XALIMA NEWS – 1700 médecins au Sénégal contre 25 000 au Maroc, c’est en croire que le gap entre le Sénégal et le Maroc en matière de santé est immense. La preuve par le nombre de médecins en exercice dans les deux pays. Selon le président de l’ordre des médecins du Maroc, Houcine El Maaouni, « le nombre des médecins en exercice au Sénégal est de 1 700 alors qu’il s’élève à 2 500 médecins au Maroc ». La différence est énorme ! En outre, le patron de l’ordre des médecins du Maroc souligne qu' »un millier d’étudiants marocains poursuivent leurs études au Sénégal ». C’était à l’occasion des journées sénégalo-marocaines de médecine générale pratique, qui ont regroupé 60 médecins spécialistes marocains et 200 sénégalais et a permis aux derniers nommés de bénéficier d’une formation médicale continue sans se déplacer.
Le Sénégal, 1er allié du Maroc en Afrique
Même si d’autres pays africains et ouest-africains en particulier attirent de plus en plus politiquement et économiquement le Maroc, le Sénégal est et demeurera le partenaire privilégié du royaume chérifien sur le continent. L’affirmation est de l’ambassadeur marocain à Dakar. « La particularité entre le Maroc et le Sénégal n’existe nulle part d’ailleurs. Le Sénégal reste et restera encore davantage le premier partenaire et premier allié du Maroc sur le continent africain. Nous y veillerons de très près (…). La volonté politique existe entre nos deux pays. Le Sénégal étant le premier partenaire du royaume du Maroc en Afrique, est aussi la première destination de nos investissements et le premier allié politique sur la scène continentale et internationale », a déclaré Taleb Barada dans un entretien avec le journal marocain en ligne « Les Echo.ma ». Se félicitant des relations particulières entre le Sénégal et le Maroc, le diplomate a évoqué les nombreux accords entre les deux pays. Des accords dans plusieurs domaines, qui, précise-t-il, ne nécessitent pas une ratification entrant en vigueur, dès la signature. Ce qui permet d’entamer directement le travail avec les différents partenaires gouvernementaux ou privés.
Source : Les Echos