La marche de Benno se transforme en foire d’empoigne entre militants: Wilane s’offre en spectacle, les leaders de Benno traités de « trouillards »

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L’interdiction de la marche contre la dilapidation des deniers publics n’a pas refroidi les ardeurs de l’opposition qui s’est mobilisée hier, mercredi 29 décembre, au rond-point Jet d’eau. En dehors du discours des leaders lu sur les marches de la Maison du Parti socialiste (Ps),  cette marche s’est transformée en foire  d’empoigne entre militants. Ce, en présence des forces de l’ordre prêtes à faire  usage des gros moyens pour disperser les manifestants.

Les leaders de Bennoo Siggil Senegaal ont offert un « show » grandeur nature faee à la détermination des forces de l’ordre qui se sont opposées à la marche de protestation contre la dilapidation des deniers publics.

La présence des hommes tenue, munis de leurs grenades lacrymogènes, a suffi pour dissuader les leaders à dérouler leur fameux plan B. Ces derniers composés de Abdoulaye Bathily, Ousmane Tanor Dieng, Landing Savané se sont contentés de faire un tour du rond-point Jet d’eau avec leur voiture. Sous la surveillance des forces de l’ordre qui n’ont éprouvé aucune difficulté à les vider du lieu. Car ces dernières n’ont pas fait usage de la force pour maîtriser la situation.  Le comble, certains leaders ont pris la poudre d’escampette, en l’occurrence Doudou Issa Niasse, maire de Biscuiterie a cherché  refuge dans une banque de la place.

Auparavant Kadia Dème, la militante de l’Apr Yakaar , face au refus catégorique des limiers de faire un speech à la presse, lance : « tuez-moi, on en a marre, on est fatigué de la vie chère. Il faut que Wade parte, les Sénégalais souffrent dans leur chair. Wade s’amuse ». Sous les bousculades, Khadia Dème a piqué un malaise et s’effondre.

Quant à Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du parti socialiste, dans sa voiture confie qu’il “ faut que Abdoulaye Wade sache que  nous n’accepterons  jamais, s’il continue à refuser que l’on marche. Alors que c’est un droit constitutionnel. C’est pourquoi nous sommes venus manifester au nom de la population et on reprendra jusqu’à ce que Wade accepte de respecter la loi“. Avant d’ajouter : “Les populations sont dans des situations indescriptibles au moment où l’on gaspille 70 milliards F Fca dans un festival “.

Des militants n’ont pas caché leur colère lorsque les leaders ont battu en retraite, direction Maison du parti socialiste. “Un opposant doit risquer sa vie pour les populations, malheureusement on n’a pas cela au Sénégal“,  regrette un manifestant.

Ils se réfugient à la Maison du Ps

Cette position de passivité a nettement  tranché avec celle des nombreux militants. Au  moment même  où était mis  en  branle un plan B,  qui consistait à la lecture d’un discours à la Maison du Parti socialiste (Ps)  à Colobane,  ces  militants avaient tout bonnement  déserté le hall  de la maison du Parti socialiste pour aller marcher et affronter, pierres à la main, les forces de l’ordre.
Mais leur appel incessant à poursuivre leur combat  n’a     pas toutefois trouvé l’adhésion des  leaders qui ont opposé un refus.

Wilane s’offre en spectacle

Le désordre  va ainsi gagner les propres rangs des marcheurs et surtout chez les militants du Ps et de l’Apr/ Yaakar. Ces derniers n’arrivaient  pas en effet à s’entendre sur la position à adopter. Pis, les échanges houleux vont  même laisser place à une véritable foire d’empoigne.  Dans l’affrontement,  certains responsables politiques seront au premier plan. C’est le cas d’Abdoulaye Wilane qui s’est particulièrement singularisé allant même jusqu’à se bagarrer avec d’autres militants qui tenaient coûte que coûte à  effectuer la marche et braver les forces de l’ordre. Est-ce là un bon exemple à suivre pour un leader qui aspire à diriger les destinées de ce pays ?

L’attitude du maire socialiste de Kaffrine n’a, en tout cas, pas manqué d’intriguer bon nombre d’observateurs. Tout comme la nécessité de continuer à croire encore  aux  leaders de Bennoo.
«Si on savait que nous n’allons pas marcher on ne va pas faire le déplacement. Ces leaders de Bennoo sont des trouillards. Tout ce qu’ils savent faire, c’est marcher à travers les radios et les télévisions. A travers les rues, ils ont peur. Nous n’allons pas rentrer, nous allons marcher sans eux », fulmine un militant. Comme pour témoigner le sentiment de  déception qui s’est emparé des marcheurs.

sudonline.sn

3 Commentaires

  1. tant que le peuple ne s est pas engage a ce debarasser de ce voyou…a jamais………..il faut des manif…………..a grand echelle………..quitte a sacrifier des vies………….pour sauver le pays de cette situation dure qu il vit……..

  2. vas y toi en premier vaux rien tu reste la devant ton pc a ne rien faire et tu veux inciter les gens a y aller . les personnes comme toi ne meritent pas de vivre car vous ne vous engagez jamais .seulement des paroles…vas te faire foutre

  3. Vous avez raison de traiter les dirigeants de benno de trou…., ils le sont c’est pourquoi Wade dit qu’il n’a pas d’opposition. Regarder comment Wade faisait quand il etait dans l’opposition, il faut marcher et continuer a marcher avec ou sans autorisation jusqu’a ce que Wade tombe, meme s’il faut prendre tous les dirigeants il faut se preparer a cela.Messieurs un peu plus de couille sinon laisser les commandes aux femmes.Vivement que les populations se reveillent assez de conciablules place aux actes, marchons , marchons sur qu’a la victoire finale.La diaspora elle fera sa part nous consentirons a tous les sacrifices pour que les senegalais se reveillent, il est temps!!

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