Le candidat Macky Sall avait déjà donné une idée claire de quel président il serait, une fois élu. (Par Mody Niang)

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Ils prétendaient, son camp et lui, avoir visité sept à huit mille (8000) villages et hameaux et parcouru 80 000 kilomètres. Pas seulement. Ils ont dormi avec les villageois et partagé leurs maigres repas. Pendant trois ans quelques mois, ils se sont enquis ‘’consciencieusement’’ des besoins et des préoccupations prioritaires de leurs hôtes. Forts de ces précieuses informations, ils ont pris le temps d’élaborer leur programme de campagne électorale : le fameux ‘’Yoonu yokkute’’. Avec ce programme lourd de promesses alléchantes et d’engagements solennels attractifs, le candidat Macky Sall est admis au second tour puis élu confortablement quatrième Président de la République du Sénégal, au détriment du vieux président-politicien, dont les Sénégalaises et les Sénégalais en avaient vraiment marre des plaies béantes et puantes de sa longue gouvernance meurtrie.

Le 2 avril 2012, le tout nouvel élu était donc officiellement installé dans sa fonction de quatrième Président de la République du Sénégal, et ses compatriotes l’attendaient à l’œuvre, pour nombre d’entre eux avec un grand optimisme. N’était-il pas né après les indépendances, comme le souhaitaient beaucoup de Sénégalaises et de Sénégalais ? Dans un peu moins de huit (8) mois, il va boucler son mandat de sept (7) ans. Entre-temps, son ‘’Yoonu yokkuté’’, fruit de trois fois le tour du Sénégal, qui n’est donc pas tombé du ciel, a curieusement cédé la place au ‘’Programme Sénégal émergent’’ (PSE). Ce choix singulier était déjà le signe de ce qu’allaient devenir ses promesses et engagements. Ils seront pratiquement tous reniés et sans état d’âme. Je ne m’y étendrai pas, les reniements étant suffisamment connus, chantés qu’ils sont par les enfants et même par les oiseaux. Pour ne donner qu’un exemple, le reniement le plus insoutenable, c’est qu’il livre sans état d’âme le pays aux pilleurs de deniers publics, aux corrompus et autres fraudeurs de toutes sortes, qui ne se font naturellement pas prier, sûrs qu’ils sont de l’impunité totale. Je passe sur tous les nombreux autres reniements, même sur ce mandat qui devait passer de sept (7) à cinq (5) ans. En tout cas, en matière de wax waxeet, il dépasse d’un bon cran son vieux prédécesseur et ’’ex-père’’. Et ce n’est pas rien.

Aujourd’hui, après plus de six ans de gouvernance tortueuse, on sent donc la déception, la profonde déception chez nombre de compatriotes qui lui avaient donné avec enthousiasme leurs suffrages. Pour ce qui me concerne, cette déception ne m’a jamais frôlé car je n’attendais rien de lui. Je me suis dit très tôt que celui qui a fréquenté de très près le vieux président-politicien pendant huit ans et quelques mois, exercé à ses côtés de très hautes fonctions, en héritera forcément des tares, celles de son immonde gouvernance qui nous  a empesté l’existence pendant douze longues années.

Rappelons-nous que, le samedi 30 mai 2008, veille du lancement officiel des Assises nationales au Sénégal, le Président Wade rentre de voyage du Japon. Dès sa descente d’avion, il préside une réunion dans le Salon d’honneur de l’Aéroport international Léopold-Sédar-Senghor, entouré des principaux ténors de son enclos politique. Il commence par remercier tout ce beau monde pour les différentes initiatives prises, afin de contrer la tenue des importantes rencontres citoyennes qu’allait présider le valeureux Pr Amadou Mahtar Mbow. Après avoir copieusement cloué au pilori ce dernier et ses compagnons, il donne la parole à ses courtisans qui rivalisent d’ardeur à faire état des initiatives prises. Quand arrive le tour de Macky Sall, alors Président de l’Assemblée nationale, il invite les Libéraux et leurs alliés à rester  sereins et à dépassionner le débat, pour éviter surtout les dérapages et les maladresses de langage. Ce serait faire de la publicité gratuite aux Assises, ajoute-t-il, avant de poursuivre son argumentaire en ces termes : « Notre position officielle est qu’on n’y va pas, donc, selon moi, il faut bannir le mot ‘’Assises’’ de notre vocabulaire. En parler, c’est donner l’impression d’être touché par celles-ci. Il faut éviter de leur donner un impact qu’elles ne sauraient avoir. » Bannir le mot « Assises » de leur vocabulaire, comme si « Assises » était synonyme de peste ! C’est bien Macky Sall, alors au cœur du régime libéral, qui tenait ces propos traduisant sa position par rapport aux Assises nationales, dont en parler seulement devenait un délit passible de la Cour d’Assises.

Rappelons encore que  – puisqu’avec cet homme il faut toujours rappeler –, éjecté de la confortable Présidence de l’Assemblée nationale en novembre 2008, il crée son parti et rejoint l’opposition. Sept à huit mois après, le 29 mai 2009 exactement, il vient signer, au siège des Assises nationales, ‘’la Charte de gouvernance démocratique ». Dès le lendemain, il déclare ‘’avoir signé avec réserve’’ la Charte, à la grande surprise des membres du Directoire national des Assises comme des parties prenantes qui étaient présentes au moment de la signature. Il fut formellement démenti par qui de droit. Il le sera encore publiquement à l’occasion de deux événements récents. Le 3 juin 2018, Monsieur Mamadou Lamine Loum, ancien Premier Ministre et vice président des Assises nationales, est l’invité de ‘’Grand Jury’’ de la RFM. A l’occasion, l’animateur, M. Mamoudou Ibra Kane, revient sur la fameuse réserve de Macky Sall. M. Loum lui fit cette réponse sans équivoque : « Le Président Macky Sall fait partie des premiers signataires de la ‘’Charte de gouvernance démocratique’’ le 29 mai 2009, soit cinq jours après la restitution des travaux des Assisses nationales, soit bien avant l’immense majorité des parties prenantes, associations et personnalités qui étaient membres des Assises. J’étais présent à la séance de signature. » Afin que nul n’en ignore, M. Loum ajouta, formel : « Le protocole de signature n’ouvre pas droit à une possibilité de réserve. »

Environ une semaine après, le 9 juin 2018, se tenait le dixième anniversaire des Assises nationales. Interrogé en marge de cette commémoration sur la supposée réserve de Macky Sall par rapport à sa signature de la ‘’Charte de gouvernance démocratique’’ desdites assises, le Président Mbow répond d’abord que « toutes les parties prenantes avaient approuvé sans réserve les conclusions des Assises nationales ». Il ajoute que la ‘’Charte de gouvernance démocratique’’, elle aussi, « a été adoptée mot à mot (et que) tous ceux qui (y) ont adhéré l’ont signée sans aucune réserve ».

En marge de la présentation du premier tome de ‘’Conviction républicaine’’, le président-politicien revient sur cette fameuse signature de la ‘’Charte’’, comme si elle le suivait pas à pas. Il précise : « En la signant, j’ai dit au Président Mbow que tout ce que la ‘’charte’’ pose m’agrée. Mais  il y a un point sur lequel je dois marquer mon désaccord, c’est la nature du régime politique. Si c’est un régime parlementaire, moi, je n’y crois pas et donc, je ne peux signer un régime parlementaire ». Mais, il avait déjà signé ! Et puis, qui lui a jamais demandé de signer un régime parlementaire ? C’est pourquoi, le Président Mbow l’a immédiatement rectifié en lui précisant nettement que la ‘’Charte de gouvernance démocratique ‘’ « ne pose pas le débat ».

Voilà donc quelqu’un qui émet des réserves sur un document qu’il n’a pas auparavant lu, qui manque donc notoirement de rigueur ! C’était quand même grave pour un futur Président de la République ! En outre, tout le monde savait que cet ‘’ex-fils’’ du vieux président-politicien ne pouvait opter en aucun cas pour un régime parlementaire. Un tel régime suppose le partage du pouvoir. Or, lui, c’est connu, n’est point pour le partage du pouvoir. Il en a donné à suffisance la preuve depuis le 2 avril 2012. Il se plaît dans son statut de super président concentrant tous les pouvoirs, un président buur et bummi, un président NINKI NANKA écrasant tous les autres pouvoirs.

On rappellera aussi que, entre les deux tours, il s’est précipitamment rendu chez le Président Amadou Matar Mbow pour solliciter le soutien des Assises nationales contre son engagement formel à en appliquer toutes les conclusions s’il était  élu. Le Président Mbow lui fera comprendre alors qu’il ne pouvait pas prendre seul une telle décision et lui proposa de prendre l’engagement devant le Comité national du Pilotage (CNP) des Assises. Celui-ci est convoqué et le candidat Sall réitère fermement devant ses membres son engagement : s’il est soutenu par les assises nationales et qu’il soit élu, il  appliquera lesdites conclusions. Le 25 mars 2012, il est confortablement élu avec 65 % des voix. On connaît la suite : sa gouvernance est tout le contraire des dispositions des conclusions des Assises nationales, tout le contraire des recommandations de la ‘’Charte de gouvernance démocratique’’, à mille lieues du Projet de Constitution de la Commission nationale de Réforme des Institutions (CNRI).

Aujourd’hui, il a le toupet de nous jeter à la figure  que « la charte des Assises n’est ni la Bible, ni le Coran, ni la Thora ». Ce n’était pas ce qu’il avait dit devant le Président Mbow, ni devant le Comité national de Pilotage des Assisses entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012. Il n’a jamais cru aux Assises nationales ni à leurs recommandations pertinentes, les observateurs avertis le savaient déjà. Sa ‘Charte’’ ne pouvait donc être, pour lui, « ni la Bible, ni le Coran, ni la Thora ». Sa préoccupation, la seule, c’était de se faire élire, quitte à tromper tout le peuple et il l’a effectivement roulé dans la farine. Il aurait dû, s’il était vraiment honnête, se passer de la mise en place de la CNRI, composée d’éminentes personnalités de divers horizons. Il savait parfaitement qu’il n’appliquerait jamais les recommandations qui allaient lui être proposées. D’ailleurs, dès qu’il les a reçues, il a déclaré, sans aucun respect pour les auteurs, qu’il en prendrait ce qu’il en jugerait bon, laissant d’emblée de côté des thèmes majeurs comme la nécessaire refondation de l’Etat, la neutralité de l’administration, la nomination aux postes stratégique après appels à candidatures, le patriotisme économique, etc. Il a laissé ensuite son conseiller spécial chargé des questions juridiques – devenu entre-temps Garde des Sceaux Ministre de la justice – et les morveux de l’APR traiter de tous les noms d’oiseaux le Président Mbow et les autres membres de la Commission, alors qu’aucun d’entre eux n’avait même pas encore lu le Rapport. C’est le même jour qu’il lui a été remis, que les premières critiques ont fusé.

En France, le Président Emmanuel Macron a commencé, dès qu’il a été officiellement installé dans sa fonction de Président de la Républiques, à mettre en œuvre les réformes qu’il avait promises. Des réformes sensibles et risquées, que ses prédécesseurs s’étaient bien gardés de mettre en œuvre, ou ont abandonnées en chemin, dès les premières escarmouches des organisations syndicales. Ce Président-là en est vraiment un, un pour lequel la parole donnée et les engagements pris ne sont pas du vent. Il ne livre pas son pays aux pillards de deniers publics et son épouse ne le tient pas en laisse. Elle connaît parfaitement le rôle protocolaire que lui confère son statut de Première Dame et s’y tient strictement. Le Président français ne perd pas, non plus, son temps précieux dans des bains de foules, des poses de premières pierres et des inaugurations folkloriques d’infrastructures parfois insignifiantes. Il trouve aussi peu honorable pour sa haute fonction, de faire dégager des maires de deux grandes villes pour y faire élire son frère et son oncle (s’il en a). En particulier, il n’invente pas de vils subterfuges  avec la complicité des corps de contrôle de l’Etat et la Justice pour se débarrasser d’adversaires qui pourraient constituer des rivaux sérieux lors de la prochaine élection présidentielle. Lui, comprend que c’est le bilan qui fait la différence et s’emploie à le bonifier de jour en jour, plutôt que de dissoudre son temps précieux dans des manœuvres politiciennes et d’utiliser l’argent du contribuable pour acheter des consciences. Le voudrait-il d’ailleurs, qu’il échouerait lamentablement, car la France est un pays sérieux, une grande Démocratie, avec une opinion forte, vigilante, clairvoyante, qui suit pas à pas et sans concession la mise en œuvre des engagements qu’il avait solennellement pris pendant sa campagne électorale.

Mody Niang

Dakar, le 11 juillet 2018

 

12 Commentaires

  1. Revoilà l’éternel aigri, rancunier à la haine tenace . la diarrhée verbale n’avait pour but que de convoquer le passé pour justifier le présent.
    Sa technique est très simple , il développe en insérant par endroit des piques à Wade. ce qui est à la limite un manque de probité intellectuelle. Il avait disparu de la circulation et on espérer que cela allait être définitif et nous épargner ces longues et ennuyeuses complaintes

  2. Mayday vous êtes cancéreusement minable. Dis-nous ce que vous avez pu lire de cette contribution qui dénote la haine?
    Ma foi le rappel est allègrement pédagogique n’en déplaise à votre égo. Essayez de contredire ce que dit M. Niang oubien foutez-nous la paix. Si votre mentor ne dépend que de vous pour entretenir un débat contradictoire visant ne serait-ce qu’à convaincre ou informer l’opinion c’est peine perdue.

  3. Tout le contraire de ce que la majorité des français pensent de Macron.
    Macky a promis et à déçu,d accord mais c’est quoi la solution à présent ?
    Faut il remettre en place les mêmes et puis se plaindre 6 mois après.Les mêmes causes vont reproduire les mêmes effets.
    Parlez nous alors des prétendants ,ceux là même qui se disent propres ,patriotiques,qualifiés pour le job,et tout comme Macky font le tour du pays avant de disparaître à jamais .
    Ils font leur show comme Macky ,mangent avec peine avec les villageois,dorment difficilement avec eux juste le temps de boucler la boucle.
    Regardez bien l
    Opposition et dites nous qui est différent de Macky Sall,qui a fait quoi pour mériter ce poste.Les enjeux sont différents,on parle de pétrole set de gaz au Sénégal ,ce pays où on tue ,on sacrifie des enfants pour le pouvoir.Alors attention à ces vendeurs d illusion et posons les bonnes questions à nos prétendants .
    Qui sont ils?
    Ils font quoi pour vivre,pour financer leur parti?
    Existe t il une démocratie interne dans leur parti?
    Respectent ils les chartes qui régissent les partis politiques?
    Ou sont scolarisés leurs enfants pendant que les sénégalais sont toujours en grèves
    Ou se soignent ils,leur famille aussi?
    Ont ils les investissements dans notre pays.
    Les réponses nous aideront sûrement à connaître qui est qui.
    Ces coalitions politiques sont de l arnaque ,juste pour faire parti l élu et éclater le lendemain .
    Il nous faut savoir qui est devant et ce qu il vaut.
    Wa Salam

    • Alba, vous avez dit l’essentiel. je salue votre volonté persistente, de mettre en garde contre les illusions, les faux choix, les distractions…… peu de gens l’ont exprimée aussi clairement dans nos médias et réseaux sociaux. meme les contributeurs vers qui nous nous tournons d’habitude semblent avoir baissé les bras sur ce sujet. nous attendons tous un sauveur, un choix binaire facile, macky le prostitué fenkatt(menteur), compléxé, corrompu et corrupteur, ou {idi le psikopath, sonko le partisan irrationel mais connvaincu, aguibou le pion téléguidé et probable choix de la métropole}, je ne parle pas du voleur fils de vieux voleur, et du maire milliardaire-et gestionnaire de fonds politiques.
      Cette incapacité à faire masse critique autour des solutions courageuses est inquiétante et symptomatique. parce que, qu on le veuille ou non, il faudra construire/travailler la solution, c est le seul moyen. et il est presque trop tard pour le faire. Dans un pays normal, une democratie saine, le choix naturel aurait déja émergé parce que des electeurs exigeants auraient été la norme et non l’exception, parce que des éducateurs doués et conscients auraient expliqué, débattu, mis en relief, interrogé, critiqué, mis à nu, toutes les propositions politiciennes de tous les bords. on connait déja Macky et on connait aussi l’ alternative{psikopath, partisan, cheval de troie} telle qu’elle se presente aujourdhui. ce qu on ne connait pas c est le reste. il faut faire le travail, esperer que quelqu’un de vrai emerge, et aider ce quelqu’un.

    • et donc il faut maintenir Macky Sall d’après vous car les autres ne sont pas meilleurs que lui c’est pathétique comme raisonnement en face les autres ne valent rien meme si je suis nul et incompétent il y a pas meilleur que moi
      C’est la tactique qu’utilise Macky Sall j’exile certains j’emprisonne d’autre et je dénigre les autre comme tu le fais

    • Macky est un sentimental, lorsque c’est difficile, qu’un dossier est très compliqué, je demande qu’on me transfère les dossiers, mon mari est sentimental et sensible, faut pas lui donner les dossiers lourds », avait confié la Première Dame à un journaliste de l’Express cité par nos confrères.
      NO COMMENT

    • S’il est clair que Macky Sall est une calamité pour le pays, ce que nous devons chercher à présent c’est celui ou celle qui affiche un profil acceptable pour devenir président. Pour éviter de se perdre dans des considérations théoriques souvent ennuyeuses et peu productives, OSONS dire que le sénégal est tenu de bout en bout par un systeme qui luttera sans répit pour sa survie et le maintien de ses énormes privilèges . Ce syteme tenu et animé par :
      la classe politique et ce qu’elle a engendré ( vieux militants, jeunes, femmes…)
      les confréries financées et entretenues par l’argent du contribuable
      les affairistes et businessmen qui ne payent pas d’impots
      IL NOUS FAUDRA QUELQU’UN QUI N’A JAMAIS APPARTENU A AUCUNE DE CES CATEGORIES.
      a défaut de cela, nous dégageront Macky pour un autre élément du systeme qui fera pire que macky comme lui a fait pire que Wade.

  4. Tout a fait fausse et inexacte approche d’une réalité toute autre. Il a rempli quasiment toutes ses promesses faites en campagne en seulement six ans dont la fin des délestages cauchemardesques de courant, l’électrification et l’hydraulique rurales, la fin de l’impunité et la reddition des comptes, une gestion sobre, rationnelle et vertueuse, augmentation de la pension de retraite, amélioration du pouvoir d’achat, les infrastructures, baisse du loyer et de la fiscalité sur les revenus, routes , hôpitaux, écoles, désenclavement, logements sociaux et bien d’autres qu’il serait trop long d’énumérer ici. A César, rendons ce qui appartient sans conteste à César et arrêtons la désinformation d’une réalité élogieuse et patente, probité intellectuelle et honnêteté exigent

  5. Merci grd Mody. Tu nous a bcp manqué ces derniers temps.
    J’ajouterai que l’inintelligence de macky se révèle par son zèle à copier tout de wade, même l’usage des répondeurs automatiques dont sa présence au palais aurait dû suffire, pour le convaincre de l’inéfficacité.
    Ce n’est pas nous autres qui sommes un tant soit peu éduqués, que tes répondeurs automatiques à la cervelle qui dépasse à peine celle d’un petit poisson, doivent prendre leur temps avec.
    Mais puisque t’es tellement nul, pour avoir penser que tes méthodes allaient aboutir, cela ne surprend point.
    Karim lui au moins a eu la chance d’être libre, toi et ta famille entière vont mourrir en prison. Quelle déchéance pour quelqu’un qui n’avait point mériter ce que son peuple fit pour lui, dans le seul but de dire non à Wade qui avait fait bcp moins que toi en scandales.
    Jules Diop avait annoncé à Karim son séjour carcèrale prochaine, alors que ce dernier était ministres des cieux et de la terre. Jules n’est point guissanèkat, ce devrait être la conséquence logique que tu as chamboulée par ta nullité.
    Toi, tes amis et ta famille occuperons sous peu vos places à reubeus. Meu’nta diaas, comme jules le disait à karim.

  6. Nous avons un régime de menteurs d’hypocrites aidé en cela par une presse menteuse et une société civile hypocrite. C’est Sur la base de manipulations de mensonges que ce régime est arrivé au pouvoir et c’est sur cette même base qu’il veut se maintenir au pouvoir. Ces gens, même pas un an au pouvoir, crient partout à qui veut l’entendre qu’ils ont réglé le problème de l’électricité. Je pense qui peut le plus peut le moins, s’ils ont une baguette magique qui leur avait permis de régler l’électricité qu’est ce qui les empêchent donc de régler le pb de l’eau d’autant plus quand ils venaient au pouvoir personne ne parlait de pb d’eau. Donc cette pénurie d’eau ne devrait se poser s’ils étaient compétents. Tout cela, pour vous montrer les mensonges de ce régime sur la résolution des problèmes l’électricité. Ils ont trouvé en place un plan takkal bien structuré et financé avec la mise en place du fond de soutien à l’énergie, axé sur trois points principaux : arrêt de certaines de machines pour défauts de maintenance depuis des décennies et les remettre dans le réseau au fur et à mesure, recours à la locations pour combler le déficit de production, sécurisation de l’approvisionnement en combustible, et la mise en place d’un programme de construction de nouvelles centrales comme kounoune 1 et 2, c6, c7 belair, la centrale à charbon de sendou etc.., en plus du renouvellement du réseau de distribution et de transport comme la boucle 90kv de dakar les sous stations de touba et de kounoune, le dispatching de keur massar etc… Voilà ce qui a permis de régler le problème de l’électricité avant que ce régime soit au pouvoir. C’est à cause de leur incurie de leur incompétence qu’il y a actuellement un pb d’eau actuellement car au lieu de s’atteler à ce problème dès leur arrivé au pouvoir, macky se met immédiatement dans une perspective de 2éme mandat en mettant en prison tous ses potentiels adversaires, en achetant tous azimuts les cadres du pds et ceux de l’opposition corrompus sans honte et dignité comme souleymane ndéné ndiaye ancien premier ministre de wade qu’on devrait fusillé à l’heure actuelle, Awa diop ancienne député, awa ndiaye, modou diagne fada, abdou fall ancien ministre etc…. Alors que tous les programmes que vous entendez actuellement parler le ministre Mansour faye, Macky sall les a trouvés en place. Il s’agit du programme de dessalement de l’eau de mer, keur momar sarr III, qui devraient permettre dakar et banlieues de ne pas connaitre cette pénurie si le régime actuel s’y avait attelé dès leur prise de fonction.

  7. Quel pays normal peut avoir comme président un gus qui a volé les maigres ressources de la nation pour se faire multi-milliardaire? A cela, vous ajoutez le faible niveau d’intelligence de l’homme, vous obtenez une recette pour enfoncer le pays dans la misère.

    Les gens élisent des voleurs avec un quotient intellectuel de mouton et s’attendent à ce que ce pays avance. C’est impossible. Et ce voleur a de surcroît une caisse noire bourrée de milliards à sa disposition.

    La première des solutions, c’est foutre ce cretin dehors et de voter pour quelqu’un qui est travailleur et qui a de la probité. Ces gens ne manquent pas, c’est Abdoul Mbaye et ça peut être Adjibou Soumare, et bien d’autres Sénégalais.

    Wasalam.

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