Volte-face en Gambie: Le Ministre des Affaires étrangères du Sénégal condamne fermement et exige la sécurité de tous les sénégalais ainsi que celle du President élu Barrow

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Le Ministre des Affaires étrangères du Sénégal condamne fermement et exige la sécurité de tous les sénégalais ainsi que celle du PR élu Barrow
Service de l’Information,
De la Communication et des Relations publiques
?Communiqué
Le Gouvernement de la République du Sénégal a appris avec surprise la Déclaration, ce vendredi 9 décembre, de M. Yahya Jammeh, Président sortant de la République Islamique de Gambie, remettant en cause les résultats des élections présidentielles gambiennes du 1er décembre 2016, qui avaient consacré comme vainqueur le candidat Adama Barrow.
Le Sénégal rejette et condamne fermement cette Déclaration qui remet en cause celle par laquelle le Président sortant avait lui-même reconnu sa défaite après la publication des résultats du scrutin par la Commission électorale indépendante.
Le Sénégal considère comme nulle et de nul effet cette Déclaration qui constitue une grave atteinte aux principes élémentaires de la démocratie.
Le Sénégal exige que le Président sortant respecte sans condition le choix démocratique librement exprimé par le peuple gambien, qu’il organise la transmission pacifique du pouvoir et qu’il assure la sécurité et l’intégrité physique du Président nouvellement élu.
Le Gouvernement de la République du Sénégal met solennellement en garde contre toute atteinte à la sécurité des ressortissants sénégalais vivant en Gambie.
Enfin, le Gouvernement de la République du Sénégal engage instamment la CEDEAO, l’Union Africaine et les Nations Unies à œuvrer ensemble et prendre toutes les mesures qu’imposent la sauvegarde des résultats du scrutin présidentiel en Gambie et le respect de la souveraineté du peuple gambien.
Fait à Dakar, le 9 décembre 2016

3 Commentaires

  1. Ce que vient de faire jameh est ridicule tout comme macky avant lui avec les 7 ans aulieu de 5. Jameh n’a pas de leçon à recevoir venant du gouvernement de macky. Ils se sont dédit l’un comme l’autre.

  2. Il ne sert à rien de taper sur la table et d’élever la voix en mettant en garde Yaya au cas où nos compatriotes vivant dans ce pays auraient des problèmes ! Aucun Sénégalais ni étranger n’aura des problèmes dans ce pays dont le peuple est d’un calme et d’une modération extraordinaire. Il fallait, comme je l’ai suggéré ici-même il y a quatre jours que » le Sénégal positionne rapidement des forces à Kaolack et dans la zone frontalière avec la Gambie d’où partaient les camions des trafiquants de bois pour parer à toute éventualité de forcing de Yaya pour confisquer le pouvoir ». Ce qui se passe en ce moment justifie largement mes craintes d’avant! Nous avons au moins 1500 soldats et autant de policiers sur des théâtres d’opération pour le compte de la communauté Internationale, or le feu risque de brûler juste à notre frontière avec la Gambie. L’armée Gambienne ne doit pas faire peur à nos stratèges de notre armée nationale, il faudrait simplement que le conseil de sécurité des nation-Unies avalise une intervention militaire pour qu’en moins de 72 heures l’ordre démocratique soit établi en Gambie.

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