Le  »droit chemin » (çirâtoul moustaqîm)?, ou la  »voie des endurants’?’ – Une véritable panacée Par Dr Mouhamadou Bamba Ndiaye

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Un tel rappel n’est guère superflu, en cette ‘’fin des temps’’ (akhirou zamân) marquée par une crise des valeurs sans précédent, avec un brouillage de tous les repères. Et pourtant, au moins vingt fois par jour, tout Musulman récite la Sourate ‘’Al-Fatiha’’ dont le dernier verset est une prière adressée à Allah, le ‘’Seigneur des mondes’’, pour qu’Il le dirige sur la ‘’Voie droite’’ (Droit chemin), ‘’la voie de ceux qu’Il a comblé de ses bienfaits (les Prophètes et Saints) et non dans la voie de ceux qui encourent sa colère, ni celle des égarés’’. Auparavant Dieu lui a appris à Le louer par reconnaissance pour tous les bienfaits dont Il l’a comblés et l’a exhorté à L’adorer exclusivement et à solliciter son secours – telle est la quintessence de la Fatiha (1. Prologue ou L’Ouverture : 1-7 – Al-Fatiha). Ainsi, la Sourate ‘’Al-Fatiha’’ qui est un condensé du message coranique doit être la devise du Musulman – et le Droit chemin, la finalité de toute action de grâce (prière, jeûne, aumône, pèlerinage, etc.) ; en vérité, être sur le Droit chemin, c’est, entre autre, ne rien associer à Allah ; être bienfaisant envers ses parents ; ne pas s’approcher des turpitudes, ouvertement ou en cachette ; … pratiquer un commerce juste et équitable ; témoigner en toute justice et remplir ses engagements envers Allah [Toute la Charia entre donc en considération]. Voilà le chemin d’Allah dans toute sa rectitude, différent de tous les sentiers (voies hérétiques) qui écartent de Sa voie (6. Les Bestiaux : 151-153 – Al-An’âm)

En vérité, Dieu a donné à tout homme la possibilité de se diriger sur le droit chemin – qu’il soit reconnaissant ou ingrat (76. L’Homme : 2-3 – Al-Insân) ; et de ce fait, chacun est comptable de ses œuvres. Cependant, il n’est pas facile de se positionner sur la voie droite, du fait des très nombreux obstacles liés à l’épreuve (2. La Vache : 155 – Al-Baqarah). Oui, il ne faut pas se faire d’illusions, car la voie droite est, certes, une véritable panacée (remède à tous les maux), mais demeure la ‘’voie des difficultés’’ et requiert donc beaucoup de patience, de sacrifices et de générosité (90. La Cité : 4-20 – Al-Balâd). Et en plus des épreuves, il y’a un autre problème : c’est Satan – notre ennemi déclaré – qui s’est fixé comme mission de détourner les gens de la voie droite, en les empêchant de voir les bienfaits dont leur Créateur les a comblés et de Lui en rendre grâce (7. Al Araf : 10-18 – Al-Arâf). Et pour échapper aux pièges de Satan et surmonter tous les obstacles, il est souvent nécessaire de cheminer ensemble avec un vrai maître spirituel, faisant donc partie de ceux que Dieu a gratifié d’une immunité contre Satan et d’une autorisation de guider [d’appeler les gens sur sa voie] (42. La Consultation : 52-53 – Ach-Chûrâ) ; oui, il est quasi obligatoire de recourir à l’assistance d’un guide agréé pour une initiation spirituelle faite dans les règles de l’art (5. La Table Servie : 48 – Al-Mâ’idah).

Au demeurant, ‘’tous ceux qui sont sur la voie droite’’ constituent une seule et même communauté (soudée et solidaire) – celle des Justes (21. Les Prophètes : 48-92 – Al-Anbiyâ’) ; ainsi, toute personne sur le Droit chemin constitue, à lui seul, une communauté, puisqu’il est, en tout temps et en tout lieu, virtuellement avec Dieu, les prophètes, les anges et tous vrais croyants ; et ceux-là sont ceux qui sont assidus dans leurs prières qui endurent les épreuves et s’en remettent à Dieu, conformément au Coran :

(153) Ô les croyants ! Cherchez secours dans l’endurance et la prière, car Allah est avec ceux qui sont endurants. … (155) Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Annonce la bonne annonce aux endurants, (156) qui disent, quand un malheur les atteint : « Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons ». (157) Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde ; et ceux-là sont les biens guidés (sur le droit chemin). (2. La Vache : 153-157 – Al-Baqarah)

Et c’est dire aussi qu’en cette ‘’fin des temps’’ (âkhirou zamân), l’unité des musulmans souhaitée par tous ne peut se faire que dans la vérité, et donc dans cette voie droite, autour du Mahdi (l’Imam guidé par Allah), conformément à l’exhortation coranique :

(102) Ô les croyants ! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu’en pleine soumission. (103) Et cramponnez-vous tous ensemble à la ‘’Corde d’Allah’’ (hablillâhi) et ne soyez pas divisés ; et rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous : lorsque vous étiez ennemis, c’est Lui qui réconcilia vos cœurs ; puis, par Son bienfait, vous êtes devenus frères. Et alors que vous étiez au bord d’un abîme de Feu, c’est Lui qui vous en a sauvés. Ainsi, Allah vous montre Ses signes afin que vous soyez bien guidés. (3. La Famille d’Imran : 101-103 – Al-Imrân)

Oui, seuls ceux qui se conforment au Saint Coran sont les biens-guidés et donc ceux qui réussissent, comme l’a promis Dieu :

(1) Alif, Lam, Mim. (2) C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux, (3) qui croient à l’invisible et accomplissent la prière et dépensent [dans l’obéissance à Allah], de ce que Nous leur avons attribué. (4) Ceux qui croient à ce qui t’a été descendu (révélé) et à ce qui a été descendu avant toi et qui croient fermement à la vie future. (5) Ceux-là sont sur le bon chemin de leur Seigneur, et ce sont eux qui réussissent (dans la vie présente et future). (2. La Vache : 2-5 – Al-Baqarah)

DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE

Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar

Pédiatre à Thiès

Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan- Bienfaisance (Thiès)

Rétro confirmateur (Consolateur) du Mahdi, Son Éminence Serigne El Hadj Madior CISSE, fils spirituel de Serigne Babacar SY, khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif – le ‘’Sceau des Saints’’ et ‘’Christ de la Parousie’’ (Jésus fils de Marie revenu).

http://sites.google.com/site/missionmahdi/

http://sites.google.com/site/universitevirtuellelasagesse/

http://www.facebook.com/dr.bambandiaye/

5 Commentaires

  1. Ceci est très important !
    Car ce fondement-là engendre le fait de se différencier des gens de l’Enfer…Il est important de comprendre dans quel sens Allâh – Ta’âla – nous demande d’invoquer la droiture et surtout, de ne pas nous mettre parmi ceux qui ont encouru Sa colère et des égarés. Ceci nous amène à nous rappeler quelques paroles savantissimes sur l’explication claire et précise du verset concerné. Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) : « Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés »Coran, 1/6-7
    SHeikh Muhammad ibn ‘Abdel-Wahhab (rahimahullâh) dit dans le commentaire de cette parole que : « ceux qui ont encouru la colère (d’Allâh), ce sont les savants qui n’ont pas mis en application leur connaissance. Et les égarés, ce sont ceux qui ont pratiqué sans science. La première description est celle des Juifs, et la deuxième est celle des Chrétiens. » Ibn Taymiyyah a expliqué que le Prophète (sallallahu ‘alayhi Wa sallam) a dit : « Les Juifs ont encouru la colère (d’Allâh) et les Chrétiens se sont égarés. » Rapporté par at-Tirmidhî, Ahmad d’après ‘Adî Ibn Hâtim – Hadîth authentique
    Soufyân Ibn ‘Oueïna a dit : « Il fût dit que la perversité parmi nos savants est une ressemblance aux Juifs, et la perversité de nos ascètes est une ressemblance aux Chrétiens. »
    Plus d’un des anciens pieux disaient : « Prends garde à la discorde du savant pervers et de l’ascète ignorant, car ces deux discordes sont la discorde de tout causeur de trouble. »
    Ibn Taymiyyah ajoute que : « celui qui connait la vérité mais ne la met pas en application, ressemble aux Juifs. Et celui qui adore Allâh sans science, bien plus, avec exagération et polythéisme, ressemble aux Chrétiens »; D’après ‘Alî ou Hudhayfa (radhiallâhu ‘anhumâ), il est dit : « Les cœurs sont de quatre sortes : Un cœur dénudé éclairé par une lumière, tel est le cœur du croyant ; un cœur couvert, tel est le cœur du mécréant ; un cœur chaviré, tel est le cœur de l’hypocrite; et un cœur à deux penchants, l’un le poussant à la foi et l’autre le poussant à l’hypocrisie. Tels sont les gens qui ont mêlé des œuvres bonnes et d’autres mauvaises. »
    L’Imam Ibn Qayyîm al-jawziya a dit : Que penser de la « Fâtiha » car elle renferme toutes les significations du Livre d’Allâh, qui englobe l’indication de l’origine et des fondements des noms d’Allâh – Ta’âla – qui sont : Allâh, le Seigneur, le Très Miséricordieux, la confirmation du rassemblement, la mention des deux unicités : L’Unicité de la Seigneurie et l’Unicité de l’adoration, qu’Il soit loué dans la demande de secours et dans la demande de la guidance, et sa particularité par laquelle Il est loué, la mention de la meilleur des invocations sur ce qui est le plus utile et obligatoire, et que l’adorateur a le plus besoin. Et cela est la guidance vers le chemin des vertueux qui renferme la plus parfaite de Ses connaissances, de Son Unicité et de Son adoration, qui est la droiture [que l’adorateur] a jusqu’à la mort, et cela englobe les diverses catégories [de personnes] et fractions, celles gratifiées [par Allâh] pour leur connaissance de la vérité car elles l’ont appliquée, aimée et préférée, [à l’inverse de ceux] qui ont encouru la colère [d’Allâh] car ils ont dévié de la vérité après en avoir eu connaissance, [et à la différence] de ceux qui ce sont égarés, ceux pour qui la vérité a été voilée. La « Fâtiha » contient la confirmation du destin et de la loi, des noms et des attributs, du rassemblement et des prophéties, de la purification des âmes, de l’amélioration des cœurs, de la mention de l’équité et de la charité d’Allâh, et de la réplique faite à l’ensemble des gens de l’innovation et du faux. Véritablement, cette sourate contient une guérison par laquelle on y trouve un remède, et avec laquelle [on l’utilise] comme exorcisme des maux. La « Fâtiha » renferme la sincérité de l’adoration, la louange sur Allâh, le fait [de s’en remettre à Lui] dans la délégation des affaires qui toutes proviennent de Lui, la demande de Son secours, la confiance en Lui, l’imploration de l’ensemble de Ses faveurs, qui sont, la guidance vers ce qui amène les grâces et repousse les châtiments. Certes, [cette sourate] constitue l’une des plus puissantes guérisons qui se veut suffisante. Il a été dit : La partie de la « Fâtiha » qui sert à l’exorcisme est la suivante (traduction rapprochée) : « C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours. » [Coran, 1/5] Il ne fait pas de doute que ces deux phrases forment la partie la plus puissante de ce remède, vu qu’elles contiennent la remise complète en Allâh et la remise confiante en Lui, le recours [auprès de Lui] et la demande de secours, le besoin et la sollicitation, ainsi que la réunion du plus noble objectif qui est l’adoration du Seigneur Unique, et le moyen le plus illustre qui est l’imploration du secours d’Allâh dans Son adoration.

  2. Pour ne plus rater aucun nafla du mois béni du Ramadan, une nouvelle application ANDROID vous permettra de faire un suivi quotidien des différents NAFILAS à effectuer chaque nuit.
    Accompagné d’un didacticiel, elle vous permettra d’apprendre ou de réviser les différentes sourates qui composent ces nafilas.
    Allez sur Google Play (Play Store) et rechercher « nafilasapp » ou bien entrez le lien https://play.google.com/store/apps/details?id=com.dev.android.nafilas.free.main
    Bon ramadan à toutes et à tous.

  3. Yoonu Mustaqîm, de ku ci jaar euleug di nga moos taxamtiku.
    Le paradis commence dans la vie d’ici bà et continue éternellemnt au-delà.
    Sans Haîne+Entraide+Respect+Estimer l’autre même s’il est différent + le reconnaître & lui rendre grâce quand il vous a surclassé.
    L’enfer aussi commence ici-bàs et continue dans l’au-delà, c’est quand le musulman haît son propre confrère musulman.
    Soppante all human beings!
    Jarajeuf Ki wax: »Yâ mâlikal mulki yâ man jalla an qawadin, irham jamîhal warrâ… »

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