Désormais, la pilule du lendemain est rangée dans les tiroirs des oubliettes. Elle est substituée par la contraception d’urgence(CU) qui est une méthode loin d’être nouvelle chez les prestataires de la santé. C’est dans ce sens qu’un important atelier de quarante-huit heures a été organisé pour renforcer les capacités des médecins, des infirmiers et sages-femmes de la région de Kédougou. Deux formatrices de Population Concil, épaulées par le docteur Sidy Amar, ont assuré cette mise à jour qui permettrait aux adolescentes,femmes mariées bref et filles de contracter des grossesses non désirées.
Certes, il n’existe point une méthode contraceptive efficace à cent pour cent mais aucune adolescente avertie ou femme ne devrait tomber en grossesse si celle-ci n’est pas désirée. Deux formatrices répondant au nom de Mmes Mbengue et Faye et le docteur Sidy Amar viennent d’orchestrer une mise à jour des connaissances de deux jours à l’endroit des blouses blanches de la région, le week-end dernier. « Cet atelier a pour objectif de réactualiser simplement les connaissances des prestataires car il n’y a rien de nouveau dans ce qu’ils avaient l’habitude de faire », raconte Oumhany Niang née Mme Faye. Avant de poursuivre : « la contraception d’urgence(CU) est une méthode exceptionnelle qui permet d’éviter la survenue d’une grossesse non désirée après un rapport sexuel non ou mal protégé », précise-t-elle.
Selon Thiaba et Oumhany, la contraception d’urgence existait depuis longtemps,elle ne fait que remplacer le concept de la pilule du lendemain.Les formatrices et le docteur Amar ont aussi rappelé aux blouses blanches de la santé que prescrire la CU à une patiente est un droit et son refus pourrait entraîner des conséquences démesurées.
Ainsi, dans de pareilles situations, le prestataire aura un cas de conscience pour toute sa vie. Les deux formatrices et le docteur Amar subdélégué par le médecin chef départemental Cheikh Sadibou Senghor ont aussi profité de la rencontre pour faire comprendre aux séminaristes que l’octroi de la contraception d’urgence est précédée par un interrogatoire et suivi d’un counceling adressés à l’égard de la patiente.Selon eux toujours, il importe que les prestataires sachent que la première cible est les adolescentes.
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