Le démantèlement du « Gang de l’autoroute » au menu de l’actualité

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XALIMANEWS : L’annonce du démantèlement d’un gang dont les membres opéraient sur l’autoroute Seydina Limamou Laye-Yarakh, à Dakar, est l’un des sujets les plus en vue dans les quotidiens de ce vendredi, nous informe l’APS. « Les braqueurs de l’autoroute », un gang de « redoutables coupeurs de route », a été démantelé par la police, rapporte Le Témoin quotidien, évoquant « une association criminelle composée de 15 personnes, en majorité des Guinéens (…) ». « Ils mettaient des pièges pour créer des accidents », précise Tribune. Le journal signale que 20 kg de drogue ont été également saisis sur les membres de ce gang dont le démantèlement fait suite à « de nombreux cas d’agression notés sur l’autoroute (…) ». Selon Enquête, « des armes » ont été également saisies lors cette opération de « nettoyage » de l’autoroute, intervenue, si l’on en croit Vox Populi, dans la nuit de dimanche à lundi, après que la police a arrêté « quatre des malfrats qui n’ont pas hésité à balancer le reste de la bande ». Les membres du gang ont été placés en garde à vue, fait savoir Sud Quotidien, Le Soleil s’intéressant, à ce sujet, à une déclaration du ministre de l’Intérieur. « La lutte contre l’insécurité va se renforcer », grâce à « de nouveaux commissariats prévus dans la banlieue » dakaroise, assure Aly Ngouille Ndiaye à la une du journal. A propos d’insécurité, Libération et L’As reviennent sur les deux morts enregistrés récemment à Keur Massar, une commune d’arrondissement de la grande banlieue dakaroise. Le premier parle du meurtre de Mariama Sagna, responsable locale du parti PASTEF (opposition), pour dire que la mère d’un des tueurs présumés « est dans le coup ». « Fatou Bintou Thiam a caché la télé volée chez la victime et organisé la cavale de son fils, Saliou Boye. Déférés hier, la maman, Ousseynou Diop et Khadim Guèye ont passé la nuit au commissariat de Guédiawaye en faveur d’un retour de parquet », écrit Libération. L’As annonce pour sa part que la douane sénégalaise a porté plainte dans l’affaire de la mort du contrôleur des douanes Cheikhou Sakho, chef de la Brigade spéciale des douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. « La direction générale des douanes, corps auquel appartenait le contrôleur Cheikhou Sakho, retrouvé mort par balle dans son véhicule à Keur Massar et dont les circonstances du décès ne sont pas encore élucidées, a décidé de porter plainte auprès du procureur avec constitution de partie civile », rapporte L’As. Il ajoute que les soldats de l’économie « veulent en savoir davantage » sur cette affaire. « Ils ont rejoint la famille du défunt qui a commis trois as du barreau de Dakar », à savoir Me Guédel Ndiaye et ses collègues Leîty Ndiaye et Moustapha Dieng, dans le cadre de cette procédure. Enquête profite de ces sujets brûlants de l’actualité pour parler de la communication sur les procédures judiciaires. « Le parquet à l’heure politique », affiche ainsi le journal, pour dire que le maître des poursuites « semble accorder plus d’importance à certains justiciables qu’à d’autres ». Dans ce cas et dans bien d’autres, la politique n’est jamais loin des quotidiens, dont trois titres majeurs s’intéressent à ce qu’il est advenu de la présidence du groupe parlementaire « Liberté et Démocratie », après que Me Madické Niang en a démissionné. « Wade confie les clés à Cheikh Bara Doly Mbacké », annonce à sa une le journal Le Quotidien. « Le pape du Sopi », l’ancien président Abdoulaye Wade, secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), « a porté son dévolu sur le député Cheikh Bara Doly Mbacké (…) » pour la présidence du groupe parlementaire « Liberté et Démocratie ». Walfquotidien rappelle que M. Mbacké a dirigé la liste départementale du PDS et de ses alliés lors des législatives passées. Ce faisant, « Wade récompense la ville religieuse, chasse gardée des libéraux, et maintient le statut quo au sein du groupe ». Du coup, analyse Le Quotidien, « Wade isole Madické (Niang) », un fidèle mouride qui a ses entrées à Touba et qui vient de se porter candidat à la prochaine présidentielle de février 2019, sans avoir obtenu l’aval de son mentor, d’où sa démission de la présidence du groupe parlementaire « Liberté et Démocratie ». Le journal rappelle par ailleurs que Cheikh Mbacké Bara Doly est « un des signataires du plan B à la candidature de Karim Wade », fils de l’ancien président, option sur laquelle s’appuie la perspective de Me Madické Niang. « Ainsi Wade semble ramener les frondeurs et, en même temps, affaiblir Madické », qui justifie sa candidature par le fait que celle de Karim Wade a été déclaré irrecevable par la justice, l’inscription du fils Wade sur les listes électorales ayant été rejetée. Le choix porté par Me Wade sur Cheikh Mbacké Bara Doly s’explique par « plusieurs raisons. D’abord, Serigne Cheikh Mbacké est un fidèle parmi les fidèles du pater de Karim. Ensuite, il est le pari gagnant pour asseoir l’électorat mouride », souligne de son côté L’Observateur.

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