Le journaliste Issa Thioro Guèye expose sa vision pour un Sénégal « nouveau »

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xalimasn.com

ARTICLES 105 ET 106 DE LA CONSTITUTION : A-T-ON SEULEMENT BIEN LU CES DISPOSITIONS POUR COMPRENDRE LA VISION DU MOUVEMENT BEUG SENEGAL (BS-BESSAL) ?

Si l’une de nos deux récentes propositions, à savoir « reporter la présidentielle de 2012 en 2014 afin de sauver le Sénégal des conséquences qui pourraient naître de la polémique autour de la ré-éligibilité juridique du président Wade », a dû retenir d’une façon non intégratrice et non absorbante l’attention de plusieurs de nos compatriotes d’ici et d’ailleurs, le Mouvement Beug Sénégal assume cette responsabilité mais ne renie point.


Le Mouvement Beug Sénégal  ne compte guère se renier ; car, son engagement réside dans l’interprétation qu’on pourrait bien avoir et/ou faire des articles 105 et 106 de la constitution du 07 janvier 2001, autorisant le président de la République à « regrouper le maximum d’élections dans le temps », à « organiser simplement des élections anticipées sans dissolution » (art.105), et à réduire « les délais de convocation des élections et la durée de la campagne électorale » (art.106).  Ce qui est largement suffisant pour que les démocrates du pays, dans leur ensemble, s’y attardent pour mener un débat d’idées conséquent et mesurer la portée des réflexions au sein de BS-BESSAL.

Le Mouvement Beug Sénégal  ne renonce point à son projet d’inscrire au fronton de l’histoire les noms de toutes les sénégalaises et de tous les sénégalais motivés et mobilisés par la promotion de la démocratie citoyenne (sociale et économique), au regard de la débâcle de la démocratie politique qui s’annonce et s’énonce en écho déchirant dans le ciel du développement.

Le Mouvement Beug Sénégal pose le débat d’idées étant entendu qu’il se veut un cadre d’appropriation du discours social et économique ; un cadre d’échange et d’approfondissement de la démocratie totale. Une démocratie qui ne met pas seulement en valeur la dimension politique mais une démocratie qui tient compte également des dimensions sociale et économique.

Le Mouvement Beug Sénégal rappelle que la proposition fut seulement une contribution dans un espace démocratique où le débat d’idées doit toujours prendre le pas sur les animosités et sur toutes autres incohérentes groupales.

Jamais, l’idée de voir le président Wade céder le pouvoir à untel n’a eu à habiter et à animer les esprits de BS-BESSAL qui demeurent convaincus que, pour rien au monde, le président n’écourtera son mandat au profit d’untel; un point de vue initialement théorisé au sortir de la présidentielle du 25 février 2007. Un point de vue qui est aux antipodes des engagements de BS-BESSAL.

Pour le Mouvement Beug Sénégal, il s’agira, par delà les artifices et au travers d’une idée exotique, de déjouer le dernier piège tendu à une classe politique meurtrie. Une classe politique qui ne comprend pas que quand on parle de succession, c’est parce qu’on est hors République.

Pour le Mouvement Beug Sénégal, on n’a pas besoin de repenser l’histoire pour essayer de comprendre et de s’affirmer. En fait, le débat sur la dévolution monarchique du pouvoir n’est qu’un faux-débat… Le vrai serait ailleurs, loin des pièges, des dilemmes et des illusions. Sans doute, se situe t-il dans la nuance.

Ce dernier serait dans les limbes des articles 105 et 106 de la constitution du 07 janvier 2001 ainsi que dans les dédales de la pensée écrite de Machiavel.

Article 105

En vue de la mise en application rapide de toutes les dispositions de la présente Constitution, le Président de la République est autorisé à regrouper le maximum d’élections dans le temps.

A cet effet, il peut prononcer la dissolution de tous les conseils des collectivités locales. Il peut également, soit prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale, soit organiser simplement des élections anticipées sans dissolution.

Dans ce dernier cas, l’actuelle Assemblée nationale continue d’exercer ses fonctions jusqu’à la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale.

La nouvelle Assemblée nationale est convoquée par décret.

Article 106

Les mesures législatives nécessaires à la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale et des nouvelles assemblées locales qui suivent l’adoption de la présente Constitution, notamment celles concernant le régime électoral et la composition de ces assemblées, sont fixées par l’actuelle Assemblée nationale si elle n’est pas dissoute. Dans le cas contraire, elles sont fixées par le Président de la République, après avis du Conseil d’Etat, par ordonnance ayant force de loi. Les délais de convocation des élections et la durée de la campagne électorale peuvent être réduits.

Pour le Mouvement Beug Sénégal, l’objectif du président Wade doit être clair : «organiser une succession dans la sauvegarde de l’équilibre du Sénégal. Si bâtisseur qu’il soit, un chef d’Etat aura échoué s’il laisse le chaos derrière lui», comme disait, d’une plume alerte, un chroniqueur dans la presse.

En effet, pour le Mouvement Beug Sénégal, la retraite institutionnelle du président Wade est des plus grands dilemmes. Interprétée tantôt comme une évidence, tantôt comme un salut, tantôt comme une perte, elle n’a présentement rien d’officiel. Toutes les informations fournies jusque-là, à ce propos,  laissent peu de place à ce qu’on pourrait considérer comme des paroles d’évangile, brillant sous le soleil d’Allah, selon le mot de l’allemande de lettres universelles, Sigrid Hunke.

Nul ne sait si la candidature annoncée est politique, constitutionnelle voire symbolique. Surtout que Wade accorde peu d’importance à l’idée de modifier l’article 35 pour le passage du fameux héritier. Non plus, le miracle de la modification d’une autre disposition légale n’aura pas lieu et ne saurait avoir lieu. C’est certain… Wade ne saurait l’accepter.

Car, en restant suspendu à une logique de dévolution monarchique, le Sénégal se réduirait quelque part à une démocratie philosophique. Une démocratie qui s’interroge et qui n’arrive pas à apporter des réponses aux nombreuses questions qu’elle se pose et auxquelles elle s’oppose.

Car, la transition démocratique demeure une question de vote, pour celui qui s’est toujours considéré comme  le gardien de la démocratie. Tout le reste n’est que mirage et illusion dans le champ de la logique spéculative.

Idy par ci, Karim par là, Djibo d’un côté, Mamadou Seck d’un autre… Plusieurs personnes en parlent avec insistance dans le café du boulevard des informations de la rue. Mais elles ignorent royalement que le choix du palais est fait depuis…

Elles ignorent royalement que l’homme politique Wade n’a pas d’héritier.

D’ailleurs, il n’en a jamais eu. Il a été le Pds; il l’est; il le sera encore. Somme toute, il est sa propre succession.

Pour le Mouvement Beug Sénégal,  en évoquant sa succession sans donner de nom, le président Wade, compte tenu de son vécu et fort de sa trentaine d’années d’expérience dans le champ de la démocratie, voudrait tendre un ultime piège à une classe politique grippée. Aveugle. Aphone. Atone.

A son âge, il démontre qu’il reste le plus grand génie politique que le Sénégal ait connu. Il a inventé un artifice intelligent autour de sa Coalition Sopi en 2007, preuve d’un génie politique, pour remporter une élection. Il usera d’autres mathématiques pour marquer à jamais l’histoire.

Attendons-nous d’ici peu à une autre énigme en sa faveur. Une autre trouvaille fortement sagace qui ne manquera pas de faire des vagues. Et c’est dommage que le Mouvement Beug Sénégal (BS-BESSAL) n’ait pas été suivi dans sa vision et dans son approche visant à reporter la présidentielle de 2012 en 2014 et à organiser des législatives anticipées en 2011, dans le but de faire revenir au Parlement ceux qui aujourd’hui pourraient encore apporter toute la sève contributive au débat démocratique et résister aux effets boomerang de ce que toute la classe politique, dans son ensemble, a validé le 07 janvier 2007.

Ne serait-il pas trop tard, demain, si l’on veut se rattraper ? Le débat n’est pas à louvoyer mais à poser d’ores et déjà…

FICHE SYNOPTQUE

DE LA VISION DE BS-BESSAL POUR UN SENEGAL ECLAIRE

La plus belle histoire d’un pays, c’est le pays lui-même. Et dans cette histoire, demain est comme aujourd’hui. Cette histoire-la, le mouvement citoyen Beug Sénégal (BS-BESSAL) voudrait la vivre avec tous les sénégalais. C’est pourquoi, en vue de construire et de réaliser un vrai Sénégal en développement, le mouvement citoyen Beug Sénégal (BS-BESSAL) vous propose principalement et fondamentalement axé sur les discours dominants en ce troisième millénaire, à savoir le social et l’économie.

Pour autant, le mouvement citoyen Beug Sénégal (BS-BESSAL) reste au nom du principe de la cogestion ouvert à tous ceux qui voudraient porter un débat pareil et se représenter pour mener à bien les destinées inhérentes au développement de notre cher pays.

A-    SUR LE PLAN INSTITUTIONNEL

  • Réduction des membres du gouvernement à 11 ministres qui seront assistés par des secrétaires d’Etat
  • Révision du système de la décentralisation
  • Suppression du Sénat, de l’Assemblée Nationale et du Conseil économique et social
  • Réforme du système parlementaire avec 3 chambres : chambre sociale, chambre économique, chambre des lois
  • Réforme et renforcement de l’institution judiciaire
  • Observatoire de la Démocratie et de la Transparence : organisation des élections, et contrôle dans l’attribution des marchés et dans la lutte contre la corruption (Etat-Secteur privé-Société Civile)
  • Mise en place d’un Conseil Républicain pour le Dialogue : Partis-Société Civile-Syndicats-Patronat-Presse

B- SUR LE PLAN SOCIAL

  • Jeunes : chômeurs (300 mille d’emplois dans les 3 ans, soit 100 mille emplois par an : Etat, secteur privé), étudiants (une université dans chaque région, mise en place de prix d’excellence), ambulants (reprise des accords avec l’Espagne, création d’un fonds du commerce)
  • Femmes : associations, mouvements, réseaux (Institution d’une grande Banque Populaire)
  • Travailleurs (éducation, santé, sécurité) : réduction des impôts sur le revenu, augmentation des salaires
  • Mise en place d’un Fonds d’Appui aux Foyers Religieux et aux écoles coraniques dans le cadre de la lutte contre la mendicité
  • Révision du foncier et redéploiement des parcelles
  • Programme « Espace vert » dans les grandes villes
  • Construction de complexes sportifs dans les collectivités locales
  • Mise en place d’un Fonds d’Appui aux Foyers Religieux et aux écoles coraniques dans le cadre de la lutte contre la mendicité

C-    SUR LE PLAN ECONOMIQUE

  • Dakar devient la capitale économique du Sénégal
  • Opérateurs Economiques : diminution des taxes à l’import et à l’export
  • Programme «produire pour vivre» pour la promotion et le développement de grands domaines de production et de transformation (agriculture, élevage, aquaculture, pisciculture)
  • Programme «vivre moins dur» pour la réduction du coût du riz, de l’huile, du pain, de l’électricité et subvention des denrées stratégiques
  • Agriculteurs, éleveurs, pêcheurs : mise en place d’une Banque d’Appui à l’Initiative pour le Développement (issue de la fusion du FNPJ et du FPE)
  • Renforcement de la politique de promotion des investissements
  • Renforcement de la politique d’industrialisation
  • Renforcement de la politique de promotion des exportations
  • Création de zones commerciales et industrielles dans toutes les Régions

Issa Thioro GUEYEMouvement Beug Sénégal (BS-BESSAL) 00 221 77 250 05 81[email protected]

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