Le Groupe Consultatif, que DIEU nous donne du concret

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Les 24 et 25 Février 2014, Paris sera la «palace » financière du Sénégal, d’un Sénégal qui doit se montrer dans le monde entier comme un pays émergent. Mais « dans le futur », un futur lointain (2035). Le plan Sénégal Emergent est un concept innovant dans la structuration même des projets qui cherchent financement. Nos gouvernants ont beaucoup d’ambition pour notre Nation qui souffre d’une pauvreté absolue depuis l’indépendance. Ainsi, le Groupe Consultatif est une table ronde discutant un cadre de partenariat public privé afin de trouver des financements pour les projets ciblés. Un cabinet international décompte 25 projets.
Le plus grand souhait de toute la Nation c’est de voir la signature de plusieurs conventions de partenariat dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des services, de l’emploi etc. Nous voulons que les 1853 milliards annoncés ne soient que des vœux mais des acquis.
Cependant, cette réunion devrait être des journées de restitution de travaux et d’études déjà réalisés. J’ai bien des travaux inclusifs qui voient la participation de toutes les couches de l’économie.
Cette table ronde contient beaucoup de manquements événementiels et d’objectifs :
Le manque de communication dans le monde arabe qi constitue une source financière avec de gigantesques capitaux ;
La non implication des PME Sénégalaises qui maitrisent plus leurs propres besoins ;
La non programmation de B2B bien avant la réunion de Paris ;
L’abstraction des projets ciblés. Par exemple, le projet de Business City, même les zones d’implantation ne sont pas encore maitrisées (utilisation du terme « sites potentiels »)
Tout ceci est le fait que cette « fête » est organisée pour le secteur public alors qu’elle devrait constituer un cadre idéal entre les bailleurs de fonds et le secteur privé Sénégalais. Ce dernier doit être conscient que seul lui peut émerger le Sénégal. Dans tous les pays développés, c’est les corporates qui prennent leur destin en main avec un environnement des affaires adéquat établi par le secteur public.
Les organisateurs devraient aussi donner des invitations aux fonds d’investissement qui n’ont pour vocation que de donner des sous à ceux qui en ont besoin surtout s’il s’agit d’une levée de fonds souveraine.
J e ne souhaite pas que l’histoire retient qu’un groupe consultatif a été mis en place pour des projets jamais réalisés.
Une aberration est aussi constatée au montant sollicité. Un pays ne peut pas émergé avec moins de 3.000 milliards. Ce fond pouvait être levé juste par d’autres méthodes plus souples et homogènes sans dépenser autant d’argent pour un événement qui doit avoir beaucoup de suivis.
Mieux vaut déposer des projets plus concrets et d’envergure avec un montant énergétique.
S’il vous plait Messieurs, aillaient de l’audace. C’est ce qui émerge une Nation

Daouda DEME – Manager Général de Salih Capital – Consultant en Affaires
Email :[email protected]

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