La justification de Macky Sall sur la suppression du poste de premier ministre

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XALIMANEWS : Selon « le quotidien », le Sénégal va passer à un «régime présidentiel caractérisé par un pouvoir exécutif rationalisé», avec la suppression annoncée du poste de Premier ministre. L’exposé de ce projet de loi indique que Macky Sall dispose d’un «temps court» pour imprimer «la célérité, l’efficacité et l’efficience dans l’action gouvernementale».

Avant cette réforme annoncée de suppression du poste de Premier ministre, le président de la République était déjà tout puissant. En jetant un coup d’œil sur l’exposé des motifs de ce projet de loi que le ministre de la Justice va présenter dans quelques jours devant l’Assemblée nationale, le chef de l’État s’attribue quasiment tous les pouvoirs. «Avec le passage du septennat au quinquennat, le président de la République dispose, désormais, d’un temps plus court pour mettre en œuvre les politiques publiques», justifie le texte. D’ailleurs, explique-t-on, c’est pour atteindre cet objectif que le présent projet de révision «instaure un régime présidentiel caractérisé par un pouvoir exécutif rationalisé…».
La réforme estime qu’au regard de ce changement de paradigme dans la temporalité de la gouvernance des affaires publiques, «il y a l’impératif de permettre au président de la République, ayant souscrit des engagements devant le Peuple, de répondre aux demandes du pays en imprimant plus de célérité, d’efficacité et d’efficience à l’action gouvernementale».
Si ce projet de loi passe, le président de la République «se place dès lors au contact direct des niveaux d’application ; la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques publiques n’en seront que plus bénéfiques, et la célérité garantie». Exit le Premier ministre, le gouvernement «conduit et coordonne la politique de la Nation sous la supervision du président de la République». Un gouvernement qui, d’après l’article 53 du projet de loi, comprend désormais les ministres et -une nouveauté dans la Constitution- les secrétaires d’État. Si cet article dans l’actuelle Constitution situait la responsabilité du gouvernement «devant le président de la République et devant l’Assemblée nationale, selon les conditions prévues par la loi», la réforme ne parle que d’une responsabilité devant le chef de l’État. Selon ce texte adopté la semaine dernière par le Conseil des ministres, le président de la République est le seul «détenteur du pouvoir réglementaire et dispose de l’Administration».
Par ailleurs, le président de la République ne dispose plus du droit de dissoudre l’Assemblée nationale. «De la même manière, l’Assemblée nationale ne peut plus provoquer la démission du gouvernement par le vote de confiance ou d’une motion de censure», selon le projet de loi. Aussi, dans le souci de reconsidérer le statut du député, la réforme propose la possibilité pour le parlementaire nommé membre du gouvernement, «de reprendre son siège à la cessation de ses fonctions ministérielles».

1 COMMENTAIRE

  1. Bonsoir ils faut faire avec c’est lui qui décide tout avec le premier ministre le temps et long avant d’arriver a macky salle maintenant tout tes pré de lui bravo Mr le président vive le Sénégal vive la république

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