Le passage entre le Yémen et l’Arabie saoudite détruit, Un chasseur F-16 saoudien abattu, Dakar attend l’appel de Ryad

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Le passage entre le Yémen et l’Arabie saoudite en partie détruit
Les forces saoudiennes et les milices houthies du Yémen ont échangé des tirs d’artillerie lourde qui ont détruit dans la nuit de samedi à dimanche une partie du principal point de passage frontalier entre les deux pays, ont annoncé des habitants dimanche.

Le point de passage de Haradh a été évacué sous les bombardements qui ont rasé sa salle d’attente pour les départs et sa section pour les passeports, ont rapporté des témoins. Les habitants de plusieurs villages yéménites dans le secteur ont quitté leur domicile pour s’éloigner de la zone frontalière, qui s’est transformée en ligne de front entre l’Arabie saoudite sunnite et les rebelles houthis alliés à l’Iran chiite.

A Taëz, ville du centre du Yémen, des habitants signalent que les forces houthies et des combattants qui soutiennent le président Hadi ont échangé des tirs d’artillerie dans la nuit de samedi à dimanche. Les Houthis ont pris le contrôle d’une base militaire sur un sommet montagneux stratégique.

L’Arabie saoudite a pris fin mars la tête d’une coalition de pays arabes qui bombarde les positions des Houthis, avec pour objectif affiché de soutenir les combattants yéménites qui s’opposent à ce groupe et qui sont loyaux au gouvernement yéménite du président Abd-Rabbou Mansour Hadi qui s’est exilé en Arabie saoudite. Reuters

Un chasseur F-16 de l’armée de l’air saoudienne a été abattu
Un chasseur F-16 de l’armée de l’air saoudienne a été abattu à proximité de la capitale yéménite Sanaa, a annoncé dimanche le journal local Yemen Post sur son compte Twitter.
D’après le journal, le pilote du chasseur n’a pas été retrouvé. Dans le même temps, les combattants houthis ont découvert deux obus non explosés sur les lieux du crash.

Des images de l’avion détruit avec l’inscription « Forces aériennes royales saoudiennes » ont été publiées sur les réseaux sociaux. Aucun commentaire officiel sur ce sujet n’est disponible pour le moment.
Depuis le 26 mars, l’Arabie saoudite sunnite, répondant à l’appel du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, dirige une coalition de neuf pays arabes qui bombardent les positions de rebelles chiites Houthis pour les empêcher de prendre le contrôle de l’ensemble du Yémen.

Plus tôt dans la semaine, la coalition a intensifié ses raids contre les Houthis à Sanaa, semant la panique dans la capitale.

Le conflit au Yémen a déjà fait près de 2.000 morts et poussé plus de 545.000 personnes à quitter leurs foyers, selon les estimations des Nations unies. Lisputniknews.com

Dakar attend l’appel de Ryad
«Nous n’attendons que le feu vert de l’Arabie Saoudite» : Mankeur Ndiaye.
Les derniers détails pour l’envoi des 2100 soldats en Arabie Saoudite ont fini d’être régler. C’est ce qu’a affirmé Mankeur Ndiaye le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. En effet, ce dernier a déclaré qu’il ne restait que le feu vert des Saoudien pour que les soldats embarquent en destination de leur royaume.
«Nous sommes prêts mais il faut commencer par une déclaration d’engagement. Si l’Arabie Saoudite nous disait que les troupes peuvent venir demain ou après-demain, toutes les dispositions sont prises pour que les troupes y aillent». Cette déclaration est de Mankeur Ndiaye, qui expliquait à la Rfm l’état d’avancement des préparatifs pour l’envoi des 2100 soldats Sénégalais en Arabie Saoudite. Le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur de poursuivre : «Donc nous attendons uniquement le feu vert de l’Arabie Saoudite. Mais tous les arrangements techniques ont été faits entre l’Etat-major de l’armée du Sénégal et celui de l’Arabie Saoudite».

Mankeur Ndiaye a ténu aussi à rassurer mes sceptiques qui ont peur des représailles de la part des islamistes : «Ces 2100 n’ont pas été fixés comme ça. Ce sont des calculs, des réflexions menés par l’Etat-major et qui ont tenu compte de toutes les contraintes et de nos contextes de sécurité nationale et de nos engagements internationaux», explique-t-il. Et de continuer sur sa lancée : «Pour dire que nous sommes prêts et nous avons la possibilité de déployer jusqu’à 2100 soldats. La menace terroriste est une menace globale, mondiale. Aucun pays n’est à l’abri. Même les pays les plus puissants».

Selon le chef de la diplomatie sénégalaise, ce n’est l’engagement du Sénégal qui fera augmenter la menace d’attaque sur son territoire : «Si on ne s’engage pas aussi on s’expose. Nous sommes présents au Mali depuis plus de deux, le Mali est beaucoup plus proche. Nous avons pris toutes les dispositions sécuritaires pour protéger ce pays, le sécuriser. Mais il n’y a pas de sécurité à 100%. Et cela n’existe nulle part», a-t-il conclu.

pressafrik.com

3 Commentaires

  1. Le Régime de Macky Sall – Chef Suprême des armées – est véritablement entrain de mener une rupture dangereuse dans sa diplomatie ; il attend l’ordre d’engagement de l’Arabie Saoudite au lieu du Conseil de Sécurité de l’ONU ; oui, cela augure une nouvelle ère d’alignement et de diplomatie privilégiant la force militaire. Sinon, pourquoi Mankeur Ndiaye (Ministre des Affaires étrangères) monte-t-il toujours au créneau, alors qu’il s’agit-là d’une vraie guerre qui a déjà fait 2000 morts ? Et pourquoi pas le ‘’chrétien’’ Augustin Tine (Ministre des Forces armées) – même s’il n’est question, selon la République, que d’aller sécuriser les Lieux Saints de l’Islam ? Une voie de perdition intangible !!!

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