La nationalité des « présidentiables »: un débat infect initié par de petits « esprits » Par Ndiaga Loum Professeur agrégé

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Hier, c’était une commission parlementaire sur la double nationalité de Wade

Ils ont commencé par demander la mise sur pied d’une Commission parlementaire sur la double nationalité de Wade. Après tout, qu’est-ce que le président de le République gagnerait dans une enquête à sens unique menée par des députés qui lui doivent leur existence politique et qui révèlerait ce que tout le monde sait déjà ? Aurait-on voulu jeter définitivement le discrédit sur une institution comme le Conseil Constitutionnel qui souffre déjà de son passé empêtré dans la nébuleuse politico-juridique, qu’on ne s’y prendrait pas autrement ! Car, en tout état de cause, c’est ce Conseil Constitutionnel qui valide les candidatures après en avoir vérifié la conformité avec les dispositions pertinentes des lois électorales. Que des seconds couteaux excellent dans le zèle militant et ouvrent les hostilités à tous vents, c’est compréhensible. Le combat politique étant un jeu alternatif de coups donnés et rendus entre opposants et gouvernants. C’est le sel même du système démocratique. Et dans ce jeu, il faut toujours souhaiter avoir des gladiateurs peu cultivés, peu raffinés, peu doués intellectuellement pour laisser exprimer une nature plus confortable avec la violence qu’avec le dialogue. Voilà pourquoi les sorties d’un président de groupe parlementaire et les répliques d’un ancien ministre de Wade ne choquent plus, tant ils sont attendus dans le seul sens qui fait sens pour eux : la politique comme synonyme de la polémique stérile.

Notre crainte exprimée à l’époque où ce débat fut agité, c’était le risque de voir ouverte d’ici les prochaines élections, une ère de polémiques inutiles, dangereuses et puériles sur les nationalités de nos présidents dans un pays qui aura tout gagné en légitimité et en crédibilité historiques en misant sur le génie inhibiteur des particularismes. Que dirait alors demain du Sénégalais, l’Ivoirien encore douloureusement marqué par les conséquences désastreuses d’une polémique sur « l’ivoirité », si les futurs débats de nos hommes et femmes politiques devraient tourner sur la double-nationalité supposée ou réelle du prédécesseur  de l’actuel chef de l’État? Et ces ministres, conseillers, directeurs généraux qui entourent le Président et qui envoient systématiquement leurs  épouses accoucher à l’étranger ? Seront-ils à l’aise d’imaginer demain leurs enfants faire l’objet d’une enquête pour vérifier leur double nationalité même après avoir exercé des fonctions électives, alors que ce fut la conséquence justement voulue par leurs géniteurs ? L’actuel président de la République imaginerait-il son successeur commanditer une enquête parlementaire pour vérifier sa double nationalité supposée ou réelle ? Et si demain, les missions commandées aboutissaient aux mêmes conclusions voulues par leurs commanditaires autoritaires ? Devrait-on le conduire, lui et ses prédécesseurs au tribunal de l’histoire pour répondre du crime de haute trahison ?  Non ! Il y a des combats que l’on mène avec intelligence, avec lucidité. Sans rancœur ni émotions négatives !

Aujourd’hui, c’est une loi adaptée aux nouveaux adversaires et potentiels candidats.

Le cercle des inimitiés s’est élargi entre-temps, et on semble vouloir appliquer à chaque cas personnel un dispositif légal contraignant. Tout cela parce que l’on détient les clés de la majorité parlementaire toujours prompte à saucissonner la loi au gré des désirs et humeurs actuels du chef. Après avoir libéré le fis de l’ancien chef de l’État sans justification autre que sa magnanimité auto-chantée sur fond de retrouvailles libérales, et pour faire abdiquer les dernières poches de résistance du PDS, voilà que le président de la République se laisse encore trop facilement entraîner dans les canaux de ce que la politique a de plus pestilentiel. Aucune fin de liquidation d’un adversaire ne peut justifier que l’on rompe avec la pratique historique d’un pays, d’une nation, d’une République qui ont voulu toujours servir  d’exemple, de « vitrine » aux autres; ces voisins qui admirent chez nous ce à quoi nous avons toujours tourné le dos : les démons de la division. Attention, l’équilibre reste fragile!

Si les dispositions légales et constitutionnelles sur la recevabilité des candidatures à la présidence sont assez claires, pourquoi ne devrait-on pas faire comme d’habitude : attendre que le Conseil constitutionnel reçoive les dossiers et apprécie leur conformité à la Constitution et à la loi électorale? Qui empêcherait le Président-candidat d’introduire un recours pour contester la recevabilité d’un dossier de candidature d’un adversaire dont il serait convaincu qu’il ne détiendrait pas une seule nationalité? Mieux ou pire (c’est selon), qu’adviendrait-il du dossier de l’actuel président de la République en 2012 si son prédécesseur, pourtant rompu aux pratiques du cynisme politique, avait attendu 2010 pour introduire une réforme constitutionnelle qui exigerait que les candidats fussent tous détenteurs exclusifs d’une seule nationalité? La sagesse républicaine veut que quand on ne peut pas faire plus en termes de renforcement des dispositifs constitutionnels et électoraux existants, l’on maintienne au moins le statu quo.

Enfin, il restera des troubadours pour chanter les louanges du Prince et cautionner ses dérives

Et il s’en trouve dans l’entourage présidentiel des esprits supposés éclairés pour clarifier un débat sur la nationalité qui serait malhonnêtement entretenu par des opposants ou des éditorialistes récalcitrants. Admettre son ignorance est le commencement de la sagesse et donc du savoir, mais ignorer son ignorance est la vraie ignorance, celle qui ferme la porte à la connaissance. Ceux qui s’enferment dans leurs certitudes et professent la clarté sont finalement les esprits les plus obscurs. Ils peuvent tout expliquer, tout justifier, tant et aussi longtemps que leur égo présent éteigne leur ethos habituel. Rien d’étonnant, le premier s’occupe du ventre et du bas-ventre, le deuxième nourrit l’esprit. Qui sont ces philosophes qui portent la parole du président et qui sont incapables de l’aider à retrouver la voie éthique de la gouvernance sobre et vertueuse promise au peuple? Qui sont ces journalistes-philosophes qui estiment qu’il ne faut plus parler d’éthique lorsqu’il est question de transhumance par exemple? Pourquoi? Parce que le concept « éthique » est galvaudé, selon leurs propres termes. N’est-ce pas parce que le concept est galvaudé par son double usage pratique et théorique fonctionnant a contrario (« je ne fais jamais ce que je dis ») qu’il faut le ressusciter, voire le réinventer pour lui redonner sa force d’antan? Un philosophe qui renonce à l’usage d’un concept parce qu’il serait galvaudé? Ce serait sans doute la fin de la philosophie ou la faim du philosophe! Me vient en souvenir ce sujet du concours général de philosophie, il y a déjà plus d’un quart de siècle : « quel sens y-a-t-il à parler de progrès historique? ». Un sujet bien actuel qu’il faudrait poser aux tenants de la deuxième alternance, en leur inspirant cette réponse qui veut qu’une notion ne soit pas questionnée parce qu’elle serait galvaudée, mais parce que ceux qu’elle devrait servir et ceux qui devraient s’en servir s’en détournent volontairement. Les contorsions intellectuelles seront toujours là pour justifier les déviations. Le régime socialiste avait son Niadiar Sène, celui libéral de Wade a eu son Ezzan, celui de Macky aura son Benôit Sambou. Ce qu’ils ont en commun, c’est de se porter volontaires pour endosser des lois iniques qui marquent l’histoire dans le sens le plus négatif qui soit.

L’histoire ne se répète jamais de la même façon, a-t-on l’habitude dire. Erreur ! Laquelle ne doit sa substance, sa subsistance et sa persistance qu’à la vanité de ceux qui la propagent. Qui disait que « ce monde est rempli de gens qui ont raison, et c’est pour cela qu’il est écœurant »? Quand la vanité se conjugue à la suffisance des vainqueurs, elle engendre la déraison qui, à son tour, produit l’arrogance qui charrie la démesure en tout, envers et contre tous. Le régime socialiste Senghoro-Diouf en fit l’amère expérience, celui de Wade, grisé par le pouvoir en prit le chemin, celui de Macky Sall encore sous l’empire de la gloire et l’emprise de la gloriole que confèrent les succès électoraux, en épouserait gravement les contours. Voilà comment les hommes politiques africains creusent leur propre « tombe » en pensant toujours avoir raison, et en considérant ceux que leurs actes sidèrent comme des aigris condamnés à l’indignation figée.

Dans cette dynamique de renonciation aux promesses de la moralisation de la vie politique, le président de la République peut aussi compter sur le soutien de son ancienne Première ministre, symbole vivant de la rupture au point d’irriter plus d’un par son radicalisme en matière de gouvernance vertueuse. L’eau a bien coulé sous les ponts. Ne l’a-t-on pas entendu justifier à son tour la transhumance, avec la même désinvolture que traduisent ces propos d’une indigeste superficialité : «  Maintenant, la politique est ce qu’elle est. Je peux vous citer la liste des sénateurs républicains qui étaient démocrates et qui reviennent, je peux vous citer Bernard Kouchner qui était de gauche et qui était devenu ministre, je peux vous citer depuis l’UPS jusqu’à nos jours. La politique a cette dynamique parce que lorsque vous êtes dans un parti, vous cherchez à gagner des élections avec vos tactiques, vos contre-tactiques… vous voulez déstabiliser le pouvoir, l’opposition, ça, c’est le jeu des politiques… ». Une façon bien apparente de considérer les Sénégalais comme des demeurés dont la « petite » intelligence devrait admettre que l’on extraie le chapitre de la transhumance du petit sommaire des ruptures promises par la deuxième alternance de 2012. Quand on se compare, on se console, semble dire l’ancienne Première ministre pour qui « la transhumance n’est pas une spécialité sénégalaise ». L’adage dit que c’est la comparaison qui dégrade l’âne. Il y a toujours pire chez les autres. Tout dépend de celui ou celle qu’on prend pour référence. À elle seule, cette ancienne militante de la gauche communiste (ancienne directrice de campagne du leadeur du parti And Jëëf, Landing Savané), ayant rallié le camp présidentiel à la veille des élections de 2012 (à l’instar de tous ces nouveaux conseillers du « Prince » qui hier glosaient sur la mal-gouvernance de Diouf et de Wade au nom des principes, nous disaient-ils), symbolise à elle seule l’abdication de la politique vertueuse face au cynisme destructeur des machines partisanes qui ne s’occupent que d’élection et de réélection. Peu importe l’héritage éthique et moral qu’on laisse aux futures générations.

Si le débat sur la nationalité prospère dans ces termes et qu’il n’inspire ni dégôut ni rejet massif et ferme de la classe politique et de la société civile, c’est que quelque part, dans ce pays, le patriotisme responsable a foutu le camp. Sérieusement!

Ndiaga Loum, professeur agrégé, dept des sciences sociales, UQO

 

 

 

27 Commentaires

  1. Ethnicisme, sénégalaité, croyez moi, wallahi Macky Sall fera feu de tout bois.
    Toute recette, quelque inhumaine qu’elle soit, dés qu’il croira qu’elle peut lui être utile pour conserver le pouvoir, ou qu’elle peut être nuisible pour son opposition, il n’y a rien qui lui empêchera de l’appliquer que la certitude de son inefficacité.
    Pour comprendre, rappelez-vous. Qui disait que Wade a un nationalisme mal placé en renvoyant l’armée française, et en taxant les appels entrants pour réduire le bénéfice de France Telecom ? N’est ce pas Macky ? Et c’est le même Macky qui nous demande d’avoir un nationalisme, nouvelle formule, qui doit rejeter la candidature de quelqu’un qui a eu, une fois, une nationalité française dans les 5 dernières années. Vous y comprenez quelque chose ?
    Macky Sall a le dos au mur, il fera feu de tout bois.

  2. Un seul mot: bravo
    J’attendais cette contribution
    Le Sénégal ne peut pas se limiter à ces individus promptent à valider tout y compris l’ignoble
    Le seul défaut si tant est qu’on puisse relever un quelconque défaut ici c’est que ceux qui devaient lire cette contribution soit ne la liront pas soit après lecture ne saisiront pas son sens véritable
    Merci pr loum

    • Quel problème y’a t-il à signer fièrement par son titre qu’on a mérité et non volé, non décidé par des coups de décrets, mais obtenu dignement par son intelligence et ses efforts personnels? N’est pas professeur agrégé qui veut. Une agrégation, aucun décret présidentiel au monde ne peut l’octroyer, mais seul le décret personnel du travail le permet.

      • Ce Monsieur rédige un torchon qui n’apporte rien aux lecteurs et ouvre un débat qui n’a pas lieu.,sauf dans sa petite tête.
        Quand j’ai vu le titre de l’article, je m’attendais à un cours magistral sur les tenants et aboutissants de la détention de plusieurs nationalité et de droit comparé sur le sujet, en lieu et place le professeur agrégé nous étale ses convictions politiques. Il n’y a besoin de lunettes pour lire dans ce texte le mépris de notre agrégé pour ceux qui ont une opinion différente.
        Je voudrais seulement rappeler à lui et ceux qui lui tressent des lauriers que je n’ai jamais fait un seul cours de droit de ma vie, que je n’ai jamais obtenu le moindre diplôme de ma vie, pourtant cela ne fait pas de moi un admirateur béat des diplômés, car j’en ai rencontré bardé de diplômes mais moinsi intelligent que l’âne de mon père. Si cet soit disant avait de la jugeote, il comprendrait que le peuple Sénégalais est intelligent et fier et ne laisse manipuler.

        • Les diplomes moins intelligents que l’ane de ton pere sont certainement les diplomes manioc de l’APR. Personne n’a dit que le diplome etait un gage d’intelligence mais, il a son importance. Pendant qu’on y est, peut etre que les ingenieurs qui concoivent des avions de Boeing, Airbus, des TGV, ou que les scientifiques de la NASA, ou que les juristes qui ecrivent les lois d’un pays n’ont pas besoin de diplome. Tu sors de quelle planete toi?

          • Ce mercenaire de l’APR qui défend l’indéfendable et tout simplement ridicule. Puisque les non diplômés comme lui sont très nombreux au Sénégal et que selon lui, le diplôme n’a aucune importance, alors voici ce que nous lui rétorquons:
            1. Pourquoi son président, Macky Sall, a fait payé chèrement des milliards de nos pauvres francs pour commander la conception de son PSE à des diplômés étrangers au lieu de faire appel à la meute non diplômée ou diplômée de l’APR?
            2. Pourquoi son président, Macky Sall, a fait payé chèrement des milliards de nos pauvres francs pour commander la construction de l’autoroute Illa Touba à des diplômés étrangers entrepreneurs Chinois, la construction de toutes les infrastructures routières à des diplômés étrangers de Eiffage, la construction des bâtiments à des diplômés étrangers entrepreneurs Marocains, la construction du centre de conférence Abdou Diouf à des diplômés étrangers Turques au lieu de faire appel à toute la meute non diplômée comme lui ou diplômée manioc de l’APR?
            M. le mercenaire APR, changez de métier car le mercenariat ou la politique de l’abêtissement au peuple ne servent à rien de glorieux.

        • La question ici ce n’est pas la nationalité exclusive. C’est déjà dit dans la loi sénégalaise que celui qui veut être président doit être de nationalité exclusivement sénégalaise. Le problème ici c’est le dispositif que veut ajouter l’APR dans la loi pour dire que celui qui veut être président doit renoncer à ses autres nationalités au moins 5 ans avant. Pourquoi 5 ans avant, et non 2, non 3, non 40 ans? C’est clair que cette volonté de changer la loi vise donc certaines personnes qui n’auront pas le temps de renoncer à leurs autres nationalités parce qu’il ne reste que 2 ans et demis avant la prochaine élection présidentielle. Et c’est cela qui a ramené le débat sur la nationalité. C’est cela qui est lâche, utiliser sa majorité pour instrumentiliser la loi dans le combat de ses adversaires. C’est de la lâcheté simplement
          Il faut être honnête dans la vie.
          Maintenant, si tu as des arguments contraires et pertinents, tu peux écrire un texte comme l’a fait le professeur et on appréciera. C’est mieux que de se cacher derrière l’anonymat pour insulter. Ou bien ton père d’âne et ta mère t’ont baptisé « anonyme », c’est sûr qu’avec un tel surnom, on ne peut que réfléchir avec ses fesses. Il faut onc t’en prendre à tes géniteurs au lieu de t’attaquer aux diplômés.

  3. M. Loum, c’est vous qui prenez les Sénégalais pour des demeurés ! Tout ce blabla pour camoufler votre calcul d’arrière-garde, comme vous le faisiez en militant pour le NON au référendum avec de faux arguments, avec votre colistier Adama Gaye, le champion de la démagogie intellectuelle. Que ne dites-vous pas simplement que vous roulez tous les deux depuis plusieurs années pour Idrissa Seck ou éventuellement Abdoul Mbaye comme plan B ? Sauf que Idy n’a aucune chance de remporter une présidentielle au Sénégal dans les 20 prochaines années. Rentrez dans les toutes les maisons du pays, dans les villes comme dans les campagnes, et vous saurez ce que les gens pensent de lui. Quant à Abdoul Mbaye, les prochaines législatives le mettront à nu… Mais vous faites pire M. Loum : vous omettez éhontément dans tout votre blabla que tous les pays réellement démocratiques du monde refusent la double nationalité aux candidats à la présidentielle. Vous omettez éhontément que le cas du Pérou avec Fujimori a fait tout autant école et jurisprudence, notamment pour des pays du tiers-monde. La bi ou multinationalité peut être acceptée à tous les postes nationaux sauf pour la station présidentielle pour des raisons évidentes de sécurité nationale, de leadership politique et de fiabilité constitutionnelle. Mais votre nombrilisme discursif vous empêchera évidemment d’admettre cette si simple vérité…

    • « Qui disait que « ce monde est rempli de gens qui ont raison, et c’est pour cela qu’il est écœurant « ? Quand la vanité se conjugue à la suffisance des vainqueurs, elle engendre la déraison qui, à son tour, produit l’arrogance qui charrie la démesure en tout, envers et contre tous »

      « Voilà comment les hommes politiques africains creusent leur propre « tombe » en pensant toujours avoir raison, et en considérant ceux que leurs actes sidèrent comme des aigris condamnés à l’indignation figée ».

      Comme disait l’autre, lis avec la tête et non avec le coeur..Demain fera jour

    • Il n’est nullement question d’etre pour la double nationalite dans la contribution de Loum. L’exclusivite de la nationalite senegalaise du president de la republique est deja reglee par la loi.

      Comme disait l’autre, « Les grands esprits discutent des idées; les esprits moyens discutent des événements; les petits esprits discutent des gens. » Vos attaques personnelles contre le Sieur Loum, montrent bien dans quelle categories vous logez.

      • Puisqu’il n’a pas discuté des idées de M. Loum ni des évènements de l’actualité de la double nationalité et ses conséquences sanguinaires de l’ivoirité soulevées par M. Loum, mais il s’est contenté simplement d’attaquer la personne de M. Loum, nous pouvons conclure aisément dans quelle catégorie il loge, parmi les trois catégories que vous avez énoncées.

  4. Pertinent. le très haut niveau comme d’habitude professeur. un texte qui dvra8t réunir opposition et pouvour.Votre plume est therapie, franchement. je l’attendais tellement cette contribution.
    merci merci merci

  5. Apres avoir lu Mr Loum (que je ne connais pas) je me permet de prendre quelques passages de son texte pour repondre a sa place. Je vous prie juste de lire avec la tete non avec le coeur et soit honnete avec toi-meme.

    « Quand la vanité se conjugue à la suffisance des vainqueurs, elle engendre la déraison qui, à son tour, produit l’arrogance qui charrie la démesure en tout, envers et contre tous. »
    « Voilà comment les hommes politiques africains creusent leur propre « tombe » en pensant toujours avoir raison, et en considérant ceux que leurs actes sidèrent comme des aigris condamnés à l’indignation figée. »

    « Ceux qui s’enferment dans leurs certitudes et professent la clarté sont finalement les esprits les plus obscurs. Ils peuvent tout expliquer, tout justifier, tant et aussi longtemps que leur égo présent éteigne leur ethos habituel.  »
    « L’adage dit que c’est la comparaison qui dégrade l’âne. Il y a toujours pire chez les autres. Tout dépend de celui ou celle qu’on prend pour référence. »

  6. Merci à Ndiaga qui ferme le bec à tous ses perroquets de l’APR que j’appelle les cadres-manioc. Tu élèves le débat très haut et c’est pourquoi je ne désespère pas de ce pays qui a toujours des gens très valeureux et courageux. En citant des sujets de philo du Concours général sénégalais, tu les rends plus complexés qu’ils ne sont déjà, ces nullards notoires qui ont toujours été anonymes à l’école et qui, par un accident de l’histoire, dirigent aujourd’hui ce grand pays ! Vivement qu’on ferme cette parenthèse et qu’on en finisse avec ce régime incompétent et ethniciste, incarné par Macky Sall qui risque de remettre notre cher Sénégal en très mauvais état, en secouant sérieusement sa cohésion sociale !

  7. @ Lemzo, tu dois etre un membre de ‘lAPR tres derange par des contributions de ce genre a l’envers e ton maitre. Mais sache que the Monsieur n’ en rien a faire avec Idrissa Seck ou Abdoul Mbaye. Leurs presidences ne sont pas son objectif. Alhamdulillah, il n’a pas besoin de privileges d’eux.

  8. On a tous vu le cas de la côte d’Ivoire avec le problème de l’actuel président Mr.Ouatarra.la guerre civile et ses dérives à cause de ce problème de nationalité. nos dirigeants qui ne pensent qu’au pouvoir et l’argent sont complètement aveugles en ce moment.Le plus decevant c’est Macky Sall avec des promesses de rupture, tous les sénégalais y croyaient il à bien trompé son monde celui-là.ce qui est sûr c’est qu’il risque de le payer très très Cher aux prochaines élections. pour ce qui est de ses hurleurs puants, des gens là je les méprises.

  9. La Cote d’Ivoire n est pas le Sénégal. Il y a la bas près de 60 ethnies et on deniait aux mandingues leur nationalité. Ouattara était le symbole de cette injustice.
    Au Sénégal, la Loi a déjà résolu la question et les idiots de l’ APR qui manipulent le concept en ignore souvent la vraie portée. L actuelle Loi fondamentale à réglé le sujet de la nationalité du candidat.
    On ne peut pas élire comme président du Senegakquelqu’un qui a acquis une deuxième nationalité, celui qui y postule doit renoncer à son autre nationalité, la Loi est claire là dessus. Ceci ne concerne pas les autres cas car beaucoup de députés, de conseillers, de sénateurs sont dans ce cas.
    Quand, l ancien président du Pérou avait des problèmes avec la Justice du pays, il avait qui au Japon, patrie de ses ancêtres. Il a fallu des années pour que la pression diplomatique le fasse revenir pour être jugé.
    Prenons le cas des actuels dirigeants de l ‘Ukraine, ils sont tous américains aussi et appliquent les recettes décidées par les grandes banques et l ‘ OTAN. Ils ont tué le tissu industriel de l Ukraine, appauvri le pays et multiplié les chômeurs.
    Parce qu ils sont d abord américains, ils ont travaillé dans les institutions financières qui ruinent le monde et ils sont les chevaux de Troie des américains qui veulent encercler la Russie, l affaiblir par des conflits régionaux et l attaquer.
    On ne peut pas être de deux nationalités, attendre à un mois de l élection, renoncer à l une et se présenter, il faut un délai mûr de renonciation.
    Quel crédit accorder aux dires de quelqu’un qui ne renonce à sa seconde nationalité que le temps d aller aux élections?
    La mesure n intéresse pas les gens qui pour des raisons liées à leur migration ont eu une autre nationalité, nous cooptons des joueurs nés en France, des artistes etc.
    Mais pour être président, il faut savoir prouver que vous le méritez.

    • @apatrides

      La question ici ce n’est pas la nationalité exclusive. C’est déjà dit dans la loi sénégalaise que celui qui veut être président doit de nationalité exclusivement sénégalaise. Le problème ici c’est le dispositif que veut ajouter l’APR dans la loi pour dire que celui qui être président doit renoncer à ses autres nationalités au moins 5 ans avant. Pour quoi 5 ans avant, et non 2, non 3, non 40 ans. C’est clair que cette volonté de changer la loi vise donc certaines personnes qui n’auront pas le temps de renoncer à leurs autres nationalités parce qu’il ne reste que 2 ans et demis avant la prochaine élection présidentielle. Et c’est cela qui a ramené le débat sur la nationalité.
      Attention, il ne faut jamais dire que ce qui est arrivé aux autres pays ne peut pas nous arriver, nous ne sommes pas meilleurs qu’eux.
      Wa salam

  10. La question ici ce n’est pas la nationalité exclusive. C’est déjà dit dans la loi sénégalaise que celui qui veut être président doit de nationalité exclusivement sénégalaise. Le problème ici c’est le dispositif que veut ajouter l’APR dans la loi pour dire que celui qui être président doit renoncer à ses autres nationalités au moins 5 ans avant. Pour quoi 5 ans avant, et non 2, non 3, non 40 ans. C’est clair que cette volonté de changer la loi vise donc certaines personnes qui n’auront pas le temps de renoncer à leurs autres nationalités parce qu’il ne reste que 2 ans et demis avant la prochaine élection présidentielle. Et c’est cela qui a ramené le débat sur la nationalité.

  11. Attention ce Benoît Sambou est un médiocre en politique. Ces gens là sont dangereux parce qu’ils provoquent les tragédies des peuples.la contribution du professeur Loum est claire et ne souffre d’aucune ambiguïté. Le Sénégal n’est pas la Côte D’Ivoire certes mais ce qui est arrivé à ce pays peut se produire au Sénégal par ces jeux de politico- politicien. A mon avis cette clique de politiciens Sénégalais est arrivée à son stade suprême de décadence. Au peuple souverain de prendre ses responsabilités.

  12. Quoi qu il en soit, il faut bien un temps qui précède le renoncement à la deuxième nationalité, Benoît Sambou n à jamais brillé par son intelligence, il n est qu un porteur d eau, le chargé des bêtes besognes.
    L APR peut proposer 5 ans mais les sénégalais sont doués de sens politique, et je pense que le petit jeu des aperistes ne fait que renforcer leur conviction que ce régime dérive tout bonnement vers l autocratie.
    Je défendais ce régime bec et ongles mais, la répression contre les lanceurs d alerte comme Sonko, Ibrahim seck m à ouvert les yeux.

  13. Après la manifestation et confirmation éclatante et sans équivoque de la vérité et de l’état des lieux, place à l’action et adieu la parlote tout court.

    Le constat est que tous les dignes et patriotes fils du pays, qui se soucient pour l’avenir et le devenir du peuple, sont dégoûtés par la tournure et la trajectoire sombre emprunté par la nation et en souffrent énormément. Une seule issue salvatrice s’offre à nous: Organisons nous. Nous sommes intelligents, nous sommes courageux, nous sommes forts, mais sans organisation, nous devenons insignifiants et rien de concret ne sortira. En nous organisant, marchant pas à pas, épaule contre épaule, cœurs avec cœurs, esprits avec esprits, vers le seul point de convergence: sauver notre patrie, notre peuple et notre nation, nous balayerons très facilement et démocratiquement ces politiciens qui nous enfoncent de jour en jour dans les profondeurs sombres des sans lendemains depuis presque 60 ans. Organisons nous signifie débarrassons nous de nos égoïsmes, de nos individualités, de nos ambitions personnelles, de nos passions et unissons nous dans les cœurs et les esprits pour rechercher et identifier ensembles (travail titanesque à commencer dès maintenant) un leader avéré (pas nécessairement un politicien), issu de nous, dont la compétence, la rectitude, le patriotisme, la foi exclusive en Dieu et à notre peuple, la vertu, la morale, le courage etc ne souffrirons d’aucune contestation. Nous sommes 14 millions de Sénégalais, je refuse de croire qu’aucun de ces 14 millions de Sénégalais ne correspond à ce profil. Ce n’est pourtant pas très compliqué, au contraire, c’est la chose la plus simple sur terre. Il suffit juste d’organiser la recherche et nous trouverons notre héro et sauveur à tout un peuple. Dans cette entreprise, tout citoyen Sénégalais est interpellé et a l’obligation patriotique de poser sa contribution. Soyons disciplinés, structurés, méthodiques, rigoureux et évitons les pièges qui seront inévitablement tendus par les saboteurs, ennemis de la république et du peuple, qui œuvreront de toutes leurs forces pour l’échec d’un tel projet et la faillite de la nation Sénégalaise, pour maintenir leurs intérêts bassement égoïstes. Commençons maintenant! Rien n’est impossible dans la vie! Si nous voulons, nous pouvons! Il est plus difficile de concevoir puis construire et enfin maintenir un avion (cette masse de plusieurs milliers de tonnes) dans les airs à 12 000 m d’altitude pendant 12 heures sans qu’il chute. C’est également vrai pour un paquebot de plusieurs milliers de tonnes sur l’océan, pendant des mois sans couler! Si nous restons les bras croisés, sans prendre des actions concrètes, en parlant et écrivant simplement, le naufrage va se poursuivre comme il est entamé il y’a presque 60 ans. Alors, lançons dès maintenant la Révolution Démocratique Patriotique Républicaine (RDPR). Si vous voulez vivre dans un pays véridique, juste et équitable, il est temps de se lever pour car rien dans la vie n’est obtenu gratuitement ou en dormant sur ses lauriers ou en palabrant simplement. Sinon, vous vivrez dans une misère cardiaque continue et prolongée qui conduira à terme à une crise cardiaque dont les conséquences sont redoutables et tristement terrifiantes. Notre destinée doit être écrite par nous et non pour nous. Une société qui accepte de se fonder sur du mensonge, l’injustice et l’iniquité est pire qu’une vipère.
    Change the system, otherwise the system will change you, and i guess in a dramatic way.

    The only thing we have to fear is fear itself. / La seule chose que nous devons avoir peur est la peur elle-même. Président Franklin Delano Roosvelt

  14. Rien que le fait de prendre conscience de la nécessité absolue de s’organiser est un pas de géant! Une fois que cette conviction est largement partagée, l’exécution et les modalités de l’unique solution devient chose aisée. Les voies pour y arriver sont nombreuses. En guise d’exemple, si nous gérons nos égoïsmes (composante importante de l’appel à l’organisation), le peuple ordinaire comprendrait qu’il a intérêt à chercher, retrouver et soutenir un candidat idéal qui sauverait la patrie et la nation et a donc intérêt d’y consacrer ses idées, son expertise, ses moyens et ses efforts, les 200 partis politiques actuellement présents comprendraient que l’heure est grave et que non seulement ils ne font pas nécessairement rêver et que dans une situation inédite de dictature et de fraudes électorales combinée, ils est quasi certain que leur chance de gagner est presque nulle, et dans ce cas, ils auraient intérêt de penser à l’intérêt supérieur de la nation et du danger en cours, ce qui leur permettrait eux même, nouveaux ou anciens chefs de partis, de participer à rechercher et trouver le candidat idéal et y consacrer leurs idées, leur moyens, leur expertise pour en faire le vrai candidat sauveur de leur nation car l’heure est très grave, la société civile aussi comprendrait que l’heure est grave et apporterait sa contribution pour dénicher ce candidat idéal sauveur d’une nation. Donc, toutes les composantes du peuple ont intérêt à s’unir le temps d’une seule élection afin de neutraliser le plus grand danger de toute notre histoire qui menace le Sénégal: La naissance d’un médiocre tyran. Croyez-moi, les médiocres font toujours recours à la tyrannie s’il parviennent au pouvoir. Si le Sénégal n’a pas été une dictature jusque là, c’est parce que ses trois (3) précédents présidents n’étaient pas n’importe qui, malgré leurs défauts, donc, ils se sont tous donnés une limite qu’ils ne pouvaient pas du tout franchir. Sinon, franchement, s’ils l’avaient voulu, ils n’y aurait même pas une première alternance comme c’est le cas dans tous les autres pays africains. Pensez-vous que Senghor ou Diouf ou Wade n’avaient pas les moyens et l’intelligence de faire comme Yaya Diamé ou les autres dictateurs? Donc, la démocratie dépend d’abord en premier lieu du président ensuite vient le peuple à moins d’une révolte populaire comme le cas des printemps arabes. Il nous faut donc nous organiser pour barrer la route à la tyrannie et dictature en cours d’installation avant qu’il ne soit trop tard. L’organisation doit être multiforme et requiert l’adhésion, les efforts, les contributions et des initiatives multiformes avec comme objectif ultime sauver notre pays qui est en train de chavirer dangereusement et de glisser dans une dictature sans précédent. Chaque citoyen, d’où qu’il soit, doit réfléchir et prendre les actes à sa disposition qu’il jugera important pour contribuer à cette organisation. Les pays sous le joug d’une dictature ont du mal à s’en départir car la dictature, une fois installée, est un système difficile à faire tomber par la suite et la dictature est le pire des systèmes qui puisse exister car, on y tue et torture n’importe qui sans foi ni loi et nul ne sera épargné dans un tel régime qui appartient seulement aux lâches. Pour s’en convaincre, regardez la quasi totalité des pays africains qui sont sous la dictature depuis plus de 50 ans. Leurs peuples se sont battus et ont tout fait avec des disparitions ou assassinats d’opposants, des journalistes tués, la terreur installée partout, les gens surveillés, des manifestations systématiquement interdites. Ces peuples font tout pour faire tomber la dictature mais sans succès et ont fini par accepter leur sort. Le sénégal n’a pas encore atteint le point de non retour comme ces pays, mais si vous ne vous levez pas dès maintenant, la dictature va s’implanter solidement et vous ne vous en départirez jamais comme les autres pays africains. C’est maintenant donc qu’il faut agir et laisser de côté les égoïsmes.

  15. Un minimum de bonne foi..Des progrès multiformes indéniables. Prenons nous au sérieux ainsi que notre pays On devrait même ajouter aux actuelles dispositions celle d’empêchement à tout candidat à la Magistrature Suprême de notre pays ayant conservé une autre nationalité jusqu’à trente cinq ans. Une démarche patriotique, objective et impersonnelle. Notre brillante élite intellectuelle devrait aider et contribuer plus positivement

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