L’ascosen aux jeunes jallarbistes du Meej: « Ce ne sont pas vos insultes ni celles de politiciens périmés, nihilistes qui nous arrêteront »

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A la guerre comme à la guerre ! l’Ascosen apporte la réplique au mouvement des élèves et étudiants jallarbistes (Meej) qui a sorti vendredi un communiqué pour s’en prendre à Momar Ndao. Répondant point par point aux interpellations du Meej, les partisans de Momar Ndao n’ont pas manqué de jeter des pierres dans le jardin de Abdoulaye Bathily qu’ils qualifient de « politicien périmé et nihiliste ».

Organisation de la société civile défendant les consommateurs, L’Ascosen ne veut pas tomber « dans une querelle stérile avec des gens que les Sénégalais connaissent de par leur nihilisme et leur négativisme ». Mais les partisans du président Momar Ndao, suite à la sortie du mouvement des élèves et étudiants Jallarbistes (Meej) contre ce dernier, se sont fendus d’un communiqué hier, pour apporter des éclairages à l’opinion. Répondant point par point aux interpellations du Meej, le bureau national de l’Ascosen affirme : « Momar NDAO n’a jamais été prestataire à la Sénélec ».

Aussi, pour les consuméristes, c’est une « affirmation fausse et grossière » de dire que Momar Ndao n’a commencé à attaquer la Sénélec qu’en 1998, après le limogeage de son frère. Car, pour eux, c’est en juillet 1993 que l’ex-directeur El Hadji Ibrahima Ndao a quitté la direction de la société. S’agissant de son passage au Conseil d’administration de la Sonatel, l’Ascosen souligne que son président n’a pas été coopté comme l’affirment les jeunes « jallarbistes », mais « nommé par décret du président Abdou Diouf », sur la base de la loi de 1990 sur les sociétés nationales. Soulignant que les dispositions de cette loi ont été reprises par la loi de 1998 sur la réforme hospitalière, les consuméristes soutiennent que c’est à ce titre que Momar Ndao siège au Conseil d’administration de l’Hôpital général de Grand-Yoff.

Quant aux « affirmations gratuites concernant les magasins qui seraient financés par l’organisation internationale des consommateurs », l’Ascosen note que n’étant pas membre de cette organisation, elle ne peut pas être financée par cette dernière. Contrairement au doute émis par le Meej par rapport à ses offres de services lors de l’affaire Me Sèye, les camarades de Momar Ndao se disent « très fiers » du « rôle » qu’il a joué et de son « engagement » dans ce dossier où il s’est engagé de par ses compétences. Et pour eux, c’est toujours pour « ses qualités » qu’il a été retenu comme membre du Conseil économique et social et du Conseil des infrastructures.

D’ailleurs, pour cette dernière structure, l’Ascosen souligne que contrairement aux déclarations du Meej, qu’elle a été mise en place « par Décret 2004/14 du premier mars 2004, bien avant que Monsieur Karim Wade ne soit dans le gouvernement ». Pour les subventions de l’Artp, les consuméristes notent qu’il s’agissait de financer l’organisation de réunions de sensibilisation et d’information des consommateurs et que l’Artp payait directement aux prestataires et non aux associations de consommateurs. D’ailleurs soulignent-ils que ces contrats sont suspendus depuis l’arrivée du nouveau Directeur général.

Aux « jallarbistes » qui somment Momar Ndao de dire combien il gagne dans ses différentes fonctions, l’Ascosen leur demande de dire combien gagnait leur secrétaire général « en tant que ministre de Diouf et Wade, magistère durant lesquels, il n’a laissé aucune trace ». En fin, l’association des consommateurs affirme que Momar NDAO qui a quitté le Parti socialiste depuis 1994 et le Rp de Mamoune Niasse en 2003, ne milite actuellement dans aucun parti politique. Dès lors, elle conclut son communiqué en ces termes : « Cela fait vingt et un ans que l’Ascosen se bat contre de lécheurs d’entreprise et de politiciens de votre trempe pour défendre ses convictions.Ce n’est pas vos insultes ni deux ceux qui sont payés par les puissances d’argent et ceux de politiciens périmés nihilistes qui nous arrêteront ».

Mbaye THIANDOUM

lasquotidien.info

1 COMMENTAIRE

  1. A ces consuméristes à la gomme
    Il est de ces consuméristes qui devraient cesser de parler au nom des sénégalais dont ils n’ont cure des préoccupations réelles. Ces mercenaires ont récemment mis sur pied une bande dénommée ENAC que l’on peut logiquement appeler « Entente Nationale des Associations sur le dos des Consommateurs ».

    Aucun sénégalais sérieux, victime, ou soucieux du minimum des souffrances de ses compatriotes, ne se reconnaitrait dans ces soi-disant associations :

    – telle que l’UNCS de Jean Pierre Dieng fondée sur les traces du PDS et sur les conseils de la non moins Viviane Wade qui n’a jamais eu le moindre respect pour les sénégalais qui l’ont pourtant adoptée,

    – telle que SOS Consommateurs dirigée par un politicien de bas étage comme Massokhna Kane,

    – ou encore telle que Ascosen dirigée par un chasseur de primes comme Momar Ndao que l’on retrouve toujours quelque part dans la marmite de toutes les sauces cuisinées par Abdoulaye Wade.

    D’autres pseud-associations se sont créées par intérêt purement personnel et pour bouffer sur le dos des pauvres consommateurs

    Ces mercenaires sont en réalité chargés de détourner les consommateurs vers de faux problèmes, vers de fausses cibles, …… Ces associations font habituellement semblant d’élever le ton, de simuler des négociations, et de trouver des pseudo-accords qui ne règlent aucun des véritables problèmes des consommateurs.

    Il suffit d’ailleurs de voir comment ce type d’association est financé en catimini pour se convaincre de la supercherie, c’est-à-dire par des dons en nature provenant de certains corrupteurs, ou des missions fantoches pour ou avec certaines autorités accompagnées de perdiems mirobolants, ou encore avec des deniers publics provenant de la présidence ou provenant d’entreprises publiques telles que l’ARTP.

    Lorsque par exemple l’Etat, par l’intermédiaire de l’ARTP, suce les consommateurs avec une taxe RUTEL ajoutée sur le coût de toutes les opérations téléphoniques et internet, une taxe de 2 % d’abord, on comprend dès lors pourquoi ces consuméristes à la gomme n’évoquent même pas l’idée de porter plainte contre leur bienfaiteur qu’est l’ARTP, encore moins contre la présidence qui en a la tutelle et qui valide cette corruption déguisée. Et contre cette taxe, ces consuméristes appellent curieusement à observer une journée sans téléphone, une action qui bien sûr n’impactera que les victimes de cette agression fiscale, à savoir les opérateurs téléphoniques eux-mêmes obligés d’appliquer une telle décision, ainsi que leurs abonnés qui payeront plus chers une fois de plus. Il n’est donc pas surprenant qu’avec une telle complicité de ces associations composées de chasseurs de primes qu’elle sucre tous les mois, que l’ARTP puisse porter ensuite aussi facilement cette taxe à 5 %.

    Lorsque l’ARTP et la Présidence de la République choisissent d’offrir à une entreprise étrangère appelée Global Voice Group près de 60 milliards par an (300 milliards sur un contrat de 5 ans), provenant en majorité de sénégalais de l’extérieur qui aident à survivre leurs parents restés au Sénégal, lorsqu’il est de notoriété publique que Global Voice Group est une entreprise voyou qui ne propose ses services qu’aux régimes les plus corrompus ou les plus illégitimes, ces guignols de consuméristes n’y trouvent rien à redire hormis de porter plainte, non pas contre les voleurs qui dépouillent les sénégalais de 2 fois 300 milliards, mais contre la Sonatel parce qu’elle refuse de se poser en simple victime d’une telle arnaque grosse, une arnaque comme toutes celles auxquelles se livrent quotidiennement un président cleptomane et insatiable, mais qui n’oublie cependant pas d’arroser au passage ces associations d’alimentaires sans vergogne.

    Nous sommes habitués aux agitations sélectives et sans lendemain de ces associations. Lorsque la clameur populaire et la tension s’élèvent sur un sujet donné comme la flambée des prix des denrées, comme les pénuries de gaz ou de carburant ou de certaines denrées, comme les hausses successives et vertigineuses du prix de l’électricité qui s’accompagnent paradoxalement de la grande raréfaction de cette électricité, ces associations sont activées par des commanditaires pour monter au créneau, en réalité pour canaliser cette clameur, pour faire baisser la tension, pour endormir les consommateurs, les orienter au besoin vers d’autres causes ou coupables, faire mine de négocier pour eux, avant de parvenir comme d’habitude soit à rien du tout, soit à des explications stupides, soit à un pseudo accord sans impact.

    Lorsque Momar Ndao tente de répondre à Abdoulaye Bathily au sujet de l’absence de plainte contre la Senelec malgré tous les dégâts parfois mortels qu’elle cause quotidiennement aux populations depuis près de 10 ans, il pousse le ridicule si loin en rappelant à Bathily qu’il avait justement porté plainte contre la Senelec ………………. en 1993. Rien que cela ! Donc depuis 18 ans, de l’avis de Momar Ndao, la Senelec n’a commis rien d’aussi répréhensible que les quelques heures de dysfonctionnement ou suspension des services de la Sonatel. Mais comment s’étonner de cette attitude de Momar Ndao, un fraudeur épinglé par la Senelec en 1999, et qui à ses heures perdues se fait passer pour un expert en balistique pour le compte du commanditaire de l’assassinat de Maître Seye. Où sont ses autres fameuses plaintes qu’il annonce tout le temps pour faire du cinéma, endormir les plus naïfs, et mériter ses différents cachets à la présidence, à l’Artp, au Conseil Economique et Social, etc….. ?

    Quant à Massokhna Kane, inutile de s’attarder sur son cas. Cet avocat de bas étage doublé d’un politicien de caniveau se révèle suffisamment lui-même et tristement aux consommateurs. On se souvient de ses pleurnicheries auprès du premier bourreau des consommateurs, Abdoulaye Wade himself, parce que Modou Diagne Fada ne lui avait remis que 500.000 f pour sa part sur les 50 millions remis par Wade pour leur soutien aux élections législatives boycottées justement par plus de 80 % des consommateurs. Inutile d’évoquer ses différentes contributions destinées à dédouaner son bienfaiteur chauve et chef de parti au sujet des malheurs des consommateurs. Parfois c’est même avec une virulence inouïe que ce consumériste alimentaire s’en prend aux consommateurs qui se risquent à accuser le régime qui nourrit Massokhna Kane

    Nous pouvons passer en revue les contradictions de chacun de ces mercenaires de consuméristes, mais fort heureusement très peu de sénégalais sont encore dupes face à ces chasseurs de prime. Les crises que traversent les pauvres consommateurs sont nombreuses et croissantes de jour en jour. Leurs causes vont de la pression fiscale d’un état qui multiplie son train de vie princier sur le dos des pauvres contribuables, à la corruption généralisée sans commune mesure dans l’histoire, en passant par un affairisme dégueulasse qui débute par la famille du président elle-même et leurs larbins. Ces causes sont bien connues de ces associations alimentaires, mais les combattre ou dénoncer leurs auteurs ne les arrange pas car elles en bénéficient directement ou indirectement.

    Ces consuméristes à la gomme peuvent s’ils le veulent s’exprimer au nom de leurs familles qu’elles nourrissent avec leurs ribas, mais nous ne les laisserons plus s’exprimer au nom des consommateurs et véritables victimes qui tôt ou tard décideront de prendre eux-mêmes leur destin en main, à l’image des marchands ambulants à qui les alternoceurs ont voulu retirer leur maigre gagne-pain sans leur proposer de solution de rechange sérieuse. La force sera le seul langage que comprendront ces vautours au sommet et leur vieux maître.

    MARVEL

    [email protected]

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