Le directeur de l’ISRA souligne les acquis de la recherche

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Paris, 4 mars (APS) – Le Sénégal dispose des bases d’une ’’agriculture productive, compétitive et durable’’ grâce à l’existence d’une riche diversité génétique, a affirmé jeudi le directeur de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), Macoumba Diouf.

’’Aujourd’hui, on dispose d’une diversité génétique, c’est-à-dire d’une composition d’espèces ou de variétés tellement riches qu’on ne peut pas ne pas saluer le fait qu’on a les bases d’une agricole productive, compétitive et durable. (…)’’, a-t-il indiqué au cours d’un entretien accordé à l’envoyé spécial de l’APS.

S’exprimant à l’occasion du 47-ème Salon international de l’agriculture qui se tient depuis samedi à Paris, M. Diouf note toutefois, en paraphrasant le président Abdoulaye Wade, qu’’’il faut davantage que ces acquis soient diffusés’’.

’’Prenons le cas des variétés d’arachide. On vient d’en créer une dont le cycle est de 75 jours. Mais qui le sait ? Mais qui le sait, si ce ne sont les chercheurs eux-mêmes ? Est-ce que c’est pour les chercheurs ? Non, c’est pour les producteurs’’, a-t-il insisté.

Il appartient aux chercheurs de rendre disponibles les résultats des recherches qui ont été faites, a-t-il ajouté, déplorant le fait que l’ISRA n’a pas ’’aujourd’hui suffisamment communiqué’’ sur ce plan.

’’On n’a pas suffisamment communiqué. Mais je promets que ça va se faire’’, a-t-il relevé avant d’ajouter que ’’le commun des producteurs sénégalais a besoin de savoir que l’ISRA, il y a quelques mois, a pu finaliser la mise au point d’une nouvelle variété qui fait 75 jours et qui présente des rendements élevés’’.

’’Ils (NDRL :les producteurs) ont besoin de le savoir. Une fois qu’ils le sauront, l’ISRA a besoin de produire cette variété pour des quantités suffisantes pour les mettre à la disposition des producteurs pour qu’ils puissent les utiliser, parce que nous menons une recherche publique. C’est le contribuable sénégalais qui finance la recherche sénégalaise. Donc, il doit en être le principal bénéficiaire’’, a-t-il estimé.

Parlant des résultats des recherches menées par l’ISRA, il a indiqué que l’institut a ’’développé des variétés et des semences disponibles’’ pour les cultures maraichères, les espèces fruitières et forestières et les grandes cultures (arachide, mil, maïs…).

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