelons son récent passé de ministre violeur de la constitution, alors maire de de Fatick quand il a bafoué le code électoral et voté sans pièce d’identité aux élections régionales du 12 mai 2012, sous le fallacieux prétexte qùil était connu et reconnu. Monsieur Karim Wade, le candidat tant réclamé du Peuple, l’est encore plus. Aucune tentative d’intimidation ni de confiscation du pouvoir ne passera.

Nous réitérons notre engagement, notre fidélité, notre soutien sans faille et notre détermination au Président Karim Wade à qui nous préparons et réservons un accueil chaleureux. Au Sénégal. Bientôt !

Madame Helene Della CHAUPIN
Présidente du mouvement ASS-KaW

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