La Casamance qui saigne (Oser affronter la réalité et les erreurs) Par Koukoie Samba Sanyang (Ancien chef d’état de la République de Gambie)

Date:

Xalimasn.com

Comment obtenir la vraie Paix tant rechercher en Casamance qui brule et saigne sans merci ?

Appel à la Conscience des autorités Politiques, Coutumières et Religieuses du Sénégal.

Sénégalais et Sénégalaises c’est maintenant le grand moment.

LE MOMENT DE BATIR NOTRE VRAI HISTOIRE ET FACONNER NOTRE DESTIN

Il vaut mieux allumer une bougie que de maudire l’obscurité.

L’année 2011 – 2012 sont les années de la paix au Sénégal. Le Sénégal qui gagne toujours sans qu’une personne prêt une attention particulière.

C’est dans des moments si durs que nous pouvons enfin sortir notre capacité humaine la plus noble pour réaliser notre rêve de bâtir une grande nation florissante. Soyons solidaires et travaillons ensemble pour la Paix, demeurons unies et solidaire c’’est l’avenir du Sénégal pays de la Teranga qui est en jeux.

On m’a dit qu’avec 1% de levain, un pain lève parfaitement bien. Faisons donc parti du 1% des Humains à entourer le Sénégal pays de la Teranga de Lumière et de Paix. C’est à mon avis la meilleure façon d’agir chacun chez soi pour la Compréhension et l’Amour.

Mettons un terme à la guerre injuste en Casamance.

L’odieuse tragédie a suffisamment duré et mettons fin à cette guerre ennemie du peuple Sénégalais.

Recherchons la Paix et rebâtissons notre unité nationale sans ingérence et influence extérieur.

Evitons les confrontations aveugles et les querelles fratricides qui sape notre avenir.

Donnons la chance aux hommes de foi et intégrité à plaider auprès des belligérants pour la paix. Le Sénégal a besoin de paix et d’unité national pour affronter son ennemie commun.

Nous n’avons pas besoin des hommes malhonnêtes et criminels comme médiateur ou facilitateur.

Dans les situations conflictuelles comme la nôtre, la médiation nécessite le libre consentement et la capacité de décider. Elle visera un accord durable qui sera fondé sur l’engagement et la qualité relationnelle.

La qualité et la pérennité de l’accord doivent être classiquement l’équilibre de satisfaction quant à la solution. L’accord se fondera sur l’effort sincère de reconnaissance à la fois des personnes et des intérêts respectifs, comprenant l’anticipation des risques de ruptures de l’accord, des difficultés qui seront rencontrées pour son application, avec, parfois, la prévision d’un possible retour en médiation (clause compromissoire) ou, lorsque l’accord sera juridiciarisé, l’inclusion de mesures contre celui qui rompra ce pacte.

Pour résoudre le problème de la guerre en Casamance les parties peuvent choisir que l’accord ne soit pas juridiciarisé (soit écrit sous forme juridique) ou judiciarisé (soit homologué par un juge). L’accord peut rester sous seing privé. Néanmoins, écrit et signé par les parties, il n’en aura pas moins le caractère d’un contrat. Selon les cas, il pourra être question d’un simple compromis, d’un protocole d’accord, d’une transaction…

POURQUOI LA MEDIATION DOIT ETRE EFFICACE DANS LA RESOLUTION DU CONFLIT CASAMANCAISE?

Nous avons besoin d’un processus de médiation qui adoptera une démarche inversée par rapport à la démarche judiciaire. En effet, un conflit se caractérise par la présence de trois éléments :

(1) L’élément juridique (le lien de droit, le contrat)

(2) L’élément technique (l’appréciation d’une valeur, les aspects techniques, matériels financiers… ;

(3) L’élément émotionnel, élément caractéristique en l’absence duquel le conflit n’est plus qu’un désaccord que l’on résout par la négociation.

La voie judiciaire, tout comme la conciliation, traitera d’abord l’élément juridique, fait éventuellement qui appréciera l’élément technique par un expert, et dédommagera l’aspect émotionnel (dommages et intérêts).

Le processus de médiation, à l’inverse, traitera d’abord l’aspect émotionnel du conflit, le « purge » de son côté affectif. Une fois vécues et reconnues, les émotions passeront, laissant la place à la raison et à la volonté des personnes. Celles-ci seront donc en situation de trouver et décider sereinement d’une solution. Elles ne seront plus sous l’emprise des émotions et se retrouveront sur un autre terrain.

La posture du médiateur sera inédite.

Le médiateur doit être indépendant des parties, il doit être impartial, neutre (les garanties et l’engagement du médiateur), le médiateur agira comme un tiers facilitateur mais ne représentera pas un 3ème point de vue.

Par son action de reconnaissance de la légitimité des personnes et de leurs sentiments, besoins, attentes…, il posera l’acte fondateur de la résolution du différend.

Le médiateur sera un professionnel, expert de la qualité relationnelle. Il possèdera l’art du langage et mettra en œuvre une rhétorique pacificatrice qui permettra aux personnes de communiquer réellement.

Le médiateur enfin doit être un professionnel de l’accompagnement ; il aidera et guidera les personnes dans la clarification des besoins, valeurs, intérêts…, il pointera les chemins de traverse existants, la singularité des points de vue, les rôles endossés, laissant aux personnes la liberté de se déterminer en connaissance de cause.

En quoi consistera la Médiation ?

La médiation sera l’intervention de tiers (les médiateurs) pour : établir ou rétablir, la communication entre les personnes en conflit recherchera la création de nouveaux liens et les aidera à ce qu’elles tentent elles-mêmes d’apporter une solution à leur différend.

Quel sera le rôle des médiateurs ?

Les médiateurs ne seront ni des juges ni des arbitres.

Ce ne seront pas non plus des donneurs de leçons.

Ce seront des personnes indépendantes formées pour :

(1) être à l’écoute

(2) faciliter la parole

(3) donner la parole

(4) laisser le choix

Dans un conflit, lorsque chacun reste sur ses positions, l’intervention des médiateurs peut permettre, par l’écoute et le dialogue, de débloquer la situation.

«Globalement la médiation se définit avant tout comme un processus de communication éthique reposant sur la responsabilité et l’autonomie des participants, dans lequel un tiers – impartial, indépendant, sans pouvoir décisionnel ou consultatif, avec la seule autorité que lui reconnaissent les médiateurs – favorisera par des entretiens confidentiels l’établissement, le rétablissement du lien social, la prévention ou le règlement de la situation en cause. »

La médiation sera un processus volontaire de création et de gestion du lien social et de règlement des différends entre deux groupes antagonistes; dans lequel un tiers impartial, indépendant et formé aux techniques de la médiation, participera à travers l’organisation d’échanges entre les personnes ou les institutions aura à améliorer leur relation ou à gérer un différend qui les oppose.

(a) discussion active

(b) écoute des points de vue différents

(c) accompagnement par un(e) médiateur (tierce)

(d) solution qui répondra aux besoins de chacun.

LE MEDIATEUR

Le médiateur sera une personne qualifiée, attentive aux intérêts de chacun. Il structurera le déroulement des rencontres en garantissant un climat de dignité et rendant une compréhension mutuelle possible. Le médiateur sera tenu au secret professionnel.

1- La médiation sera un mode alternatif de résolution des conflits. Le rôle traditionnel du médiateur qui sera un tiers neutre, indépendant et impartial, sera de favoriser l’expression, le dialogue et l’écoute des intérêts de chacun dans un conflit. Sa mission consistera aussi à restaurer l’écoute et si possible la confiance. Il ne tranchera pas le différend entre les parties. Il ne prendra pas de décisions et n’imposera rien à personne.

Ainsi, les personnes concernées par un conflit seront, avec une confiance plus ou moins retrouvée, aptes à trouver les solutions susceptibles de résoudre leurs différends. En fin de compte, on peut dire qu’il aidera donc les personnes en conflit à trouver, autant que faire se peut, un terrain d’entente qu’il leur convienne de commun accord.

La Paix qu’on recherche en Casamance n’est pas une marchandise qu’on achètera ou gagnera dans un marché quelconque mais c’est et sera un comportement humain.

Beaucoup de  gens malhonnêtes et criminels (marchands de la mort) ont de quoi à mal gagner et s’enrichir illicitement par cette guerre injuste en donnant de fausses informations au Président de la République Son Excellence Me Abdoulaye Wade.

Pourquoi cacher la vérité qui peut aider à ramener la paix en Casamance à Monsieur le Président de la République?

Pourquoi le Président de la République demeure toujours victime de ses proches collaborateurs et hommes de confiance dans la gestion de cette crise nationale.

Oh homme de foi pourquoi tromper le leader du peuple Sénégalais?

Rappelez-vous que la Casamance a soif de Paix, de la tranquillité et la justice pour participer activement au développement du Sénégal.

Pas de trahison et d’espionnage dans la résolution de cette crise Sénégalaise en Casamance.

Quelle honte, et quelle criminalité ?

C’est seulement au Sénégal qu’on trouve les traîtres et ennemies de leur propre pays.

Au niveau de la Présidence de la république il y a des soit disant proches collaborateurs et hommes de confiance du Président de la République qui trahissent son Excellence Mr. Le Président et amassent des grosses sommes d’argent pour fixer des rendez-vous entre les citoyens et leur Président.

Quel manœuvre diabolique et manipulation mensongère?

Quels infidèles ?

Pourquoi prendre le Président de tous les Sénégalais en otage ?

Pourquoi mentir au Président de la République et lui faire échouer dans sa mission de ramener la paix en Casamance et développer le pays comme il l’a promis dans sa première campagne électorale et préserver l’unité nationale.

Pourquoi faire croire à son Excellence Me Abdoulaye Wade à tous ces montages et calomnies ?

Vraiment on se demande quel rôle jouent nos services de renseignement dans cette affaire ?

Sans doute, malheureusement, c’est le même marchandage et vente des informations par ses criminels.

Pourquoi quelques individus inconnus des rebelles et même par les Casamançais se disant membres des sages et collectif des cadres Casamançais marchand de la paix.

Et ces fameux représentants des rebelles du Mfdc à l’étranger qui vivent une vie de petits bourgeois, pourquoi ils ne viennent pas se battre à leurs côtes, courir les mêmes risques ou s’entretenir avec les rebelles pour rechercher les solutions à cette crise infortunée.

Quelle Foire ?

Avec tous ces crimes je me torture l’esprit depuis de longues années à cause de cette guerre injuste.

Pourquoi les soi-disant unificateurs du peuple Sénégalais tentent de diviser les rebelles dans le maquis à travers des stratégies qui ne font qu’éloigner la paix des hommes et prolonger cette guerre irrationnelle.

Attention car la Classe politique Sénégalaise risque de se décrédibiliser définitivement vis à vis du conflit Casamançaise si un accord juridique utile pour sauver les habitants du Sénégal pays de la Teranga n’est pas conclu !

C’est une honte qu’un état comme le Sénégal pays de la Teranga et de démocratie puisse continuer dans ce type de voie de l’arbitraire afin de protéger un système totalement corrompu et anti-peuple ou quelques privilégiés vivent sur le dos de l’ensemble de la population de cette future grande nation maintenue au temps de la préhistoire avec l’appui de quelques nations complices Européenne qui profitent indirectement de cette situation géopolitique.

Nous voilà donc arrivé à la journée de constat final du désastre organisé par Yaya A.A.Jammeh qui en ayant choisi pour cible la Casamance plutôt que de concentrer tous les efforts pour instaurer une démocratie viable en Gambie le pays le plus dangereux en Afrique, « la zone tribale Gambie-Casamance » située dans un Pays non démocratique et ayant frontière commune avec un pays doté de toute sorte d’armes meurtrière… et dont la stabilité politique se craquelle sous les coups de boutoir de l’influence de la zone tribale.

Le régime du dictateur Jammeh n’est jamais crédible et le pays est de plus en plus ruiné pour pouvoir imposer son point de vue. Les autres pays de la sous-région n’ont pas envie d’avoir à réparer les dégâts causés par la Gambie barbare sur l’image de l’occident, en particulier dans le Sénégal. Même l’adulé les présidents de la CDEAO sont à la peine sur ce dossier explosif et n’arrive pas à imposer une vision « trop tardive pour la Casamance pour vaincre par la force ».

Le processus de Paix semble être définitivement cassé… les conséquences sont incalculables à ce jour, la sous-région risque d’être remodelée ou vitrifiée selon la folie des hommes. La Gambie doit se conformer d’urgence à l’idée de l’unité Sénégambienne et du Panafricanisme.

Il n’y a aucune issue par la guerre aussi bien pour la nation Gambienne «largement décrédibilisée par cette action découlant de la mise sous cloche (asphyxie) de la Casamance » que pour les Jolas pour son hostilité à la voie négociée. Le non arrêt immédiat de ce conflit risque de faire rentrer la sous-région toute entière dans une apocalypse sans retour… Attention cher frères et sœurs !

Il n’y a aucune possibilité pour la Gambie axe de mal d’amélioration de sa situation par cette voie… en s’impliquant dans une guerre totalement déséquilibrée dans la terreur et les dégâts humains « un massacre ». Tout cela va très mal se terminer et pour toute la sous-région (surtout la Sénégambie toute entière) et quand les premières armes lourdes parleront entre le Sénégal et la Gambie alors le temps des regrets résonnera… et on redira, plus jamais ça… en attendant le niveau noir est remis et il est temps que les politiques en vacances s’expriment.

Nous ne pouvons pas rester tranquille, croiser les mains et voir cette guerre injuste se prolonger pour une cause qui paraît illogique. Nous devons travailler pour la Paix. Aucune mort ne remplace une perte d’un être cher. Puisse l’amour et la sagesse nous guider pour nous permettre d’éviter de commettre les mêmes erreurs du passé et tomber dans une haine et violence déchainées. La Sénégambie a besoin de nous tous, la Paix doit passer par nous tous.

AUJOURD’HUI NOUS SOMMES A LA CROISSEE DES CHEMINS SANS SAVOIR QUEL CHEMIN PRENDRE ET IL N’APPARTIENT QU’A NOUS DE MONTRER CE DONT NOUS SOMMES CAPABLE DE FAIRE OU FAIRE REGNER LA PAIX, L’AMOUR, LE RESPECT, LE DISCERNEMENT, LA JUSTICE, LA COMPASSION ET LE PARDON SANS CONDITIONS PREALABLES.

De ma part j’ai beau cherché les mots appropriés pour exprimer l’horreur, l’indignation et l’aveuglement de tels actes, je n’y arrive pas, tout comme je ne trouve pas ceux qui seraient susceptibles de soulager les douleurs des familles et amis concernées par cette infamie et barbarie inhumaine. Je leurs souhaite simplement de pouvoir retrouver un jour la paix intérieure et que d’autres innocents ne payent  pas les agissements de groupuscules débiles.

C’est terrible ce qui s’est passé et j’ai toujours l’impression que je vais me réveiller un jour  et voir que tout cela n’était que le pire des cauchemars. Je ne peux comprendre comment l’on peut mettre en place pareille « mise à mort ». Je suis de tout cœur avec ce peuple meurtri, j’espère qu’on leur donnera la force de  surmonter cette tragédie impensable.

Je compatie à la douleur des victimes de ce cauchemar. Vous voulez qu’il y ait la paix dans le Sénégal? Commençons par éradiquer ceux qui s’évertuent à faire régner le mal et la terreur partout sur cette terre de la Teranga!! Pas de pitié pour les barbares!! Malheureusement, il faut toujours choisir son camp……le mien c’est celui de la paix, mais avec les moyens de la faire respecter!! Les scènes de liesse que je vois à la télévision m’incitent à penser que certains ne doivent pas être bien humains au fond de leur cœur! Tant pis pour ceux qui ne sauront pas respecter les règles de cette paix!

Je n’ai pu m’empêcher de fondre en larmes quand des milliers de personnes périrent juste parce que quelques humains, nés de femmes l’on voulut …ce n’est pas l’humain qui est le problème mais le principe qui agit dans ce monde, dans des cœurs pour susciter la haine.

L’être humain est fragile….nous oublions de pratiquer la sagesse (maîtriser nos sens) dans ces moments de tensions qui naissent dans nos pensées (nervosités, colères, haines, guerres….) L’une des principes fondamentales de la sagesse s’intitule :

 » Respecte ton prochain comme toi-même  » et celle-ci est la nourriture pour notre « ETRE » et nous maintient en paix tout au long de notre vie (Comme nourrir notre corps par les aliments…) Mon cœur se joint auprès des familles des victimes de la guerre en Casamance quelques soient leurs cultures et idéologies… Respecter ou aimer son prochain est l’unique façon de vivre en paix avec soi-même et le monde qui nous entoure….Que la paix, l’harmonie et le bonheur soient en chacun de nous! Pensons pour tous ceux qui ont quitté ce monde dans la souffrance

La paix…. ce n’est pas l’affaire d’une religion… ou d’une organisation politique… la paix, c’est une façon d’être …. Un bien être naturel, créé par l’environnement qui nous entourent, par les gens qui nous entourent… Alors cette paix… celle que tous et chacun espère tant depuis que le monde est monde doit impérativement être le but à atteindre pour chaque individu vivant sur cette planète…

La paix, on la gagne en cessant de condamner l’autre… parce que l’autre manque de discernement… la paix, on la gagne aussi en cessant de vouloir donner un coup parce qu’on en a reçu un… On gagne aussi la paix en cessant de juger les autres parce que leurs croyances diffèrent des nôtres, et que ces croyances les amènent à des gestes impossible à comprendre…

La paix, c’est le devoir de chaque individus envers les autres… c’est le respect…

Alors voilà mon message à la nation Sénégambienne….

Soyons tous unis pour une même cause… juger les autres ne nous fera pas grandir… oublions nos différences… nos reproches… car chaque humains, tous autant que nous sommes, avons tous des faiblesses et des peurs à surmonter… il n’appartient qu’à nous de faire en sorte de comprendre la différences chez les autres… abolissons l’oppression et apprenons à pardonner… même si notre conscience refuse de comprendre… car en restant humain et en regardant l’essentiel, on comprendra qu’au fond, nous sommes tous pareil… tenons-nous donc la main, et soyons unis… nous devons aimer tous et toutes… tu es mon ami(e)…

Que la paix vous habite pour toujours…

Prions pour les innocents que les ignorants et fous entraînent dans la mort. Prions pour ceux qui ont quitté leur corps sans s’être donné la peine de découvrir que l’Amour Divin est en eux. Prions pour que les victimes innocentes découvrent la lumière et voient leurs guident, car ceux qui n’auront pas reconnu Allah (Dieu) en leur Esprit et qui ne se sont pas donner la peine de Le remercier et de Le représenter sont actuellement dans l’inconnu. Prions pour que ceux qui maintenant errent autour de nous ne croyant pas à leur mort et voient notre tristesse devant un tel désastre.

Il n’existe ni enfer, ni paradis mais bien des mondes ou la vie est plus douce, notre passeport vers ses mondes ne sera valable que si notre cœur devient lui-même douceur, pardon, et amour.

Et même sur terre le paradis est possible, créons donc chacun notre propre bien être, transmettons le à ceux qui ne savent pas encore, l’ignorant se puni lui-même et entraîne dans sa bêtise un grand nombre de faibles mais cela représente le prix à payer pour découvrir la paix et le bonheur.

Ceux qui crée l’enfer dans ce monde, sont bien cachés mais les êtres en qui Allah (Dieu) vis dans toute sa splendeur les voient et prient pour qu’ils arrêtent de détourner de leur chemin ceux qui sont venu sur terre pour Le trouver et ainsi le représenter.

Enfin prions pour que la paix règne dans ce monde surtout dans notre Casamance cher à tous, que les mauvais découvrent la lumière, pour que les fous soient neutralisés car ils ne seront plus capables ici-bas d’accepter l’Amour Divin qui réside en chaque homme. Que la frange de l’ignorance qui recouvre l’âme des ignorants disparaisse tant elle empêche de changer leur comportement et leur pensée.

Croyant ou pas, si comme moi vous penser qu’il y a des choses à changer dans notre monde, si comme moi, vous critiquez trop souvent au lieu d’agir voici quelques principes qui pourrons contribuer à changer le monde si nous les respectons car il ne faut pas attendre que « l’autre change pour commencer à changer nous-même », alors engageons-nous :

Engageons-nous « à dépasser la peur de la différence en regardant l’autre comme une personne. »

Engageons-nous « à refuser l’emprise de l’individualisme et l’indifférence et à ouvrir notre cœur à l’autre. »

Engageons-nous « à dénoncer toute situation d’injustice ou d’oppression, tout ce qui nuit au plein épanouissement de la personne et des peuples, et à agir inlassablement pour l’établissement d’une paix juste et durable. »

Engageons-nous « à n’utiliser que les armes de l’espérance, de la patience et du pardon »

Engageons-nous à être tolèrent en rejetant tant qu’il est possible les préjugés que nous avons.

Engageons-nous « gratuitement et invisiblement » autant que cela est possible.

Engageons-nous « à ne pas laisser les habitudes, le poids du quotidien » nous tenir à l’écart de ces engagements. » Certes le monde ne sera jamais parfais mais quoiqu’il arrive si nous ne tentons pas de faire quelque chose, la situation ne risque que d’empirer.

La paix dans le monde n’est que le but ultime de cette action, en tentant de respecter ces principes vous parviendraient certainement à éviter ou à régler des situations de conflit qui se présente dans votre vie de tous les jours. Si chacun d’entre nous fait un peu, l’humanité avancera d’un grand pas. Tolérance, Pardon, Justice, Paix, Amour…

Tels sont les maîtres mots.

On ne peut annihiler la Paix, la Paix c’est comme un rêve c’est indestructible. Poursuivre un idéal de paix c’est donner un sens à la vie, si la vie c’est le pied de nez de la nature face au chaos, la Paix ne découle dans son unité profonde que de cette définition. Nous aimons la vie, aimons la Paix!!!

C’est à chacun de se sentir concerné au fond de lui-même;

C’est à chacun de se rendre compte que la planète devient un champ de bataille;

C’est à chacun de se dire enfin il faut agir, faire quelque chose !!

Ce n’est pas le moment de se diviser à cause d’opinions, qu’elles soient politiques, religieuses, ethnique, tribale ou autres…

Il faut agir ENSEMBLE et arrêter de regarder l’autre comme un potentiel ennemi.

Nous vivons sur une même planète, et l’idée de race et tribut ne sont pas fondée.

Se sentir impuissant, cela peut être vrai si tu te retrouves seul face à tout ce malheur. Mais ENSEMBLE nous pouvons faire reculer la haine qui nous oppose et nous divise chaque jour.

Des enfants Sénégalais meurent – Qui va les sauver ?

Des mères Sénégalaise pleurent – Qui va les consoler ?

Ne penser qu’à toi te fera malheureux;

Penser au bonheur DE TOUS et agir en son honneur, c’est le chemin de la PAIX et de l’AMOUR !

Sommes-nous des bêtes assoiffées de sang ? NON !

Sommes-nous des monstres assoiffés d’argent ? NON !

Ou bien faisons-nous tous partie d’une terre vivante ? OUI !

Si tu as mal quelque part, ne souffres-tu pas ? CERTAINEMENT

De même, si sur terre quelqu’un est malheureux, c’est que la terre va mal…

Tout le monde a droit au bonheur, et c’est le devoir de l’homme que d’entretenir ce bonheur.

Celui qui pense que nous ne sommes pas tous frères et sœurs, celui-là je le plains, car il souffre, et si quelqu’un souffre il sème aussi la souffrance.

Si un de tes amis est malheureux, ne vas-tu pas l’aider ? BIEN SUR.

Parlons à ceux qui souffrent, car ceux qui sont heureux n’ont pas besoin d’être consolés.

Il faut faire la démarche, et aller expliquer à ces gens qui sèment la souffrance que le bonheur est possible.

Oh frères et sœurs bien aimées du Sénégal sortez de chez vous, descendez dans les rues de toutes les villes, et SOURIEZ ! Car vous êtes vivants, RESPIREZ ! Vous pouvez faire évoluer les choses, apporter votre grain de sel d’humanité et de fraternité qui demeure en vous, souvent profondément, mais qui demeure malgré tout !!

Recette pour faire une véritable paix.

Prenez un homme de bonne volonté, instruise-le sans l’abrutir faite-lui prendre conscience des vraies valeurs de la vie.

Ouvrez-lui les yeux sur les beautés de ce monde et apprenez-lui à respecter la vie sous ses moindres formes. Aidez-le à s’émouvoir des choses les plus simples.

Eveillez en lui le don d’écouter son cœur et le cœur de ses semblables. Encouragez-le quand il tend la main à son frère qui est tombé. Ecoutez-les rire ensemble et chanter le ruisseau, le vent, la terre et le soleil… Laissez tous ces ingrédients mijoter sur un feu très doux et enfin, demain sera en paix. Une maman qui espère…

Je souffre et je perds l’espoir quand je vois…

Les Larmes de la Colombe Blanche de la Paix en Casamance…

Perchée sur sa branche, l’oiseau blanc pleure et souffre

D’entendre encore trop souvent le bruit des armes en Casamance,

Jours après jours, l’espoir et la paix se meurent

Sur le rameau du palmier tombe une larme.

Attristée de voir les hommes du même pays le Sénégal de la Teranga s’entredéchirer

Elle rêve d’un Sénégal unie d’amitié et de fraternité

Où enfin l’homme aura vaincu et oublié

Ses défauts comme la haine, l’avidité et la cupidité.

Elle vole partout en Casamance et cherche depuis trop longtemps, le moment

Où, enfin, elle pourra se poser et vivre, simplement

En admirant l’homme bâtissant et créant un futur merveilleux.

Où il n’y aurait plus de place pour l’obscur.

Voilà elle est battue à mort par les armes des belligérants (L’armée Nationale et les rebelles, quel malheur)

Mais l’homme Sénégalais a perdu de son humanité

Au profit de système d’économie de marché (capitalisme sauvage) et la politique d’agressivité avec impunité.

Mais la Colombe pleure de ne pas savoir

Pourquoi la guerre continue à ronger notre vie

Alors que chacun de nous n’en a plus envie,

Les hommes ont en assez de voir, les destructions stupides et inhumaines de vies et matériels.

Les rêves des enfants futures bâtisseurs de notre nation brisés par des fous

Qui ne savent pas et détruisent tout.

Blanche Colombe, au plumage mouillé de sang

Tes larmes ne vont sûrement rien changer.

La longue Histoire de l’homme écoulée

N’est que trop vite oubliée, pour recommencer…

Reproduisant sans le comprendre les erreurs du passé

Les risques d’effondrement et d’éclatement de nos sociétés

Ne sont pas apparemment d’actualité et un danger

L’industrie de la mort restant un investissement financier.

Pleure Cochise d’avoir été dépossédé et usurpé

Par ceux qui veulent aujourd’hui dominer et régner

Sur un monde qu’ils auraient largement acheté

Et qu’ils veulent à leur image modeler.

Dicté par la soif de pouvoir et ce diable d’argent

Asservi dans un système de consommation sans vergogne

Gouverné par la loi économique exploitatrice du moment

L’homme ne maîtrise plus ses actions.

Seule une dynamique unitaire dans le maquis peut faciliter les négociations.

Arrêtons d’utiliser cette vieille stratégie des colons qui consiste à diviser pour régner.

Nous sommes des croyants et nos religions prêchent pour la paix et l’unité.

Une confrontation entre rebelles ne fait qu’augmenter la confusion et prolonger la guerre.

Nous voulons la Paix, l’unité nationale et Panafricaine.

Oh peuples Musulman et Catholique du Sénégal, quelle honte pour les Sénégalais et Sénégalaises incroyants qui se disent négociateurs qui se servent de l’argent destiner à organiser les rencontre entre frères et sœurs de même sang et même destin pour ramener la paix en Casamance et qui utilisent cet argent pour s’acheter des 4X4 de luxe, beau vêtements (grand boubous super Bazin magnifiquement broder) et maisons de luxe et se promènent avec ces confortables voitures entre Ziguinchor, Banjul et Dakar prétendant être des hommes de paix et d’amour alors en réalité c’est l’incarnation du diable ennemie de l’homme.

Oh quelle honte, incroyable mais vraie, quelques infidèles, se réclament d’être marabouts Sénégalais (Surtout Les petits Marras) trafiquants de la mort et destructeur du progrès sociale et l’unité nationale, qui sont appelés à aider les croyants musulmans à vivres et prier sincèrement à Allah selon les principes de l’Islam par l’enseignement coranique pour la Paix et l’unité nationale du pays, sont aujourd’hui commerçants de la mort et mercenaires religieux préoccupés à se faire de l’argent sur le sang de leur frères qui coule chaque jours.

Par ces actes ignobles, la situation en Casamance va encore empirer.

Et pour quelle raison tout cela ?

Ceux qui marchandent sur la mort de nos frères et sœurs Casamançais et nos vaillant soldat sont très heureux et nos frères et sœurs de la Casamance comme nos vaillants militaires souffrent et meurt chaque jours.

Ne profitons pas des souffrances de nos concitoyens pour protéger nos têtes, pour nous rendre heureux et continuer à bien manger et bien à vivre.

Nous n’avons pas besoin de faire la politique des mercenaires, commerçants et vendeurs de la mort qui sont essentiellement pour la négation de la personnalité humaine, de ses droits et de ces libertés, l’émasculation de la conscience nationale, la spoliation des biens, la barbarie, l’oppression, la pression, la déculturation, la déshumanisation, l’extermination systématique des hommes de paix comme le feu Lamine Badjie et le chérif Samsidine Aïdara, l’obscurantisme, le rapt des propriétés du peuple.

Voici quelques actes et évènements honteux et criminels qui ont beaucoup contribuer à la faillite de l’action de Mr. Le Président de la République Son Excellence Maitre Abdoulaye Wade. Combattons pour la vérité et l’amour.

Tentons de lever le voile sur la triste Réalité des soit disant négociations et négociateurs de la crise Casamançaise.

(1) Manque d’information complète sur la réalité de la guerre en Casamance.

(2) Le pourquoi de la guerre et son objectif.

(3) La force des rebelles et ses capacités de se maintenir jusqu’au bout.

(4) Comment survivent-ils ?

(5) Qui les soutiennent ? (Interne et externe)

(6) Quel type et forme de négociations pour résoudre la crise Casamançaise.

(7) Le choix des médiateurs.

(8) Le rôle des communautés casamançaises et leur composition.

(9) Les Plans d’action des médiateurs sont-ils appropriés à la situation Casamançaise ?

(10) La nature des contacts avec les forces rebelles.

(11)Les informations fournies au Président de la République sont-elles vraies ou des montages ?

(12) Les moyens financiers et matériels fournis par l’état pour faciliter les contacts et négociations sont-ils utiliser correctement.

(13) Abus de confiance.

(14) La dilapidation des fonds alloués.

(a) La guerre en Casamance fait l’affaire des colonels et des haut responsables de l’Etat »

(b) Est-il vrai que l’état-major des forces armées et un certains nombre d’ONG ne veulent pas le retour de la paix en Casamance ?

(15) La corruption et les faux rapports des services secrets.

LA GUINEE-BISSAU LE FACTEUR DETERMINANT DANS LE CONFLIT

(a) Le rôle que joue le gouvernement Bissau Guinéen.

(b) Quels sont les principaux acteurs politico-militaire Bissau Guinéens  dans le conflit Casamançais ?

(c) Quel sont les intérêts de la Guinée-Bissau dans le conflit Casamançais ?

(d) La nature des rapports entre le gouvernement Bissau-Guinéen et les rebelles.

(e) La Casamance en guerre est devenue champ libre ou free-zone de transit de la drogue (cocaïne, canapés et autre trafique de contrebandes comme les faux les billets des banques et armes) de la Gambie vers la Guinée-Bissau vis-versa.

(f) La Guinée-Bissau soutien et finance quelle fraction du mfdc ?

(b) Le Sénégal est devenu une plaque tournante de la drogue en Afrique.

Le Sénégal, de par sa situation géographique surtout la Casamance en guerre ou règne la loi de la jungle, est devenu un point de transit privilégié des narcotrafiquants.

Aujourd’hui le Sénégal est un « point de transit privilégié utilisé » par les organisations internationales, les narcotrafiquants politico-militaire Bissau-guinéens et la Gambiens pour faire passer leur drogue vers l’Europe en exploitant la situation conflictuelle en Casamance.

© La drogue dure qui transite par Ziguinchor, Tambacounda et Dakar à destination des pays européens est transportée de manière diverse par les narcotrafiquants utilisant le chemin de la Casamance avec la complicité et coopération des rebelles soutenue par la Guinée-Bissau et la Gambie.

« Les navires et avions chargés de cocaïne arrivent d’Amérique Latine à destination des ports et des aéroports mal contrôlés d’Afrique de l’Ouest surtout la Guinée-Bissau où les officiers de l’armée Bissau-Guinéen sont responsables de sa réception et en Gambie avec la complicité des hommes de confiance du Président Yaya Jammeh.

« Non seulement la drogue vient d’Amérique latine, mais le Sénégal est entourés de pays comme la Guinée-Bissau et la Gambie qui font office de plaque tournante, de sorte que le Sénégal est assailli.

LA GAMBIE, LE FACTEUR TERRORISTE ET DESTABILISATEUR.

Le Palais Présidentiel de Kanilai est devenu le marché commun libre de la vente et  de l’achat de fausses informations par les traitres de la nation Sénégambienne qui n’ont qu’un seul but, la déstabilisation du régime du Président Abdoulaye Wade et la continuation de la guerre en  Casamançaise.

(16) Le rôle que joue le Président de la République de Gambie.

(17) Le rôle de l’état Gambien et ses services secrets (NIA) et la fraction du mfdc qu’il soutien.

(18) Le fameux projet pour la création de l’état de Gabou, un complot permanent.

(19) Le complot permanent contre le Sénégal et contre la Paix en Casamance.

(20) Quels sont les états impliqués dans ce complot ?

(21) Quel est le rôle et la position de l’état Sénégalais dans les différentes négociations et démarches pour ramener la paix en Casamance et l’unité nationale.

(22) Les vraies solutions attendues et comment y parvenir ?

(23) Qui impliquer dans la négociation future ?

(24) La solution clef pour mettre fin à la guerre casamançaise et redorer l’état Sénégalais, sous quelle condition ? (Les tenants et les aboutissants).

(25) La politique de diviser les rebelles pour régner ne peut pas aider à ramener la Paix en Casamance, comment faire ?

(26) Le chantage par le Président Yaya Jammeh dans la crise Casamançaise  pour déstabiliser le régime Wade.

(27) L’achat des agents (éléments) de la sécurité Sénégalaise par le Président Yaya Jammeh pour qu’ils lui fournissent des informations sensibles, stratégiques et top secret dans le but de saboter les efforts du Président Wade.

(28) Les plans diaboliques du Président Yaya Jammeh pour utiliser le régime Sénégalais en voulant  duper le Président Abdoulaye Wade dans le but d’éliminer ses opposants résidents au Sénégal dans une affaire d’échange des opposants Sénégalais du Mfdc avec les opposants Gambiens et les multiple tentatives d’acheter les opposants Gambiens comme le cas de Koukoie Samba Sanyang lors de son kidnapping en Guinée-Bissau et du général Ndoure Cham ancien chef d’état-major général des forces armées Gambiennes et autres. Les tentatives diaboliques des certain ministres corrompues et criminelle du régime Maitre Abdoulaye Wade qui ont voulue marchander les rebelles Casamançais avec Koukoie Samba Sanyang qui avait soldé a la disparition de ces rebelles a la frontière Gambienne quand cette échange à échouer. On peut avoir une explication de la part du régime du Président Yaya Jammeh sur la disparition des quatre (4) éléments du mfdc emprisonnés en Gambie pendant quatre (4) ans puis relâcher à la frontière Sénégalo-Gambienne et qui ont disparu sans trace aucune jusqu’à nos jours. Nous voulons toute la lumière sur toutes ces questions et ces évènements qui se sont passés et où des Sénégalais et des Gambiens ont perdu leurs vies et d’autres sont dans une peur généralisée.

Notons qu’on peut enterrer un cadavre mais pas une palabre.

Ah quelle confusion car ces rebelles Casamançais, qu’on maudit et criminalise tous les jours, reconnaissent le bon du mauvais. Ils sont justes et savent pardonner même.

Pour eux aussi ils veulent que la guerre cesse.

Ils veulent la Paix pour se réintégrer dans la société.

Au nom du peuple Sénégalais et au nom de la Paix, je lance un appel solennel à Me Abdoulaye Wade, homme de loi et de Paix, Président de la République du Sénégal, pour qu’il révoque officiellement dans la Radio et Télévision Nationale le mandat d’arrêt lancer contre les chef des rebelles comme Salif Sadio et autres rebelles des différentes fractions dans l’intérêt de la Paix et l’unité du Sénégal.

Ceci ouvrira grandement la voie de la vraie négociation.

La vérité est que seul un dialogue entre frères et sœurs pour une vraie réconciliation, un pardon du fond du cœur et une réunification sincère peut ramener la Paix en Casamance.

La Paix à l’intérieur de chacun de nous est la base de la Paix de toute la nation et cela ne peut être acquis que par un dialogue sincère, la réconciliation et le pardon.

Cessons de nous servir de la politique et des religions pour provoquer la séparation entre tribus et personnes de mêmes familles, et de confessions différentes.

Je proteste énergiquement auprès des autorités Sénégalaises et rebelles pour que cessent immédiatement ces abominations qui sont de nature à compromettre la Paix nationale.

Nous sommes une nation de Paix qui aspire à la prospérité  et au progrès de tous.

Les violents Affrontements entre Militaires et Rebelles quel malheur !

Par ces affrontements aveugles répétés, c’est toujours un corps Sénégalais qui saigne et se tord de douleur, une vie est détruite à jamais… Il faut cesser de détruire la vie et accepter de nous rencontrer, de nous parler de nous connaître et de nous aimer. J’ai confiance au Sénégalais et Sénégalaises et je vous aime.

Oh Allah notre créateur ! Vient à notre aide.

En vérité, je vous dis que….

Pourtant la Casamance n’est pas maudit ni un malheur pour le Sénégal mais c’est simplement une confusion qui règne ou plutôt une contradiction aigue entre les peuples de la Teranga d’un même destin. Le manque de vrai dialogue est toujours facteur de conflits et guerre meurtrière comme la guerre en Casamance.

Nous devons savoir que le conflit est un état de discorde causée par l’opposition, réelle ou perçue par des besoins, des valeurs et des intérêts entre les personnes.

(Comme l’ex-Président Abdou Diouf, le Président Maitre Abdoulaye Wade aussi est trahie par ses hommes de confiance (marchands de la mort) chargés d’œuvrer pour ramener la Paix en Casamance déchirée par la rébellion)

Il est très important que tous les Sénégalais et toutes les Sénégalaises sachent que la paix n’est jamais donnée, elle est une personne physique et c’est le comportement humain qui se manifeste dans l’homme lui-même.

La paix est généralement le contraire de la guerre.
La paix ne peut être qu’un état d’harmonie ou de l’absence d’hostilité. « Paix » est utilisée pour décrire la cessation des conflits violents. La paix ne peut désigner qu’un état de calme ou de tranquillité – une absence de perturbation ou d’agitation. La paix ne décrit également qu’une relation entre un peuple caractérisé par le respect, la justice et l’achalandage. La paix ne décrit que le calme, la sérénité et le silence. Cette compréhension de la paix ces derniers peuvent également se rapportent au sens d’un individu à lui-même ou elle-même, pour être « en paix » dans son propre esprit.

Le Conflit

Comme je l’ai dit le conflit est un état de discorde causée par l’opposition, réelle ou perçue par des besoins, des valeurs et des intérêts entre les personnes.
Le Conflit comme un concept peut aider à expliquer de nombreux aspects de la vie sociale, tels que les désaccords sociaux, les conflits d’intérêts, et de la lutte entre individus, groupes ou organisations.

Sur le plan politique, le «conflit» peut se rapporter à des guerres, des révolutions ou d’autres luttes, qui mai impliquant l’utilisation de la force comme dans les long conflits armé.
Sans arrangement social convenable ou de résolution des conflits dans des contextes sociaux peuvent entraîner du stress ou des tensions entre les intervenants.
«Lorsque deux ou plusieurs parties, avec des objectifs perçus incompatibles, cherchent à saper l’autre objectif qu’il cherche à capacité ».
Il ne faut pas confondre la distinction entre la présence et l’absence de conflit avec la différence entre concurrence et coopération. Dans les situations de compétition, les deux ou plusieurs personnes ou les parties ont chacune des objectifs mutuellement incompatibles; ou l’autre partie cherche à atteindre leur but cela va saper les tentatives de l’autre à leur portée.
Par conséquent, des situations concurrentielles, par leur nature, de provoquer des conflits. Toutefois, le conflit peut également se produire dans des situations de coopération, dans lequel deux ou plusieurs personnes ou les parties ont des objectifs cohérents, parce que la manière dans laquelle une partie essaie d’atteindre leur objectif ne peut encore porter atteinte à l’autre individu ou parti.
Un conflit d’intérêts, les valeurs, les actions ou les directions des étincelles souvent un conflit. Les conflits se référer à l’existence de cet affrontement. Psychologiquement, un conflit existe lorsque la réduction d’un stimulus de motivation implique une augmentation d’un autre, de sorte qu’un nouvel ajustement est demandé.

Le mot est applicable dès l’instant que le choc se produit. Même quand nous disons qu’il y a un conflit potentiel, nous laissant entendre qu’il existe déjà un conflit de direction, même si un choc mai s’est pas encore réalisé pour ainsi dire
• Les conflits dans ces niveaux de mai semblent «imbriqué» dans les conflits qui résident à des niveaux plus importante de l’analyse.
Les théoriciens ont fait valoir que les parties peuvent conceptualiser des réponses à des conflits d’après un plan à deux dimensions; préoccupation pour ses propres résultats et une préoccupation pour les résultats de l’autre partie. Ce système conduit à des hypothèses suivantes:
• une grande préoccupation pour les deux soi-même et les résultats de l’autre partie conduit à des tentatives de trouver des solutions mutuellement bénéfiques.
• une grande préoccupation pour ses propres résultats ne mène qu’à la tentative de «gagner» le conflit.
• une grande préoccupation pour les résultats de l’autre partie ne mène qu’à l’autre permettant de «gagner» le conflit.
• Pas d’inquiétude pour les résultats de chaque côté conduit à des tentatives d’éviter le conflit.
Nous devons tenter pour trouver des solutions mutuellement avantageuses qui conduiront à des résultats les plus satisfaisants.

LE PALAIS PRESIDENTIEL DU SENEGAL CHERCHE EN VAIN LA PAIX EN CASAMANCE SANS SE RENDRE COMPTE DES OBSTACLES IMAGINAIRES CREES PAR LES ENEMIS DU PEUPLE SENEGALAIS. QUEL GACHIS !

Attention avant de frapper, il faut voir où frapper, quoi frapper, et qui frapper… De peur de se planter soi-même un couteau dans le dos!!! Mes pensées accompagnent le peuple Sénégalais NON A LA VIOLENCE !!!

La vraie paix n’est jamais donnée ou acheter, elle est une personne physique et c’est le comportement humain qui se manifeste dans l’homme lui-même.

Utilisons la Médiation à l’Africaine qui est la seule option à suivre pour ramener la Paix en Casamance :
Comme la dit un penseur éminent Africain le système de médiation conventionnelle entreprit par ses faux médiateurs qui ont trompé Son Excellence Maitre Abdoulaye Wade Président de la République n’a pas donné de fruits, donc allons vers un system Africain d’autorégulation de la paix.

La palabre africaine a un avenir dans la résolution du Conflit Casamance.

Toute forme de médiation intervient en principe lors de la prévention ou de la résolution d’un différend. Il s’agit soit d’organiser une intermédiation avec pour objectif de trouver un consensus en prévention d’un différend ou de réconcilier des parties en situation de conflit ou l’après-conflit. Cette action d’entremise passe nécessairement par une forme ouverte et transparente de la négociation, une forme de transaction basée sur un compromis. La médiation peut intervenir à tous niveaux afin de faciliter l’avènement du compromis et de sa mise en œuvre. Le tiers n’est alors plus un simple arbitre neutre. Il est partie intégrante du processus. Il doit apporter une valeur ajoutée en termes de confiance et de cohésion sociale.

Lorsque la négociation peut se terminer par une forme de transaction ou compensation, la médiation est facilitée. Lorsque la négociation met en relation des positions totalement opposées et irréconciliables, trouver des repères communs et organiser des complémentarités deviennent des défis.

En dépassant le niveau individualisé pour le niveau sociétal, c’est toute la culture et le mode de compréhension de l’origine et donc de la solution du problème qui sont posés. Il faut alors organiser l’émergence graduelle de concessions sur des valeurs afin d’atteindre des compromis sans tomber dans la compromission.
Appliquer le principe de la négociation-médiation en Afrique suppose qu’une attention particulière soit accordée à la pensée africaine basée sur la « recherche de la vie dans la paix »  Cette notion de paix se conjugue avec les évènements de la vie sociale. Ainsi, la recherche de la paix peut être interne ou externe, liée à la personne ou une entité telle que le village, la région ou l’État. Les rapports de bon voisinage deviennent alors fondamentaux.

L’idée de la concorde, de la conciliation et de la bonne entente devient fondamentale pour organiser et préserver la paix. Les mécanismes de dissuasion et de prévention des conflits sont alors souvent canalisés par la palabre collective, des règles juridiques fondées souvent sur l’oralité et des contraintes magico-religieuses souvent librement consenties.
La violence trouve un exécutoire dans un processus de négociation-médiation qui peut aller jusqu’à l’imposition de la paix. La restauration de la confiance peut alors souffrir passagèrement mais n’est pas oubliée.

En Afrique, des griots (tiroir historique Africaine et ambassades mobiles qui datent de long temps), des procédures de normalisation et de pacification ont toujours existées. Ces faiseurs de paix, parlant souvent plusieurs langues africaines, sont devenus par la force des choses les agents de la diplomatie active africaine en qualité d’émissaires plénipotentiaires, des négociateurs et des médiateurs.

Le paradigme fondateur reste l’interdépendance et la complémentarité et en cas de différend ou de conflit, la volonté de parvenir à un accord finit par primer sur l’escalade vers le conflit ouvert. La flexibilité, une très bonne connaissance historique de la vie en communauté et la maîtrise des temps, basés sur le besoin d’atteindre un accord minimaliste considéré comme réaliste, constituent les éléments des termes de référence des agents médiateurs. Certains souverains africains, en période précoloniale, avaient même organisé des organes permanents de conciliation

La notion de préservation de l’honneur ou de sortie honorable de la médiation est aussi très importante dans le concept africain de la résolution des différends. On retrouve la volonté d’assurer la paix intérieure même auprès de l’adversaire. Pour arriver à un tel résultat la palabre, laquelle désigne alternativement au cours de la période précoloniale le différend, le problème et le mode de résolution, passe par la discussion et l’échange interactif des positions opposées avec comme objectif d’aboutir à un compromis honorable. Au cours de la période coloniale, le chef traditionnel a perdu son autorité au profit du chef blanc européen. La palabre a alors perdu son caractère exécutoire et, par là-même, est devenue synonyme de simple discussion sans objectif précis.
Pourtant face aux échecs répétés des solutions exogènes de négociation et de règlements des différends en Afrique, l’approche précoloniale est revenue en force auprès des dirigeants africains à tel point qu’il faut considérer le mécanisme africain d’évaluation des pairs (MAEP) du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) ou la Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine comme des formes modernes et collectives d’organisation de la négociation et de prévention des difficultés à venir. Ainsi le paradigme sous-jacent à la palabre est respecté. Comme le dit à juste titre Thierno Bah, « la palabre n’a pas pour finalité d’établir les torts respectifs des parties en conflits et de prononcer des sentences qui conduisent à l’exclusion et au rejet. La palabre apparaît plutôt comme une logothérapie qui a pour but de briser le cercle infernal de la violence et de la contre-violence afin de rétablir l’harmonie et la paix ». La culture de la paix développée dans des sociétés postcoloniales où la capacité d’influence est faible pose des problèmes d’un autre genre. Pour assurer l’avenir de la palabre africaine, il faut alors apprendre à : modifier des équilibres glissants ; prendre conscience de la crise de l’État médiateur ; promouvoir les repères communs en organisation l’influence sans la puissance ; et institutionnaliser des groupes de réflexion et d’audition à des fins de négociation-médiation pour favoriser l’émergence d’un système d’autorégulation et de suivi de la paix.

Négociation et médiation : modifier des équilibres glissants

Au cours de la période précoloniale, les règlements des conflits en Afrique se traitaient à petite échelle, entre des communautés qui avaient pour objectif premier d’organiser une vie de l’après-conflit. Il était question d’organiser une forme de gouvernance de la convivialité qui avait ses règles propres.

La recherche d’un consensus viable préservant la vie en communauté et les relations de bon voisinage prévalaient sur la compensation monétaire et les intérêts bien compris entre ennemis. Ainsi, au contact forcé avec les civilisations prédatrices qui sont venues conquérir l’Afrique au nom de la diffusion d’une certaine civilisation, l’importance de la recherche du consensus social et le processus qui y conduisait que symbolisait la palabre s’est graduellement modifiée au point de disparaître. Le rapport de force et un système subtil de compensation de type don et contre-don ont fait leur apparition, éliminant de fait le facteur temps. En effet, la palabre qui définissait le conflit et son mode de traitement ne pouvait plus fonctionner dans l’état, privé du facteur temps qui permettait l’écoute, la diffusion des points de vue contradictoires, la négociation, la médiation, l’information et l’adhésion, ceci dans un cadre transparent et sécurisé. La cohésion sociale ne pouvait reprendre ses droits.
La période coloniale et celle de la post colonie, encore vivace de nos jours, fondées principalement sur l’agression et la gestion contractuelle de l’accaparement usurier, ont fait émerger le poids de l’allégeance et de l’influence. Celles-ci se conjuguent à tous les niveaux et attirent tous les acteurs de la vie tant sur les plans politique, économique que social. Des formes simples et subtiles d’influence variant entre la corruption et les chantages économiques et politiques divers ont pour objectifs de structurer, de manière inconditionnelle, la négociation et la médiation en fonction de la position du ou des décideurs en dernier ressort. Si pour une raison ou une autre, des forces nouvelles, anciennes ou télécommandées de l’extérieur apparaissent dans le débat et ne voient pas leurs revendications satisfaites, alors tout va dépendre de leur capacité de nuisance, qui d’ailleurs peut être décuplée grâce à une assistance extérieure discrète ou officielle.

Négociation et médiation deviennent la base d’un processus de transformation des équilibres glissants du rapport de force existant. Que ceci se déroule de manière pacifique ou pas dépend grandement de la capacité d’influence et de la propension à organiser la nuisance effective entre protagonistes !
La modification de ces équilibres glissants trouve son origine dans l’histoire. Graduellement, les chefferies africaines qui faisaient office de centres de décisions décentralisés et autonomes au cours de la période précoloniale ont graduellement fait place à la centralisation-concentration imposée par le colonisateur.

Cette concentration des pouvoirs a fait émerger des dirigeants des États africains de l’après-indépendance comme des acteurs prédominants et incontournables dans le jeu des résolutions de conflits de société regroupant tant les volets politiques, économiques que sociaux. Malheureusement, la subordination d’un État et de ses agents se mesure au degré avec lequel ils peuvent refuser les conditions dictées par les concurrents déclarés ou qui naviguent dans l’ombre. Éviter l’affrontement entre les donneurs d’ordre en dernier ressort et les États faibles et sous influence passe par des formes subtiles d’organisation de la négociation et de la médiation. Les processus de décisions collectifs sont mis à l’épreuve puisque l’objet de la négociation et de la médiation est fortement compromis du moment où les protagonistes ont tendance à : transformer le « dialogue » en « monologue » avec des conclusions discrètement préétablies ; chercher à renforcer leur domination ; augmenter la part de leur influence ; ou tout simplement chercher sans éthique à subsister à l’après-négociation, notamment en sécurisant l’aspect alimentaire.

Subsister à l’après-négociation en choisissant dès que possible le camp du plus fort ou du plus influent conduit à vicier les formes de la négociation et de la médiation en Afrique. C’est cela qu’il convient de mettre en exergue ici et qu’il convient d’intégrer au concept : « négociation et médiation à l’Africaine ». Il faut donc une triple clé de lecture pour comprendre la diplomatie africaine et son mode de fonctionnement. La négociation et la médiation pourraient alors se caractériser par un système où une combinaison de facteurs non apparents comme délais, dilution et transfert des responsabilités, diversion de l’attention vers des objectifs éloignés d’une véritable volonté de trouver des solutions durables, pour ne citer que ceux-là, formerait la base d’un processus de règlement des conflits en Afrique, caractérisé par la recherche d’un équilibre glissant, souffrant d’interférences multiples, et cherchant à s’épanouir dans un environnement de vulnérabilité et de recherche de cohésion sociale. Dans un tel système, même la paix des cimetières peut faire office de solution. Cela encourage la passivité, la désinformation, les revirements d’alliance où l’équilibre des influences et des alliances se jouent en définitive sur le poids de la puissance, de la force et des manœuvres.
La négociation et la médiation s’inscrivent elles-mêmes dans la logique de la dépendance. Il ne faut donc pas s’étonner qu’un État dont la sécurité dépend d’un tiers (sécurité militaire, alimentaire, et de conservation du pouvoir) ne puisse qu’être condamné à subordonner son comportement. Toute la littérature autour de l’accord des protagonistes sur le choix d’un médiateur et des objectifs de la négociation peut alors apparaître comme un écran de fumée. Pourtant, toute solution viable à long terme passe par une constante négociation où la discussion-débat ne peut faire l’économie de différents aspects comme les pourparlers, les disputes, les tractations, les controverses, les polémiques, la désinformation, les critiques, le secret des délibérations effectives, les consultations, les visites, les provocations… Traiter les différends sur le plan social, politique, économique, juridique, etc. dans un tel contexte relève de la gageure. Le rapport de force, bien que bien présent sous la forme plus subtile de la capacité de nuisance, ne peut à lui seul servir à asseoir une solution pérenne. La culture doit reprendre ses droits.
La capacité du peuple et des citoyens à réagir pour se faire entendre est fondamentale. Malheureusement, le pouvoir en Afrique l’a bien compris et s’est spécialisé dans le contrôle de l’expression de l’autodétermination du citoyen, au point où l’État peut même se substituer à la volonté du peuple. Il suffit alors de museler par toutes les voies légales et illégales le citoyen, les médias et s’appuyer sur les sociétés de communication « faiseurs d’images » pour que la communauté internationale, frileuse quand il s’agit de choisir entre droits humains et intérêts bien partagés, fasse la sourde oreille et opte pour une diplomatie du statu quo. La liberté d’expression est tolérée tant que l’on a la décence de ne pas en user.
Ainsi, la résolution des conflits en Afrique tant au niveau local que continental semble suivre une trajectoire qui consiste moins à résoudre les conflits de manière permanente que de leur trouver une solution temporaire, permettant de revoir la situation au moment dit opportun afin de la faire évoluer en fonction d’un jeu subtile de don et de contre-don. Selon un proverbe Africain, « on peut enterrer un cadavre, mais on ne peut PAS enterrer une palabre ». Le règlement des différends ne peut donc avoir lieu de manière définitive qu’avec la mort des protagonistes eux-mêmes, favorisant au passage la position des acteurs vivants. Le conflit n’est donc pas réglé. Le processus de négociation et de médiation permet ainsi de ne pas laisser la situation atteindre des points de non-retour où l’affrontement physique devient inéluctable. La négociation-médiation ouvre le champ à toutes les possibilités de revirements et de changements d’alliances. Ceci semble inconcevable dans le principe pour l’esprit « rationalisé » où les avancées réelles sont transcrites et les protagonistes sont censés y adhérer.
Pourtant, en Afrique, la plupart des accords, plus particulièrement ceux dictés de l’étranger, subissent invariablement les mêmes sorts et sont rediscutés ad æternam.
L’exemple de la Côte d’ivoire est assez éloquent puisque la discussion est maladroitement partie de la France, ex-colonie, et s’est poursuivie en Côte d’ivoire, avec des allers retours multiples plus discrets entre le Togo, le Burkina Faso, le Mali, le Nigeria pour s’attarder au Ghana, puis en Afrique du Sud avant d’aller graduellement se perdre dans les méandres des Nations Unies. En filigrane, la médiation in fine du Président sud-africain Thabo Mbéki en Côte d’ivoire a souffert principalement du non-respect de la mise en œuvre des accords par certains des protagonistes qui semblent-ils avaient peu de chance de sortir victorieux d’un processus électoral non clairement définis et précipités. Mais, la guerre de leadership que se livrent les Présidents sud-africain et nigérian en sous-main pour un leadership sur le continent africain et une place au Conseil de Sécurité de l’ONU ne sont pas étrangers aux ratés dans la médiation en Côte d’ivoire. En plus, faut-il croire que le succès de la négociation-médiation du Président sud-africain dans ce pays pourrait sonner le glas d’une certaine « Françafrique » ? La possibilité ne peut être exclue. Heureusement, les protagonistes du jeu politique ivoirien ont fini par comprendre que sans un accord fondamental en interne et entre acteurs ivoiriens, la dynamique des interférences positives des Nations Unies, des pays amis et des organisations citoyennes ne peuvent apporter aucune valeur ajoutée réelle.
En effet, la gestion télécommandée sous forme d’interférences et d’influences par des puissances extérieures de la crise ne peut être occultée. C’est le cas avec le Niger et La Guinée-Conakry. Les négociateurs et médiateurs qui travaillent en Afrique devraient se rappeler le proverbe du peuple Basonge du Congo démocratique : « Le coucher du soleil ne signifie pas sa fin ultime ». La négociation et la médiation à l’Africaine semblent, encore de nos jours, reposer inconsciemment sur ce concept de la nécessité de privilégier d’abord la paix sociale in fine quel qu’en soit le coût, y compris toutes entorses à la justice, aux droits humains et au processus démocratique permettant de sélectionner les représentants des citoyens. Les sanctions individuelles ciblées de l’ONU contre ceux qui « entravent » le processus de paix peuvent contribuer à accélérer les compromis. Encore faut-il que certains médias nationaux et internationaux ne deviennent pas de simples instruments de propagande des positions des protagonistes les plus influents financièrement et militairement.
Sur un autre plan, l’exemple du Togo (période pré et post-électorale mars/juillet 2005) démontre bien le jeu subtil des alliances sous-régionales entre dirigeants politiques. L’objet de la négociation-médiation au Togo n’était pas de satisfaire les critères de justice. D’ailleurs le conflit ouvert et public entre Alpha Omar Konaré, ex- président de la Commission de l’Union africain et Olusegun Obasanjo, ancien Président nigérian, Président en exercice de l’UA était symbolique. Le dernier a clairement et sans ménagement rejeté la proposition du premier laquelle consistait, en toute légalité, à envoyer un médiateur au Togo. Pour préserver une paix des cimetières, les chefs d’État de la sous-région se sont, de manière unanime, alignés sur la position du Président de l’Union africaine et ont avalisé des élections présidentielles et une légitimité usurpée au Togo. Toutes les crises n’ont pas pour objet d’être solutionnées selon des critères éthiques, ni de manière définitive mais plutôt par des successions de solutions de court terme. La consolidation d’un tel système se fait dans le cadre d’un réseau d’alliances où dons et contre-dons permettent une lecture ambiguë de la recherche de la paix pour tous.
Officiellement et sans pression de la communauté internationale, le gouvernement togolais, après un an de discussions infructueuses avec une opposition togolaise encore à la recherche d’une unité d’action introuvable, a initié en avril 2006, unilatéralement, un dialogue inter-togolais sur une période de 15 jours. La présence d’un médiateur-facilitateur ne sera requise que sur les points où le consensus ne sera pas trouvé. Le problème d’autodétermination du peuple togolais remonte à l’interruption par un coup d’État en 1963 de l’expérience démocratique. De multiples entorses et des modifications intempestives à la Constitution togolaise votée par référendum en 1992 sont de nature à empêcher l’expression naturelle du peuple. Ne pas donner du temps au temps pour faire progresser sereinement le dossier épineux et complexe togolais ne permet pas de croire à une adhésion de l’ensemble des protagonistes. Les voies menant à une réconciliation réelle pourraient passer alors par trois grandes étapes :

(1)-un dialogue inter-togolais pour retrouver la confiance entre acteurs politiques ;

(2)-un dialogue citoyen élargi pour retrouver la confiance entre les acteurs togolais et la communauté internationale offrant un nouveau « contrat social de confiance » basé sur une feuille de route ; et

(3)-un forum de réconciliation nationale suivi par la mise en place d’un gouvernement de transition bénéficiant de l’adhésion de l’ensemble des protagonistes.

La diplomatie à l’Africaine réintègre dans le processus moderne le facteur temps, perdu au cours de l’évolution de la palabre de la période précoloniale. En abusant de ce facteur tout en considérant comme secondaire l’objectif de paix sociale pour tous, la diplomatie à l’Africaine s’illusionne en faisant avaliser un statu quo basé sur la force et le déficit démocratique. Les mises entre parenthèses prolongées des injustices, des diverses entorses aux droits humains et à l’éthique et le silence prolongé sur l’impunité constituent alors de véritables bombes à retardement, consolidant les régimes répressifs sous des apparences démocratiques, légitimés parfois par une communauté internationale et une communauté africaine régionale ne souhaitant pas déroger d’un cadre stratégique global qui souffre souvent de dysfonctionnements graves et de difficulté d’adaptation aux évènements. En effet, les régimes et dirigeants politiques bénéficiant indirectement de cette caution discrète des pays riches ne mettent généralement pas en pratique des politiques qui peuvent gêner les puissances amies. Paradoxalement, c’est justement cette attitude qui est fondatrice de crises futures.
Il faut donc sortir de ce nouveau dualisme improductif où la résolution des différends n’arrive plus à se faire directement entre les protagonistes par la négociation. Un intermédiaire investi par les partis en conflits doit pouvoir organiser la médiation.

Ainsi, la solution immédiate et première, à savoir « l’immédiation », n’étant plus possible, la médiation tend à servir de solution à « l’automédiation » à savoir la négociation sans médiateur. Il s’agit, grâce au temps, de revaloriser les aspirations des citoyens, la différence, l’altérité et la relation pour retrouver des repères communs à des fins de revitalisation de la participation constructive, de l’unité minimaliste servant de plateforme commune pour une refondation démocratique. Cette plateforme devient indispensable pour bâtir un semblant de réconciliation et d’unité éclatée. Moderniser la pratique de la négociation et de la médiation suppose qu’il soit fait appel à des gens du dedans comme à ceux du dehors. Le principe du médiateur « Zorro » ou « expert » doit être systématiquement aboli en Afrique. Les connotations avec des puissances extérieures non neutres sont trop évidentes et les résultats ne peuvent qu’être mitigés. La médiation passe par une équipe de personnalités nouvelles, non directement impliquées dans le conflit et n’ayant pas pour ambition de profiter de la position de médiation pour satisfaire des ambitions personnelles comme le cas avec le Président Gambien Yaya Jammeh. La présence de nombreuses personnalités nationales comme de la Diaspora, à l’abri des pulsions alimentaires et de la ventrologie, sera préférée.
La Commission de l’Union africaine, notamment son conseil de paix et de sécurité (CPS), devra être saisie du dossier afin de réunir, en appui au CPS, une équipe d’acteurs indépendants pour formuler des solutions pratiques tant sur le court terme que sur le moyen et long terme. Cette équipe de négociateurs doit être constituée dans la mesure du possible de personnalités ayant fait preuve de leur attachement à l’éthique par leurs expériences. La Diaspora africaine devra nécessairement être représentée et la parité homme-femme respectée. Cette équipe « apolitique » pourrait s’intituler le « Groupe de réflexion et d’audition » et serait chargée au cours de tout le processus de négociation de conduire les auditions avec tous les protagonistes qui se seraient déclarés officiellement comme parties prenantes aux discussions et devraient nécessairement accepter dès le départ une date butoir pour clore la médiation. L’audition des protagonistes et les solutions proposées par les uns et les autres doivent nécessairement être notifiées par écrit et faire l’objet d’une prise en compte dans le consensus final où l’adhésion devra devenir automatique afin de faciliter la mise en œuvre et le respect des propositions par tous les protagonistes.
C’est ce paradigme ancien où les valeurs négociées priment sur la loi du plus fort qu’il convient de retrouver afin de modifier de manière pacifique les équilibres glissants qui fondent le socle social de toute société. La seule répression-sanction par les institutions juridiques est insuffisante et annihile le rôle constructeur de la prévention. La négociation-médiation peut aussi être mise en œuvre bien avant le différend et le conflit ouvert. Le rôle de l’État médiateur ne peut se substituer à celui du chef du village de la période précoloniale.

2. La crise de l’État médiateur : juge et partie ?

La médiation en Afrique et dans le cas précise du Sénégal se fait en général avec l’État. Ce dernier ne peut pourtant être juge et partie. L’exemple parfait de la crise au Soudan pourra partiellement servir d’illustration.
Selon le journal le Monde, le conflit au Darfour oppose depuis février 2003 les troupes soudanaises soutenues par leurs milices Janjawids aux rebelles, lesquels réclament le développement de cette région désertique. Le conflit a fait au moins 70 000 morts, en majorité des civils, et 1,6 million de déplacés ou réfugiés, selon l’ONU. Un accord de cessez-le-feu, première étape du processus de paix engagé par l’UA, fut signé en avril 2003 à N’Djamena, au Tchad. Plusieurs négociations ont suivi depuis dans la capitale Nigériane, Abuja. La conférence de paix qui s’est tenue à Abuja les 11-13 décembre 2004 et qui portait sur le conflit du Darfour au Soudan s’est soldée par un échec après le rejet par les rebelles d’une ultime médiation Libyenne et de l’Union africaine.
Que faire dans une négociation-médiation lorsqu’à la troisième session des négociations, deux délégations « rebelles » protestant contre l’offensive gouvernementale en cours dans le sud du Darfour quitta la table de négociation ?

L’Union africaine, en charge de la médiation, avait déployé des responsables militaires dans la province aride de l’Ouest du Soudan lesquels purent attester de la reprise des combats à l’époque, notamment dans le Sud, autour de la ville de Labado, théâtre d’une offensive des troupes soudanaises quelques semaines auparavant. Bien que la commission de l’Union africaine soit mandatée pour servir de Secrétariat à l’UA, c’est le président de l’Union africaine, le chef de l’Etat Nigérian, Olusegun Obasanjo, qui menait en fait la négociation.

Même en mandatant une délégation Libyenne pour mener une médiation de la dernière chance, les délégués rebelles quittèrent purement et simplement la table de négociation et Ahmed Tugod, le porte-parole du Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), qui s’exprimait également au nom de l’autre mouvement rebelle du Darfour, le Mouvement pour la libération du Soudan (SLM) déclara : « Nous avons clairement indiqué qu’en ce moment précis, nous n’avons pas besoin d’une nouvelle initiative… Faire intervenir la [Libye] revient à créer un nouvel organe hors du mécanisme déjà existant. Il n’est nullement besoin d’un nouveau mécanisme et… le gouvernement soudanais doit replier immédiatement ses troupes sur leurs positions originales, celles qu’elles occupaient au moment de la signature du cessez-le-feu en avril 2003. »
La délégation soudanaise aux pourparlers exprima, en revanche, son plein soutien à l’intervention Libyenne. « Nous, gouvernement du Soudan, appuyons pleinement l’initiative Libyenne visant à faciliter la paix, le cessez-le-feu et l’amélioration de la sécurité sur le terrain et à avancer vers une solution globale pour le Darfour », déclara à la presse Majzoub Al-Khalifa, chef de la délégation de Khartoum à Abuja.
La Libye, bien que mise en cause par les groupes rebelles, en qualité de « médiateur » a notamment proposé, avec l’appui du Nigeria et du Tchad, que toutes les parties s’engagent à cesser immédiatement le feu sur tous les fronts, conformément à l’esprit et à la lettre de l’accord qu’elles ont signé à N’Djamena le 8 avril, et qu’elles se retirent simultanément des positions qu’elles ont occupées depuis cette date. Un contrôle conjoint regroupant les belligérants et les médiateurs (UA, Libye, Commission du cessez-le-feu) devrait permettre de clarifier la situation. Cette situation d’impasse n’a pu véritablement se résoudre qu’avec la transmission du dossier au niveau des Nations Unies, où les pressions américaines et de l’union européenne ont permis de faire avancer le dossier. Pour éteindre le rapport de force, il a fallu donc faire appel à la puissance de la communauté internationale pour trouver des compromis et stabiliser des équilibres glissants.
La multiplicité des centres de négociation et de décision tend à brouiller le rôle intrinsèque de l’État. La crise elle-même relève d’un déficit de régulation sociale et des effets collatéraux d’une prospérité économique asymétrique et mal partagée. La représentativité imparfaite des populations conduit certains éléments, disposant d’une capacité de nuisance, à s’inviter à la table des négociations. Pourtant, les règles de la médiation, bien qu’institutionnalisées, peuvent ouvrir la voie à des exceptions avec l’appel au secours lancé à la Libye par le Président en exercice de l’Union africaine dans le cas du Darfour. Les entraves au déroulement des pourparlers ont été identifiées mais il faut croire que le recours à la force militaire pour imposer la paix des cimetières fut mené de front par les troupes gouvernementales et n’a pas été mis en cause par la médiation. Ainsi, lorsque la médiation est sujette à une forme d’allégeance au médiateur en dernier ressort, il est difficile pour un médiateur représentant un autre État de mettre en cause un acte commis par un État ayant pris part à la table de négociation.

Les limites de l’ingérence dans les affaires intérieures d’un État sont apparentes et les prises de liberté par rapport aux positions négociées conduisent inéluctablement les négociations à l’impasse.
Le rôle de négociateur confié à un État en Afrique pose problème compte tenu de l’histoire officieuse et officielle d’entraide entre les dirigeants des Etats africains. La dilution du monopole de la diplomatie officielle doit être prise en compte. Il convient alors d’associer des acteurs non étatiques, voire leur confier purement et simplement le travail du Groupe de réflexion et d’audition permettant d’entamer les négociations et médiations sur des bases plus transparentes et des repères communs.

L’État africain devrait se déclarer incompétent pour le règlement de différends inter-Etats ou même à l’intérieur d’un même État si l’objectif affiché est de construire une paix durable avec des acteurs-belligérants pacifiés. On ne peut toujours utiliser l’ONU comme médiateur en dernier ressort compte tenu des moyens limités tant dans le financement que dans le temps nécessaire pour son intervention. Par ailleurs, l’ONU reste une organisation inter-étatique, soumise à des pressions des États les plus puissants du monde. Ceci peut aller jusqu’à limiter les actions de l’ONU. En effet, malgré une décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, réuni le 10 mars à Addis-Abeba sur la question du Darfour où il a été question de prolonger jusqu’en septembre 2006 la Mission de l’Union africaine au Soudan à une mission des Nations Unies, le Gouvernement soudanais ne semble pas très favorable à laisser les troupes des Nations Unies prendre la relève des troupes de l’Union africaine.

En fait, il est clair que la médiation onusienne n’est pas la bienvenue puisque le gouvernement soudanais rappelait d’après Abou Zaid al-Hassan, ambassadeur du Soudan en Ethiopie et représentant permanent à l’UA que « l’ONU ne pourra pas envoyer de forces de paix au Darfour sans l’accord du gouvernement soudanais ». Une feuille de route portant sur au moins trois points épineux pourrait alors permettre de « débloquer » la situation avant septembre 2006. Il s’agit de :

l’accord de paix pour le Darfour,

(1)-le respect de l’accord de paix du 8 février 2006 signé à Tripoli entre le Tchad et le Soudan mais non respecté depuis puisque les deux pays s’accusent mutuellement de soutenir des dissidents à leur frontière commune et de se déstabiliser mutuellement ;

(2)-une nouvelle définition de la non-ingérence pour permettre au Soudan d’accepter à partir de septembre 2006 que les troupes de l’ONU prennent la relève de celles de l’UA estimées actuellement à 7 000 hommes déployés, mais paralysés par un manque de ressources financières et techniques. Les besoins mensuels exprimés par le Président de la Commission de l’UA sont de 22,8 milliards de $ US, et

(3)-une révision du mandat des troupes limité à l’observation et à la protection des observateurs internationaux.

Face à ces chiffres astronomiques, il faut se demander si ces sommes ne gagneraient pas être englouties dans une distribution directe aux pauvres et laissés-pour-compte du Darfour et d’ailleurs. D’après les Nations Unies, le conflit au Darfour touche 3,5 millions de personnes, dont 1,8 ont été déplacés et 200 000 réfugiés au Tchad avec un nombre de morts oscillant entre 300 et 400 000 morts. La médiation à l’Africaine se doit d’éviter d’associer l’État comme juge et partie. Mais en contrepartie, la communauté internationale ne peut continuer ad eternam à cacher ses interventions non dénuées d’arrière-pensées d’appropriation des réserves pétrolières du Soudan sous le drapeau de l’ONU. Il suffit pourtant à la communauté internationale d’accepter de former, d’offrir les équipements adéquats et de financer des troupes de l’UA d’environ 30 à 40 000 hommes sans oublier de modifier le mandat de la mission pour que la médiation ait des véritables chances de succès. Mais les rapports de force et les manifestations de puissance semblent pour le moment primer.

3. La médiation par institution interposée : vers une « troïkas plus 1 »

Depuis 1996, l’Union européenne a choisi une approche régionale pour la prévention, la gestion et le règlement de crises en Afrique. Chaque année, une rencontre dite « troïkas » au niveau ministériel a lieu. Luxembourg a accueilli en mai 2005 la septième réunion annuelle et la prochaine est prévue à Vienne en Autriche en mai 2006. Tout y passe dans le cadre d’une approche régionale à savoir :

-l’intégration économique avec la mise en place d’une zone de libre-échange et un projet d’union douanière en 2007 ;

-le renforcement des institutions de la CEDEAO ainsi que des capacités en matière de prévention et de gestion des conflits manifesté par un « assistant technique de l’UE » auprès du secrétaire exécutif de la CEDEAO

le transfert de compétences à la CEDEAO dans son rôle de médiation lors des crises dans la sous-région (Côte d’ivoire, Libéria, Guinée Bissau et Togo) ;

-la lutte contre la diffusion illicite d’armes légères avec à la clé la création d’une « unité armes légères » placée auprès du secrétaire exécutif de la CEDEAO et intégrant les dossiers des affaires politiques, de défense et de sécurité ainsi que tout le dossier de l’environnement juridique nécessaire pour soutenir une véritable action de prévention au niveau des mouvements transfrontaliers;

-la lutte contre la criminalité, les grands trafics et le blanchiment d’argent;

les dossiers touchant au soutien à la démocratie et son enracinement.

S’il faut louer ces efforts de coopération régionale, le fait que le secrétaire général de la CEDEAO se retrouve « assisté » par des « experts occidentaux » sur des questions aussi sensibles avec à la clé près de 120 millions d’Euros alloués au titre du 9e Fonds européen de développement dans le cadre du partenariat UE-CEDEAO pose le problème de l’indépendance et l’ingérence dans les « affaires régionales africaines sous le couvert du partenariat ».
Favoriser la paix et la sécurité est un préalable indispensable pour soutenir le processus du développement et du progrès. Mais les arbitrages comme ceux opérés au Togo par la
CEDEAO et le rôle de l’ONU qui semble subordonné à ce que les États membres les plus influents dans la zone veulent bien lui confier à faire, posent le problème sous la forme de l’exclusion de la dimension citoyenne. En effet, les actions citoyennes de la société civile, plus flexibles et plus proches des populations ne sont nullement prises en compte. En faisant confiance sans état d’âmes aux institutions sous-régionales, l’UE et l’ONU s’éloignent souvent de la réalité des évènements et de la vérité des faits. Dans les cas de dysfonctionnement graves et non assortis de sanctions, ce ne sont pas les 250 millions d’Euros opérationnels depuis 2004 et mis à disposition par l’UE à la demande de l’UA comme facilité de soutien à la paix pour l’Afrique qui pourront permettre, entre autres, de :

-mettre fin à l’impunité en Afrique,

-de faire respecter les embargos sur les armes ;

-de lutter contre la prolifération des armes de petits calibres…

La solution passe par une refondation démocratique et une volonté réelle des Etats-Unis, de l’Union européenne et des dirigeants africains eux-mêmes d’organiser sans arrière- pensées la représentativité des peuples tant au plan national qu’au plan régional. A défaut, les soutiens peuvent conduire parfois à renforcer des poches d’autocratisme assorti d’un déficit démocratique aigu.
Dès lors, l’objectif du partenariat à trois doit être complété par l’intégration des organisations citoyennes. A défaut, il est plus question plus de traiter les symptômes que de trouver des solutions pérennes en refusant de s’attaquer à la cause des problèmes et des conflits en Afrique. Avec l’interdépendance grandissante entre les économies, un véritable partenariat stratégique et institutionnel entre
l’ONU, l’Union européenne et les institutions africaines régionales, au lieu de contribuer à asseoir la maîtrise du destin de l’Afrique par les populations africaines, se contente d’en faciliter la sous-traitance à des acteurs non élus et représentants souvent des États souffrant de déficit démocratique et de gouvernance à l’emporte-pièce.
Peut-être qu’il convient de se souvenir du discours de Mme Jendayi Frazer, Secrétaire d’État adjointe aux affaires africaines, portant sur la diplomatie transformatrice et « l’ordre du jour des États-Unis en Afrique », qui rappelle que l’Occident ne détient pas la solution de tous les problèmes et que la politique américaine sous l’impulsion du Président George Bush tendait à « faire confiance aux responsables locaux (…) pour mettre au point les solutions les mieux adaptées à leurs besoins ». Les Etats-Unis souhaitent de plus en plus coopérer avec « ceux qui sont les mieux placés pour changer leur propre société ». En conséquence, le principe directeur de tous ces programmes américains, a rappelé Mme Frazer, est « de faire des choses non seulement pour les gens, mais avec eux ».

4. L’influence sans la puissance : promouvoir les repères communs

L’Etat qui était censé assurer la fonction sécuritaire de par sa légitimité n’arrive plus à répondre aux demandes de régulation sociale et d’organisation de la cohésion sociale tant à l’intérieur qu’au-delà de ses frontières. Les populations mettant en cause souvent la légitimité des acteurs étatiques, mais empêchées de s’exprimer librement, tendent à céder au fatalisme ou à laisser des bandes armées incontrôlées se faire justice. A ce titre, si des mouvements jusqu’au-boutiste se mettent à trouver des relais vers des bandes terroristes assoiffées de déstabilisation, les ex-puissances coloniales en porteront l’essentiel de la responsabilité, sans compter le coût de cette mal-gouvernance de l’avènement de la démocratie en Afrique.
Face à ces conflits d’implosion de la société postcoloniale en Afrique, il importe de retrouver des instruments associant des acteurs du secteur public et ceux émanant d’institutions non-étatiques pour retrouver une certaine crédibilité dans l’organisation de la négociation-médiation. La relation de dépendance entre les États à influence forte et ceux à influence faible font que les décisions et les résultantes des cycles de négociations et de médiation sont souvent connues d’avance. Mais, il arrive que des protagonistes dits « rebelles », soutenus ou pas par les forces de l’intérieur ou de l’extérieur, viennent brouiller les pistes en s’invitant à la table de négociation.

La conscience d’appartenir à un groupe commun vole en éclat et il est difficile souvent de définir clairement et de manière cohérente ce qui constitue le repère commun pour l’ensemble des protagonistes. De cet écueil naissent généralement des quiproquos annihilateurs de tous les efforts de médiation.
Il devient indispensable de promouvoir les repères communs avec des groupes de réflexion et d’audition pour évacuer le facteur bloquant que constitue l’asymétrie de puissance de l’État et son réseau d’allégeance.

Il importe d’organiser l’influence sans la puissance dans le cadre d’un processus constructif d’organisation de la négociation et de la médiation. Le financement peut devenir un facteur contraignant pour la partie la moins influente dans le processus. Les institutions-donateurs devront accepter le principe d’organiser des cycles de négociations où des représentants de la Diaspora pourront apporter leur connaissance des deux mondes et servir de pont entre les protagonistes. C’est d’ailleurs l’occasion de s’éloigner de la personnalisation des décisions et recommandations tout en offrant la possibilité de contribuer à la réduction du fossé entre les déclarations des dirigeants et la réalité des actes sur le terrain, tel que le perçoit le peuple-citoyen.
La violence sociale ne peut faire l’économie de la réflexion avec les représentants non étatiques de la société. La palabre à l’africaine, devenue négociation et médiation, ne peut occulter le temps comme facteur de construction des synergies et de la cohésion. Ainsi, les opérations dites « chirurgicales », consistant à enrayer la différence représentent des erreurs stratégiques, forment le creuset de « bombes à retardement » lesquelles apparaissent parfois plusieurs décennies après des négociations et médiations bâclées.

Le coût pour la société est trop important pour que l’institutionnalisation de la fonction de la palabre (négociation-médiation) en Afrique soit laissée dans les mains des seuls représentants des Etats. Des transferts de ressources adéquates doivent pouvoir être organisés pour permettre au niveau de chaque Etat africain, de constituer un « groupe de réflexion et d’audition » qui aura pour principale tâche d’institutionnaliser, de manière permanente, le règlement des différends à l’intérieur des Etats. Pour les volets régional, continental et global, une approche similaire peut voir le jour. Elle devra prendre en compte le changement de nature des conflits nationaux et internationaux en considérant que le mode de régulation traditionnel de la diplomatie officielle n’est plus suffisant quant il n’est pas tout simplement obsolète.

Ne pas prendre action relève de cette forme de rêve qu’est l’illusion où les ruptures et les recompositions des alliances et des allégeances tendent à faciliter l’avènement d’un processus de désagrégation social récurrent. La marge, c’est-à-dire, les acteurs que la globalisation et la société politiquement correcte ont mis de côté, ne souhaite plus être marginalisée. Le refus de prise en compte se solde par des mouvements spontanés de « ras-le-bol » et de destruction de biens publics et privés à l’instar des évènements de novembre 2005 des jeunes et des étrangers des banlieues défavorisées en France.
Il faut institutionnaliser l’identification de repères communs, les diffuser par un système d’influence sans puissance afin d’organiser la dissuasion plutôt que la provocation.

Toutes les tentatives d’intégration-exclusion où l’État cherchera à neutraliser plutôt que d’organiser le partage du pouvoir et de la cohésion sociale risquent d’être vouées à l’échec sur le long terme. L’exclusion ou l’éradication de la dissidence ne peut être conçue comme un instrument de négociation et de médiation. L’infinité d’acteurs et de paramètres ne doit pas empêcher d’aménager un principe de précaution pour éviter que le prix à payer pour l’échec d’un cycle de négociation-médiation ne soit tout simplement pas trop élevé.

La perception du risque peut d’ailleurs faire augmenter de manière exponentielle le besoin d’instaurer de manière permanente des institutions africaines de la palabre. Le principe de précaution, apparu récemment dans le discours occidental et la littérature juridique y afférente, était pratiqué dans la période précoloniale en Afrique. Il s’agissait déjà à l’époque d’organiser une gestion collective et préventive de l’explosion des risques et une prévisibilité des conflits latents afin de les éteindre par la parole. Oui, l’oralité n’avait pas besoin de la contractualisation à l’époque. Car in fine, il s’agit bel et bien de palabrer sur une révision du contrôle et des affectations des piliers sociaux d’une société moderne à savoir :

1. le contrôle sur la sécurité et l’organisation de la paix civile,
2. l’accès et la diffusion de la santé et du savoir ;
3. la maîtrise de la production, de la commercialisation et de la finance dans un réseau mondial où la compétition et la concurrence font office de règles du jeu
4. la transparence et la représentativité effective dans les institutions permanentes et ad hoc de l’information, de la négociation et de la médiation.
L’Afrique a toujours considéré la palabre comme le plus important des piliers sociaux. Elle en avait d’ailleurs acquis la maîtrise avant l’arrivée impromptue de la civilisation occidentale qui a opté pour la neutralisation-substitution des valeurs et des pratiques africaines. Il faut donc remettre en place, en les modernisant, des institutions pérennes et transparentes de la palabre africaine. Ce n’est qu’à cette condition que les trois premiers piliers sociaux auront un sens pour le citoyen africain.

Le don et le contre-don reprendront alors leur vrai sens, celui de neutraliser la valeur marchande de l’échange pour ne laisser transparaître que la symbolique de paix, de solidarité et de partage. La négociation et la médiation à l’Africaine méritent une seconde chance et peuvent contribuer à calmer l’incurie des politiques répressives utilisées pour le moment pour éradiquer la violence terroriste globalisée. Le don et contre-don supposent une croissance économique partagée et donc une révision des certitudes quant aux mécanismes de diffusion de la prospérité.
Renaissance d’un système d’auto-régulation de la paix
Réorganiser la négociation et la médiation comme un outil d’écoute et de recherche collective de solutions est un combat des temps modernes pour retrouver une vraie légitimité et dignité des peuples-citoyens africains. Le fort taux d’échec des médiations en Afrique provient du fait que les démarches de négociation-médiation ne sont pas fondées sur la construction de la confiance. L’État y est associé mais arrive avec un a priori basé sur la répression où les causes structurelles des différends sont évacuées.
La clé d’une médiation réussie réside dans la compréhension du différend et l’accord des belligérants sur le besoin de le résoudre pacifiquement. Des groupes de réflexion et d’audition institutionnalisés de manière permanente devraient contribuer à rendre plus effective cette phase critique de la négociation-médiation.

L’intégration de la Diaspora et des femmes dans le processus collectif de résolution des différends devrait permettre une gestion plus transparente et neutre vers une nouvelle dynamique de création de repères communs à des fins de cristallisation de la sécurité collective et de la paix dans une société ouverte. Le proverbe du peuple wolof au Sénégal rappelle que la palabre est la solution au conflit : « il n’y a pas deux personnes qui ne s’entendent pas, il y a deux personnes qui n’ont pas discuté. »
Le défi pour l’Afrique réside dans la mise en œuvre de ce proverbe avec une multiplicité d’acteurs et de paramètres de lecture des différends. La médiation dans une telle configuration a plus de chance de succès si elle est menée de manière collective.

Les faiseurs de paix deviennent de facto des déflateurs de violence. Il s’agit bel et bien de la renaissance d’un système d’autorégulation qui ne peut que reposer sur le paradigme africain de la complémentarité des différences. Paradoxalement, ce processus d’organisation de la culture de paix tend à favoriser le processus d’intégration régionale et d’unification à terme des Africains. Il semble néanmoins que les dirigeants politiques, malgré les effets de manche ici et là, n’y soient pas aussi favorables qu’ils le prétendent.

Les efforts pour ramener la Paix en Casamance.

Les armes doivent céder le pas à la négociation pour arriver à une Paix durable

A part les armes meurtrières le facteur principal de la continuité de la guerre en Casamance c’est (l’argent) la corruption et le détournement des fonds publics destiné à servir la cause et non à corrompre les rebelles comme le font croire les soit disant négociateurs choisis par le Président Abdoulaye Wade.

Il y a manque d’hommes sérieux, honnêtes et intègres au Sénégal car la souffrance des uns est le bonheur des autres.

Bas du formulaire

La Sénégambie malheureusement manque d’artisans de la paix et de visionnaires crédibles et patriotiques qui de par leur travail pourront surmonter la violence en Casamance, le conflit sociale ou l’oppression à travers leur leadership moral, ceux qui pourront savoir « faire le plus ou le mieux contribué à la fraternité entre les nations Sénégambienne». Ont ne peut pas attribuer aux personnes choisies par le Président Wade et l’auto-designer homme de paix, le Président Yaya Jammeh qui malheureusement parraine la guerre et la violence en Casamance, obnubilé par le gain de l’argent, comme des hommes de paix car ces vendeurs de la mort manquent de qualités humanistes et de stratégie qui contribuera à instaurer la paix en Casamance et consolider l’unité nationale.

Heureux est l’homme qui lutte pour défendre les faibles et les pauvres, qu’Allah le tout puissant le garde en vie et le rend heureux sur cette terre sans le laisser tomber entre les griffes de ses ennemis.

C’est une fierté pour moi de pouvoir contribuer effectivement en disant la vérité avec sincérité ce dont beaucoup de Sénégambiens, même nos dirigeants politiques et religieux ont peur de parler pour des raisons et intérêts égoïstes, par des montages, des machinations et calomnies pour séparer les Sénégambiens. Cette haute trahison des confusionnistes et ennemies des pires espèces de l’unité Sénégambienne qui luttent pour faire échouer le plan d’action de libérer la Casamance et unifier la Gambie et le Sénégal, s’illustrent par le bafouement de tous les principes démocratiques, de liberté et de justice, abus de droit de l’homme, les reniements divers aux nobles objectifs de notre lutte pour libérer la Casamance et la Gambie du grip de la rébellion et du néo-colonisation, la violence, les assassinats, kidnappings, emprisonnement des opposants, la personnalisation du pouvoir, la vision mystique quant aux solutions à apporter aux problèmes concrets des masses, et toutes choses qui ont engendrer la démobilisation au sein du peuple Sénégambien.

Peuple Sénégambien combattant pour la liberté et la justice je lance un appel à toutes les forces et personnes démocrates à soutenir fermement mon action patriotique pour mettre fin à la dictature militaro-fasciste en Gambie afin de nous permettre d’entreprendre des mesures rectificatives tant attendues par tous les Gambiens et démocrates panafricanistes sincères qui nous permettront de travail dans le sérieux pour mieux rechercher la paix en Casamance.

A mes qualités de leader et secrétaire général de l’African Democratic Congress et militant Panafricaniste pour la paix, la liberté, la justice, la démocratie et l’état de droit je parle au nom des Sénégambiens opprimés et exploités.

Je souffre au nom des opposants et militants de droit de l’homme massacrés, encrassés, humiliés et confinés dans les geôles de notre terre sainte.

Je parle au nom des femmes et enfants Sénégambiens qui souffrent d’un système d’exploitation et d’oppression imposé par les males et le système néocolonial.

Je parle au nom de nos mères Africaines qui voient leurs enfants mourir dans une guerre injuste, de paludisme, le VIH/Sida, de diarrhée, de la faim et qui par manque d’éducation attendent de rejoindre cette armée des ignorants sans emploies.

Je parle aux noms des journalistes qui avec le terrorisme d’état sont réduits soit au silence, soit au mensonge pour ne pas subir les dures lois de chômage ou la prison.

Je parle au nom des pauvres paysans cultivateurs et travailleurs qui inhumainement meurent de faim, des maladies et de pauvreté, un laissez-passer national pour le voyage de non retour à leur demeure éternelle.

Je m’exclame au nom des chômeurs.

Je vibre au nom des malades qui scrutent avec anxiété les horizons d’une science accaparée par les marchands des kalachnikovs et voitures de luxes.

Je ne peux oublier ces soldats qui meurent dans une guerre civile injuste et les soldats de la junte en Gambie obéissant aux dictas et ordres du tyran Jammeh, qui le doigt sur la détente et savent que la balle qui va partir ne porte que le message de la mort à leurs frères et sœurs.

On attend maintenant plus que des mots et des sanctions inefficaces pour en finir avec ce régime… il faut aussi mettre sur le banc des accusés les nations qui soutiennent cette junte militaire en Gambie qui soutient cette guerre odieuse en Casamance.

« C’est le moment de faire une « révolution pacifique » pour obliger,  les nantis, les marchands, les financiers, en un mot, tous les ‘capitalistes-voyous’, à rentrer de force dans le moule d’un nouveau régime en Gambie, dont l’Homme, sera placé au centre ! »

Les Sénégambiens et Sénégambiennes attendent des réponses pertinentes à la mesure de leurs aspirations profondes, des réponses aux problèmes sociaux, aux contentieux politiques, aux dysfonctionnements administratifs, à la modernisation des institutions républicaines, à l’unité Sénégambienne pour la recomposition de la scène politique Sénégambienne.

Sur les mesures à prendre pour éviter « les violations flagrantes à l’avenir, nous patriotes Sénégambiens demandons à nos dirigeants politiques et religieux de comprendre et d’apprécier notre programme de sorti de crise et venir à notre aide »Oh peuple de la Sénégambie, nous combattant pour la liberté et la démocratie, croyons fortement que seule une action collective et responsable consciencieuse peut finir en Sénégambie une culture de toute infiltration de la crainte dans les masses populaires.

Notre lutte pour décaler l’équilibre des forces en faveur des masses opprimées et exploitées est pour la construction véritable d’une démocratie multipartite basée sur des valeurs et des principes républicains en Sénégambie et de travailler pour adopter un système économique socialiste où la Sénégambie ne sera pas placée dans une boîte de vente aux enchères, comme le souhaitent tous les Sénégambiens.

Nous voulons libérer la Gambie d’une dictature inhumaine criminelle, d’une raie chronique et du cycle méchant de la pauvreté, des maladies, de la stagnation et faire tout pour faciliter, avec honnêteté et franchise, la fin de la guerre en Casamance.

Dans la résolution de nos contradictions il est à noter que notre Sénégambie a tellement besoin, non pas des produits corrompus de la civilisation occidentale, encore moins des valets de son hégémonies, mais d’enfants dignes, à l’esprit positif et Object, soucieux d’une Sénégambie réussie

Les Sénégambiens vivent dans l’espoir de faire partie de la nouvelle Afrique dans laquelle « il n’y aura plus d’opprimés, plus de déçus ni de floués, plus de maitres sauvage ni d’esclaves, mais des frères et sœurs libres dans une Sénégambie au-dessus de laquelle flottera la bannière de l’égalité ».

Il faut noter et reconnaitre que seule une Afrique unie est la seule voie qui permettra à notre continent d’échapper à la pauvreté, son état actuel de sous-développement et aussi de combattre et de s’opposer farouchement à l’impérialisme et au néocolonialisme sous toutes ses formes.
Compréhensions de la paix
Beaucoup de théories de la «paix» existent dans le monde des études sur la paix, qui impliquent  l’étude de la résolution des conflits, le désarmement et la cessation de la violence. La définition de la «paix» peut varier avec la religion, la culture, ou un sujet d’étude.
La paix comme la présence de la justice.
Justice et paix s’embrassent » dépeint une scène biblique, référencement King James, Psaumes Psaume 85 Psaumes 85.
Il est à savoir que si une société oppressive manque de violence, la société n’est tout de même pas en paix, en raison de l’injustice de l’oppression. Je parle d’une vision de paix dans laquelle la justice est un aspect inhérent et nécessaire, que la paix exige non seulement l’absence de violence, mais aussi la présence de justice. La paix avec justice, comme «paix positive», parce que l’hostilité et nouvelles violences ne peuvent plus prospérer dans cet environnement.

Nous devons comprendre que la paix est plus que la simple absence de violence. Nous devons observer et noter que le combat que nous menons aujourd’hui en Sénégambie n’est pas ouvert entre les ethnies, tributs et les régions, il faut savoir qu’il y a un système injuste en place dans lequel nos gouvernements depuis l’Independence ont privé les Sénégambiens et Sénégambiennes de droits égaux. Alors que certains opposants accusés de « trouble à l’ordre public » sont des militants de la liberté, la justice, la démocratie et l’état de droit, « La vraie paix n’est pas seulement l’absence de tension: elle est la présence de la justice. »
Paix et développement
Ce qui vient souvent compléter la paix est le développement économique, culturel, et politique et la lutte contre la pauvreté, l’injustice et l’abus du pouvoir contribuant ainsi à faire naître un monde plus pacifique visant à «moderniser» les peuples pauvres.
La paix est souvent liée à l’idée du développement, supposant que le développement pacifique peut être un ensemble de plusieurs éléments différents, tels que la bonne gouvernance, santé, éducation, égalité des sexes, la préparation aux catastrophes, les infrastructures, l’économie, les droits humains, l’environnement et autres questions politiques.
Dans ce cadre, le problème de la paix implique pleinement la question complexe du développement humain, ce qui explique la complexité de toute construction du Processus de la paix.
La paix est ce qui arrive quand tous les peuples sont libres de se développer dans la façon dont ils veulent, sans avoir à lutter pour leurs droits.

La Paix est un équilibre harmonieux entre les êtres humains, le reste du monde naturel et le cosmos. Cette vision est une vision beaucoup plus large de la paix comme une simple «absence de guerre» ou même une présence »d’une justice » standard.
Je critique l’idée de la paix comme une fin optimiste ou éventuelle. Il faut que les gens reconnaissent que la paix ne doivent pas nécessairement être des humains quelque chose pourrait atteindre « un jour. » Nous devons soutenir que la paix existe dans le présent, nous pouvons créer et développer dans les petites choses dans notre vie quotidienne, de paix et des changements sans cesse. Ce point de vue fait la paix perméable et imparfaite plutôt que statique et utopique. Une telle vision est influencée par le postmodernisme.
La paix intérieure
Un sens de la paix se réfère à la paix intérieure, un état d’esprit, corps et âme, peut-être, une paix en nous-mêmes. Les gens que la paix expérience intérieure disent que le sentiment n’est pas tributaire du temps, des gens, du lieu, ou tout autre objet extérieur ou une situation, affirmant qu’une personne peut connaître la paix intérieure, même au milieu de la guerre.

« L’état ou condition de repos, l’harmonie, l’équilibre, la longévité, la justice, la résolution, d’intemporalité, le contentement, la liberté, et l’accomplissement, soit individuellement, soit simultanément présentes, de telle manière qu’il surmonte, démolit, bannit, et / ou remplace tout ce qui s’y oppose’’.
La paix n’était pas comme une fin, mais comme un moyen: «Il n’ya pas de chemin vers la paix, la paix est le chemin. »

La SOLIDARITE n’est pas un acte de charité mais une aide mutuelle à des forces qui combattent  pour les même objectives.

Voila quatorze ans maintenant que du coté de l’océan atlantique et au cœur même de la république du Sénégal un homme fou et sanguinaire en tenue militaire avait pris le pouvoir. Il a instauré un régime militaire fantôme en institutionnalisant un pouvoir autocratique qui a initié un processus de restauration néocoloniale par le règne de la terreur et crime contre l’humanité avec impunité.

Cet homme s’appelle Yaya A.A.J. Jammeh de la république de Gambie.

Depuis sa prise de pouvoir en 1994 il a créé un climat général d’inquiétude ou le peuple Gambien vit aujourd’hui dans la panique et le peuple n’a pas vraiment de choix.

Il faut noter que à la faveur des méandres de l’histoire, cet autocrate s’est hissé à la tête de la révolution Gambienne pour mieux l’étouffer de l’intérieur en profitant de la marche des pauvres militaires qui ont servi à l’ECOMOC au Liberia et en Sierra Leone qui par leur marche demandaient le paiement de leur arriérés de salaires.

Cette haute trahison s’est illustrer par le bafouement de tous les principes démocratiques, abus de droit de l’homme, les reniements divers aux nobles objectifs de notre lutte pour libérer la Gambie du grip de la néo-colonisation, la violence, les assassinats, kidnappings, emprisonnement des opposants, la personnalisation du pouvoir, la vision mystique quant aux solutions à apporter aux problèmes concrets des masses, et toutes choses qui ont engendré la démobilisation au sein du peuple Gambien.

Sur les plans économiques et sociaux présentement les pauvres Gambiens assistent sans alternative à l’écroulement continu de notre système productif et à la décadence sociale. Ceci nous mène inexorablement au chaos total.

Pour arrêter cette dégénérescence de notre processus patriotique et redonner espoir à notre peuple et à notre patrie pour une Gambie libre et démocratique avec un état de droit.

Peuple Sénégalais et d’Afrique toute entière, je lance un appel à toutes les forces et personnes démocrates pour soutenir fermement l’action pour mettre fin à la dictature militaro-fasciste en Gambie afin de nous permettre d’entreprendre des mesures de rectificative tant attendues par tous les Gambiens et démocrates panafricanistes sincères.

Je suis enceinte et je peut accoucher beaucoup d’information très important et stratégique qui peut aider a ramener la paix en Casamance et même faciliter a unifier la Gambie et le Sénégal. Tout ces accusations et contre accusations ne sert a rien seul la verite nous aidera a s’en sortir de  touts ces problèmes.

Je reste fidèle à mon engagement et à ma parole donnée.

« LE FIL CONDUCTEUR DE MA VIE EST LA PEUR DE LA HONTE ET DE L’HUMILIATION »

Koukoie Samba Sanyang

(Ancien chef d’état de la République de Gambie et

Leader de African Democratic Congress)

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