Le meurtre de trop Par Frédéric TENDENG

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Abdoulaye Wade et Aliou Sow peuvent jubiler après leur énième forfaiture. Leur découpage administratif inopportun, aux calculs purement politiciens et rejeté par l’opinion publique a fait entrer en scène hier des gendarmes de la République qui ôté la vie à Malick Bâ, un jeune père de famille de Sangalkam. C’est l’assassinat de trop. Un honnête citoyen abattu par une force publique supposée assurer la protection des personnes et des biens de ce pays.

La nation est choquée, attristée et meurtrie. Abdoulaye Wade, l’homme qui a pensé  ce découpage fétide pour son intérêt personnel, Aliou Sow, l’exécutant zélé qui oppose son insolence provocante au rejet populaire de cette mesure et Bécaye Diop, responsable des gendarmes ayant abattu ce jeune père de famille, sont tous coupables devant Dieu et les hommes.

Hélas, les enfants que ce trio a rendu orphelin apprendront un jour que ces politicards, dont les décisions illégitimes ont conduit à la mort de leur père, ne répondront jamais de leur forfaiture qui n’était pas une première en soi. Avec le régime du Sopi, c’est devenu une banalité d’envoyer des forces de l’ordre armées de balles réelles pour mater toute défiance citoyenne organisée contre la pratique tronquée de la politique qu’Abdoulaye Wade et ses valets font sienne depuis leur arrivée au pouvoir. Ils ont érigé l’impunité en règle et sont devenus des spéculateurs fonciers à outrance, des hommes d’affaires qui abusent du bien commun, de la richesse nationale et des privilèges de la République. Leur pratique du contrat social est une usurpation et un manque à gagner dont le peuple ne veut plus. C’est ce ras le bol national qui a gagné hier les populations de Sangalkam.

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