L’Arlequin Idrissa Seck joue désormais au don Quichotte en faisant preuve d’un manque total de fair-play.

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 Ce personnage bougon de la comédie italienne, reconnaissable à son costume à losanges multicolores qui, sans discontinuer, s’est enragé et s’est rué vers des directions opposés (PDS – Rewmi), ces allers-retours inouïs qui lui ont valu d’être officiellement exclu, à deux reprises, de la formation politique libérale dont il était issue, pour fractionniste, le Président de Rewmi, à la veille de la prochaine élection présidentielle, s’évertue à jouer au don Quichotte, subitement transformé en philanthrope idéaliste éloigné de la réalité, qui se pose en défenseur des faibles et des opprimés.

 

Ayant publiquement confessé à travers la presse avoir détourné les fonds politiques que le Président de la République, au lendemain de la prise de ses fonctions lui avait – ayant foi en son intégrité personnelle – confiés, de les avoir partagés avec ses proches, étant donné qu’on ne peut se permettre de faire n’importe quoi au Sénégal, impunément, si quelqu’un doit rendre des comptes, le leader de Rewmi devrait, impérativement, être le premier à répondre officiellement de ses actes auprès de l’Inspection Générale d’Etat, de la gestion des fonds politiques que le Chef de l’Etat lui avait remis et qui, si l’on réfère à ses aveux publics, ont fondu comme neige au soleil.

 

Le peuple sénégalais a été abasourdi de voir sur le plateau de TFM Idrissa Seck, invité de la première émission «Perspectives» du mardi 17 novembre,  dès l’entame de l’émission proférer de manière péremptoire une virulente attaque contre le leader de l’Alliance Pour la République, en des termes sibyllins : « J’ai vu Macky Sall, Premier Ministre, aller à la Télévision dire que l’argent qui venait, soi-disant, d’un ami du Président, que c’est lui, Premier ministre, qui l’avait distribué. Et de marteler renfrogné : « Il faudra qu’il rende compte de cela ! Qu’il nous dise de quel compte c’est aller et à qui c’est allé. Visage sombre exprimant avec ses gestuelles, une contrariété mêlée d’irritation, de poursuivre : « Mais on ne peut se permettre de faire n’importe quoi au Sénégal. De toutes les façons, pas sous ma direction. » Le journaliste, probablement surpris, sans se laisser déstabiliser psychologiquement, lui asséna cette évidente vérité : « Mais M. Macky Sall pourrait vous rétorquer que l’on vous avait, il y a quelques années, accusé d’avoir détourné des milliards » « Mais c’est faux ! On a dit aussi que c’est faux », a-t-il répondu.

 

Des allégations graves dont Ie leader de Rewmi ne mesure même pas les conséquences, à telle enseigne qu’il n’est mû que par une seule volonté : nuire et discréditer un concurrent qu’il craint foncièrement et dont il veut  semer le doute dans l’opinion publique. Ce qui atteste, d’une manière irréfutable, le caractère d’un homme lourd d’esprit, marqué par une tendance à garder un souvenir vif des offenses et des griefs subis dont, dans son subconscient, il accuse son concurrent à la présidentielle d’être l’auteur de tous ses malheurs passés, pour seul crime : être nommé Premier Ministre, après avoir essuyé un humiliant revers de la charge, avoir plus duré au poste et mis en branle les Grands chantiers du Président de la République et d’y avoir réussi. Par cet acte posé, qui manque de grandeur indéniable, il vient de dévoiler aux Sénégalais sa nature distinctive rancunière, qui a trouvé une opportunité favorable pour se venger.

 

Fabulateur pernicieux qui croit à ses propres vérités, les Sénégalais s’amusent à l’écouter pérorer dans son show et ses rimes littéraires ou dans ses versets coraniques. Mais il faudra bien, un jour, qu’Idrissa Seck qui, en 2000, c’est de notoriété publique, était fauché comme les blés, dise aux Sénégalais d’où lui provienne sa subite richesse?  Quand le peuple était en pleine souffrance et luttait chaque jour contre la pauvreté, la misère, les inondations, les délestages les pénuries alimentaires, où était-il ? Il se pavanait avec ostentation à Paris où il a acquis un immeuble entier dans le 19 art et une Société Ciras, au capital de 400.000.000 millions de francs CFA, dont le Siége social se situe au 17, Rue du Colisée – 75008 Paris – RCS Paris D 477 677 496, dont la code d’activité est : « Location de terrains et d’autres biens immobiliersSon épouse en est la Gérante Associée. Sans omettre d’informer qu’il s’est aussi payé, une luxueuse résidence rue Raspail à Paris. Le fossoyeur des fonds politiques a donc, comme tous les autres, beaucoup plus à rendre des comptes aux Sénégalais.

 

Réapparu sur la scène politique, qu’après le Mouvement des 23 et 27 juin où le Sénégal était au bord de l’explosion, le Président de Rewmi, à trois mois de l’échéance présidentielle, à peine de retour de la France où il s’était discrètement éclipsé, attendant la fin des douloureux événements que le pays a vécus. Comme de coutume, à peine arrivé, il met la machine militante de son parti en branle et se répand quotidiennement dans la presse. Et pour contrer tous ceux qui osent se concurrencer à lui pour la présidentielle, il sort l’artillerie lourde : communication à la « bazooka » pour occuper le terrain, faire son show habituel, formuler des insinuations mensongères et insidieuses, sans état d’âme.

 

Le Président de Rewmi, est un homme politique redoutable. Car il est prêt à tout faire pour parvenir à ses fins. Il accuse son ancien mentor le Président de la République sortant de « Wax Wakhet », alors qu’il est, lui-même, le plus grand spécialiste du reniement. Ayant été le plus proche collaborateur du Chef de l’Etat, en raison de leur long compagnonnage de combat politique, il n’a pas eu la moindre difficulté à se déterminer, pour enregistrer, de manière malhonnête et perfide, les entretiens et conversations privés ou officiels du Président, les a traduit en CD et n’a pas une seconde hésité à les diffuser publiquement, au lendemain de sa soudaine et humiliante éviction. C’est un homme politique qui a la rancune tenace et qui inspire la méfiance, parce qu’il ne respecte absolument rien et n’agit qu’en fonction de ses intérêts propres.

 

Alors que l’élection présidentielle ne s’est pas encore déroulée, se croyant déjà Président de la République, le leader de Rewmi affirme, pour épater la galerie et impressionner ses concurrents, avoir effectué une étude approfondie de ses chances et que celle-ci lui donne une bonne place. Il se fait de douces illusions car faire réaliser un sondage personnel, pour se donner bonne conscience, ne peut en aucune manière prétendre être vainqueur d’une quelconque élection au Sénégal. M. Idrissa Seck, à notre sens, ne représente plus que, lui-même, totalement dépourvu des valeurs impérieuses du leader de demain, avec un haut sens de l’éthique. Les Sénégalais, épris de bon sens patriotique, savent maintenant ce qu’il est et ce qu’il vaut : arrogant, prétentieux, cassant, il gagnerait beaucoup à revenir sur terre, après ne l’avoir jamais quitté. Il parviendrait ainsi à conquérir l’estime générale en restant humble, puisque de condition socialement modeste, et particulièrement d’avoir à l’endroit de ses concitoyens le respect qui leur est dû.

 

Vouloir paraître, comme d’un seul coup de baguette magique, après une longue absence et abandonné le pays à son sort au moment le plus importun et reconnu, publiquement, avoir détourné les fonds politiques, cette manne d’argent qui appartient au peuple et de les avoir, de manière irresponsable et choquante, partagé entre ses proches. Et tenté maintenant de vouloir jouer le « M. Propre », en ayant l’inélégance d’accuser, nommément et publiquement, ses anciens compagnons de lutte, ce n’est pas respecter ce qu’il essaye de clamer à haute et intelligible voix. Le Peuple se méfie comme d’une guigne de Idrissa Seck ! Le Sénégal n’est un pays d’illuminés pour élire, de nouveau à sa tête, un homme qui ne respecte pas les règles de l’honnêteté et de la probité.

Cellule COM

de la CCR de France.

 

 

 

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