XALIMA NEWS – Interpellé dans l’affaire de profanation de tombe dans le cimetière municipal de Pikine, Saer Gningue est toujours en garde à vue au commissariat de police de ladite localité. Conduit Sur les lieux pour la reconstitution des faits, il a fait de troublantes révélations. « Je suis épuisé commissaire, aidez-moi. J’ai reconnu avoir remis en l’état trois tombes, de grâce pardonnez-moi », a indiqué le prévenu, dans les colonnes du journal l’Observateur. « Vous n’avez pas le droit de tenir en otage tout un pays. Dites-nous la vérité, montrez-nous la 4e tombe où le corps de la vieille dame a été exhumé », lui a martelé le commissaire de la police de Pikine. « Je sais que je suis démasqué, je vous demande pardon commissaire, ma famille est dans le désarroi », a répondu le fossoyeur, avant d’ajouter : « Ce n’est pas moi, c’est Niasse ». Selon l’Observateur, ces aveux partiels qui n’auront pas aidé à élucider totalement la série de profanations. L’ouverture d’une information judiciaire semble être la voie la mieux indiquée pour élucider cette affaire dans sa globalité.
Le fossoyeur Saer Gningue brise le silence : « Ce n’est pas moi, c’est Niasse »
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