La région de Thiès passe de 22.000 à 6.000 cas de paludisme entre 2016 et 2017

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XALIMANEWS : La région de Thiès (Ouest) a connu une nette diminution des cas de paludisme, passés de 22.940 en 2016 à 6.767 en 2017, a indiqué son médecin-chef le docteur Malick Ndiaye.

« On a constaté une nette diminution des cas de paludisme. De 22.940 cas en 2016, nous sommes tombés à 6.767 cas en 2017. Ce qui fait une baisse importante de 16.173 cas en moins », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
Selon le docteur Ndiaye, en 2015, la région de Thiès était à « plus de 30.000 cas » de paludisme.

Le taux de morbidité palustre, désignant le nombre de consultations pour raison de paludisme, est à 1,56 %. Il y a quelques années, vers le mois d’octobre, au moins 50% des cas de morbidité étaient liés à cette infection, note-t-il.

L’incidence du paludisme – nombre de cas dans la population générale – est de 3,39 pour 1.000 personnes, a poursuivi le responsable sanitaire.
Cette baisse du nombre de cas, de l’ordre de plus de 70%, a été plus importante dans les trois districts de Mékhé, Pout et Popenguine, où on est « presque en phase de pré-élimination », a-t-il indiqué.

Dans le district de Mékhé, pour une population de près de 100.000 habitants, seuls 55 cas de paludisme ont été dénombrés en 2017, à Pout, sur plus de 100.000 habitants, il y a eu 200 cas de paludisme, a-t-il dit, ajoutant qu’à Popenguine, « sous peu la maladie sera contrôlée ».
Si l’on en croit le docteur Ndiaye, la distribution de masse des moustiquaires imprégnées à longue urée d’action (MILDA), la gratuité des soins, mais aussi la prise en charge à domicile (PECADOM) comptent parmi les stratégies ayant permis d’atteindre ces résultats.
S’y ajoutent la prévention chez les femmes enceintes et la sensibilisation.

Les « résistances » à l’utilisation de la MILDA, notées auparavant, ont été également surmontées, et aujourd’hui, « 98% des personnes dorment sous moustiquaires », grâce au financement de la Banque islamique de développement (BID), a signalé le docteur Ndiaye.

« On espère contrôler le paludisme dans les districts de Mékhé, Khombole et Popenguine d’ici 2020 », à tel point que toute personne qui le contractera, l’aura contracté ailleurs, a-t-il fait valoir, disant préférer le terme « contrôle » à celui d’élimination du paludisme.

« On ne peut pas éliminer une maladie », a-t-il souligné, avant de faire observer que les districts de Thiès, Mbour et Tivaouane concentrent, à ce jour, les plus importants cas de paludisme de la région.

« Ce sont de grandes villes confrontées à des problèmes d’assainissement, qui ne relèvent pas des compétences des autorités sanitaires », a expliqué le docteur Malick Ndiaye.

Pour ce qui est des perspectives, il annonce que la région médicale de Thiès compte distribuer 1,3 million de moustiquaires en 2018, tout en continuant la sensibilisation et la gratuité.

1 COMMENTAIRE

  1. LES VÉRITABLES RAISONS DU RECUL DU PALUDISME ET DU SIDA !!! (UNE NOUVELLE APPROCHE EN SANTÉ PUBLIQUE !!!). Le monde connaît actuellement une recrudescence des épidémies, des catastrophes naturelles et fléaux de toutes sortes ; par contre dans notre pays, le Sida et le paludisme y ont très significativement reculé ; certes, cela tient en partie à la pertinence des stratégies déployées, mais il y’a très vraisemblablement d’autres facteurs qui échappent à l’approche de santé publique classique ; c’est ainsi qu’il n’est guère superflu, pour les croyants que nous sommes, de solliciter les ‘’Textes Sacrés’’ (Coran, Hadith, Évangile et Thora) qui sont ‘’une explication de toute chose’’ et une exhortation à une vie saine.
    (89) … Nous avons fait descendre le Livre (Coran) sur toi, comme un éclaircissement de toute chose, une direction, une miséricorde et une bonne nouvelle pour ceux qui sont soumis. (90) Oui, Dieu ordonne l’équité, la bienfaisance et la générosité envers les proches parents. Il interdit la turpitude et la rébellion. (16. Les Abeilles : 89-90 – An-Nahl)
    Oui, le Coran est ‘’une explication de toute chose’’ ; c’est ainsi que le Prophète (PSL) qui est le plus grand médecin de santé publique nous a laissé en héritage un enseignement d’une importance capitale, comme en témoigne le Hadith :
    – Abû Hurayra a transmis ces propos du Prophète – sur lui la grâce et la paix – « Médine sera protégé de la peste et de l’Antéchrist ». (Rapporté par Bukhari)
    Comme pour tous les ‘’Textes Sacrés’’, ces propos sont paraboliques et garantissent donc une protection contre la peste et l’Antéchrist à toute communauté qui aura adopté le Prophète (PSL) (et ses vicaires attitrés) ; oui, comme ‘’Médine’’ le fut, elle ‘’sera protégée de ces fléaux. En vérité, le terme « peste » (pestis en Latin) est utilisé ici au sens figuré ; il désigne ‘’ce qui prend le caractère d’un fléau et cause la désolation’’ (Dictionnaire Quillet). Dans la Bible, il est question de « plaie » ; les plaies d’Egypte désignent les dix fléaux dont Dieu avait frappé le Pharaon rebelle à l’appel du Prophète Moïse (PL), en guise de châtiment. Ainsi, la malédiction est une réalité admise par toutes les religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme et Islam) ; tous les Textes Sacrés convergent là-dessus :
    (133) Nous avons envoyé contre les gens de Pharaon l’inondation, les sauterelles, les poux, les grenouilles et le sang, comme Signes explicites (en guise d’avertissements et de châtiments). Mais ils étaient remplis d’orgueil. C’était un peuple pervers. (7. Al-Araf : 133 – Al-Arâf)
    Et en vérité, la responsabilité de l’homme est toujours engagée dans tout ce qui lui arrive (42. La Délibération ou La Consultation : 30 – Ach-Chûrâ’).
    Le Hadith confirme : – Abd’Allah b. Amr rapporte ces propos du Prophète – sur lui la grâce et la paix – : « Il n’est pas un peuple qui ne soit ouvertement livré à la débauche sans que la peste (fléau d’une manière générale) ne l’ait frappé ainsi que des maladies qu’ignoraient ses ancêtres … ».
    Et par conséquent, tout malheur, tout fléau doit appeler à une introspection. Ainsi, dans la perspective religieuse, la lutte contre les épidémies et autres fléaux est surtout une affaire de ligne de conduite, de changement de comportement moral et donc d’assainissement des mœurs.
    Au demeurant, de tout temps, l’homme a cherché des stratégies de lutte contre les fléaux (vaccins, préservatif, chimioprophylaxie, mesures antisismiques, systèmes d’alerte au tsunami, abris contre les typhons et cyclones, etc.) ; mais hélas, elles ont toutes, plus ou moins, montré les limites de leur efficacité. Il ne peut pas en être autrement, car toute stratégie en dehors de Dieu est toujours vouée à l’échec, à plus ou moins long terme – Telle est la coutume de Dieu (35. Le Créateur : 43 – Fathir). Ainsi, la plupart des vaccins finissent toujours par perdre leur efficacité (plasticité des virus, apparition de nouvelles souches) ; ailleurs, les micro-organismes et les vecteurs deviennent de plus en plus résistants aux médicaments ou aux pesticides. Oui, il n’y a pas de protection véritable en dehors de Dieu.
    (11) … En vérité, Allah ne modifie point la condition d’un peuple, tant que ses habitants ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes (comportement moral). Et lorsqu’Allah veut infliger un mal à un peuple, nul ne peut le repousser : ils n’ont en dehors de Lui aucun protecteur. (13. Le tonnerre : 11 – Ar-Ra’d).
    Il est important de préciser que l’approche religieuse n’exclut guère l’utilisation des stratégies classiques (profanes) utilisées jusque-là pour lutter contre les fléaux – bien au contraire ; elles sont synergiques ; et en vérité, il faut considérer les vaccins et les moyens thérapeutiques modernes comme des dons de Dieu ; il convient donc de s’en approprier et d’en louer Dieu, afin qu’Il augmente ses grâces [(17. Le Voyage Nocturne : 20 – Al-Isrâ’) ; (14. Abrahm : 7 – Ibrahim)].
    Dans une telle perspective, le niveau d’islamisation de notre pays devrait nous prémunir définitivement contre les grandes endémies ; en effet, depuis très longtemps nous n’avons pas connu de très grands soucis dans ce domaine ; les épidémies qui se déclarent de temps en temps s’estompent rapidement et il ne faut alors les considérer que comme des rappels et des appels à la clairvoyance – et donc au retour à l’orthodoxie religieuse. Et très vraisemblablement, le recul du paludisme et du sida dans notre pays procèdent de cette logique. C’est dire qu’on pourrait très légitiment envisager leur éradication avec la revivification prochaine de la religion, en rapport avec la mission du Mahdi (retour de Jésus fils de Marie). Au demeurant, l’enjeu est le même qu’il s’agisse du sida, de Ebola, du réchauffement climatique ou des catastrophes naturelles (tremblements de terre, volcans, etc.) – c’est le même combat !!!
    https://docs.google.com/document/d/1cFGTEkjLTiYuYNK_3852GvrTXSp7cVLycdy0HSXzb-A/edit?usp=sharing

    DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
    Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
    Pédiatre à Thiès
    Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan – Bienfaisance (Thiès).

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