Le Passe noir de la France en Afrique

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Le Passe noir de la France en Afrique

« Africains Lifes Matters »  Par Ousmane Drame NYC USA

Sans la vérité, il n’y aura jamais de justice,  de liberté ou de paix : le silence des Nations sur les blessures subies par l’Afrique est une honte à l’humanité et déshonore les Africains et la Diaspora noire. La France a fait trop de mal sur le sol africain, un terrorisme qui se nomme: Esclavage, Colonisation, Impérialisme, Néo-colonialisme, Détournements de ressources naturelles ou humaines, Viols de mineurs, Massacres de vies, Complots de coups d’Etats, Assassinats de chefs d’Etats ou de leaders. Le problème d’Israël est réglé dès la naissance des Nations Unies pendant que l’Afrique reste à l’oubli.

Plusieurs des Africains et  certains de leurs dirigeants ne croient pas à l’indépendance des pays d’Afrique. Depuis ces fameuses indépendances, aucun pays africain n’a la capacité de nourrir ou de soigner son peuple. L’Afrique ne connaitra jamais l’émergence si cette situation n’est pas réglée par la justice mondiale.

Le type africain est moralement abattu par les souffrances de l’injustice, de la pauvreté et la dépendance. Quand l’homme perd sa foi, sa dignité torturée, il ne lui reste plus rien ; il devient un mort-vivant.

De l’esclavage moderne : Pendant 400 ans les Occidentaux venaient nous chercher de force pour la main-d’œuvre esclavagiste alors que, de nos jours, la jeunesse africaine risque sa vie dans des navires de fortune pour la traversée de l’Atlantique pour une immigration dont ces Occidentaux ne veulent plus. Les corps des cadavres africains nourrissent les requins. Amnesty international devrait s’intéresser à la situation pour au moins le respect de la vie et de l’humanité.

Pour mieux gérer son Afrique, la France avait regroupé ses colonies comme des troupeaux, pour la simple raison de bon management et de limitation des dépenses. En quittant, elle nous divise en petits pays sans pouvoir ni responsabilité pour la continuité de son règne. Le type colonisé est moins qu’un animal, un sujet sans goût, ni choix ; un pauvre type irresponsable qui fonctionne du programme de son maitre.

La colonisation monétaire : La Naïveté Africaine : Le Franc (CFA) Nazisme Monétaire. Infligée à l’Europe colonisée : La France retourne la bombe nazie contre les Nations Africaines. La France, vaincue et conquise par l’Allemagne hitlérienne en mai 1940 vient de subir cinq années d’occupation nazie. Ce n’est pas une surprise, les Français créent le CFA en 1945, après l’occupation nazie, la même année où Sédillot publie son livre. Pour cette création, ils ont au préalable récupéré l’arsenal statutaire du nazisme monétaire que leur a infligé l’Allemagne et qui fut entre autres inclus dans la convention d’armistice signée le 22 juin 1940 entre la France conquise et l’Allemagne conquérante. Les Français ont alors fait du copier-coller : à leur tour, ils ont retourné l’arsenal nazi contre les Africains, de sorte que le franc CFA et la zone franc, c’est du nazisme monétaire ». Le Professeur de Nicolas Agbohou : http://www.youtube.com/watch?v=J5tSLfdKPN0

La banque Centrale de la France a le contrôle  de la devise africaine dont 50% est bloqué par le trésor français. C’est vraiment triste dans un monde démocratique ou civilisé ; même si les africains ne disent rien, la justice mondiale devrait intervenir pour raison humanitaire. De l’autre cote  la Banque mondiale (FMI) en profite du malheur des africains pour des bénéfices.

Le Professeur Cheikh Anta Diop constate que l’Afrique a été, pendant six siècles victime des cataclysmes et d’une expérience unique de néantisation qui l’ont dépersonnalisée, déstructurée, aliénée, impuissancisée, préparant ainsi le lit de ce sous -développement endémique.

Les catastrophes constitutives de l’expérience de néantisation de l’Africain sont : la traite négrière transatlantique, l’esclavage, la colonisation et l’aménagement néocolonial. 6 siècles d’inhumanité !

Témoignages : scandales de la France en Afrique.  

La « Françafrique » est un mot-valise décrivant la diplomatie de l’ombre entre la France et ses anciennes colonies en Afrique. S’il est une figure qui  l’incarne, c’est Jacques Foccart, responsable de la « cellule Afrique » de l’Elysée, sous De Gaulle, puis Pompidou. Au lendemain des décolonisations, il met en place un réseau important sur ce continent dont il connaît tous les dirigeants. Robert Bourgi fut l’un des disciples de M. Foccart. Quatre affaires importantes ont illustré ces pratiques de l’ombre. « lemonde.fr »

Documentation : Quelques exemples de la terreur d’Occidentaux (Français et Allemands) sur le sol africain.

Sénégal :   Dans le cadre de notre histoire occultée, ce sont des massacres racistes de tirailleurs sénégalais qui ont été voulus par la France, lors de la guerre de 1939/45. À l’entrée nord de Lyon et dans les monts d’Or, les 19 et 20 juin 1940, appelés délibérément là où le combat était perdu d’avance, les tirailleurs sénégalais ont été férocement tués par les Allemands. Au lieu-dit « Vide-Sac », tous les Africains sont hachés à la mitrailleuse et au canon des chars allemands. Les blindés écrasent de leurs chenilles les morts et les agonisants. Partout, par racisme, les nazis font la chasse aux Africains pour les abattre, y compris les prisonniers, laissant la vie sauve uniquement aux rares officiers blancs. Au cours de ces journées, tous les soldats Africains découverts par les Allemands sont systématiquement exécutés. La tuerie sera telle que sur 1.800 hommes, il y aura 1.333 morts dénombrés et ce seront, sauf un ou deux, tous des Africains. Aussi on ne pourra jamais oublier Camp de Thiaroye, ce jour de terreur où l’armée française a abattu les tirailleurs sénégalais dans la nuit du 1 au 2 décembre 1944.

Terreurs dans les familles religieuses et Thiedo : l’histoire du massacre de religieux dont  la France accusait de Djihadistes tels qu’Amadou Lamine Drame le marabout soninkés sa tête décapités et expatriée en France sous la demande du gouvernement de l’époque, est méconnue de beaucoup de Sénégalais. La diabolisation et les accusations mensongères sur Serigne Touba MBacké, qualifié d’islamiste très dangereux prêt à tenir le djihâd avec l’armée française et contraint à l’exil, témoignent de la volonté funeste du colonisateur à éliminer les hommes religieux. Le Thiedo Diery Dior NDella a été abattu et décapité. Pour compléter le tableau non exhaustif, on connait tous l’histoire de Lat Dior tué à Dekhelé; Chekhou Oumar Tall disparu au Mali ; El Hadji Malick Sy bloqué à Tivaouane sous résidence surveillée; Moussa Mollo abattu devant sa famille ; Alboury Ndiaye forcé à l’exil sans retour ; Serithe le cousin de Diery capture en Gambie par les anglais et expatrie dans les prisons de  Guyane jamais de retour au Sénégal.

En Afrique Cameroun et  Rwanda des victimes de génocides ; Centre Afrique détournements et corruption ; Gabon, Niger, Cote d’ivoire scandales économiques.

La France est rattrapée par son passé Génocidaire. Selon Tsimok’iGasikara. Des preuves irréfutables  montrent que c’est au  napalm (substance à base d’essence habituellement utilisée dans les bombes incendiaires) que furent exterminées ces populations et les auteurs de ces crimes contre l’Humanité  sont connus. Ces génocidaires sont : Roland Pré, Lamberton, Rolin, Marcel  Bigeard, Pierre Messmer,  Courte Cuisse  qui rasèrent au napalm une douzaine de villages dans la subdivision de Ngambe (en zone Babimbi en Sanaga Maritime)

Cameroun :  La guerre bamiléké est un épisode de répression sanglante menée par les forces françaises et leurs alliés camerounais pendant la guerre d’indépendance du Cameroun, en pays bamiléké (les alentours de la ville de Dschang) en 1957 et 1958, puis de nouveau après la proclamation de l’indépendance en 1960. Le bilan humain de cette répression ne peut être dressé avec certitude, une génération d’historiens français et camerounais n’ayant pas fait leur travail correctement, à l’exception de quelques grands noms comme Richard Joseph, Achille Mbembe ou Mongo Béti. Max Bardet, pilote d’hélicoptère, avance le chiffre de 300 à 400 000 morts et Martin Ebele-Tobbo, fonctionnaire aux Nations unies, plus de 500 000.

Centre Afrique : Le 10 octobre 1979, Le Canard Enchaîné révèle que Bokassa Ier, empereur de Centrafrique, aurait offert des diamants à Valéry Giscard d’Estaing, alors qu’il n’était que ministre des finances et se rendait en Centrafrique pour des parties de chasse.

Gabon : l’Affaire Elf : Cette affaire est considérée comme « le plus gros scandale politico-financier et de détournements de fonds dans une démocratie occidentale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale« 1, les condamnations révèlent la corruption aux plus hauts niveaux de l’Etat. Par Antoine Lerougetel (25 Novembre 2003)

Niger : Pour les Mines d’uranium de ce pays : « la France n’a pas intérêt à ce que le conflit malien s’étende au Niger ». Propos recueillis par Angela Bolis. La France a-t-elle, derrière son intervention au Mali, des intérêts économiques à protéger dans la région ? C’est ce qu’affirme Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire, selon qui l’entrée en guerre de Paris vise directement à « sécuriser l’approvisionnement des centrales françaises en uranium : ce dernier est extrait dans les mines du nord du Niger, zone désertique seulement séparée du Mali… par une ligne sur les cartes géographiques ». http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/31/mines-d-uranium-la-france-n-a-pas-interet-a-ce-que-le-conflit-malien-s-etende-au-niger_1825026_3212.html

 

TOUDIRIGEANTS. ROBERT BOURGI FUT L’UN DES DISCIPLES DE M. FOCCART.APRESIDENTS AFRICAINS QUI ONT ETE ASSASSINE DE  1963 / 2011.

Depuis 1963, plus de 21 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés : beaucoup d’entre eux, gênent les puissances coloniales en place et surtout la France dans notre continent d’Afrique. Bien sûr, vous connaissez le SDECE, la DGSE et la DST? Eh bien, ce sont trois services de renseignements français qui ont la réputation de faire des coups d’Etat en Afrique. 

En 1963: Sylvanus Olympio, président de la République du Togo –

En 1966 : John-Aguiyi Ironsi, Président de la république. du Nigeria –

En 1969 : Abdirachid-Ali Shermake, Président de la République de Somalie –

En 1972 : Abeid-Amani Karumé,  Président de la République. de Zanzibar –

En 1975 : Richard Ratsimandrava, Président de la République de Madagascar –

En 1975 : François-Ngarta Tombalbaye, Président de la République. du Tchad –

En 1976 : Murtala-Ramat Mohammed, Président de la République du Nigeria –

En 1977 : Marien Ngouabi, Président de la République du Congo-Brazzaville –

En 1981 : Anouar el-Sadate, Président de la République. D’Egypte –

En 1981 : William-Richard Tolbert, Président de la République de Liberia –

En 1987 : Thomas Sankara, Président de la République de Burkina-Faso –

En 1989 : Ahmed Abdallah, Président de la République. Des Comores –

En 1989 : Samuel-Kanyon Doe, Président de la République de Liberia –

En 1992 : Mohammed Boudiaf, Président de la République D’Algérie –

En 1993 : Melchior Ndadayé, Président de la République du Burundi –

En 1994 : Cyprien Ntaryamira, Président de la République du Burundi –

En 1994 : Juvénal Habyarimana, Président de la République du Rwanda –

En 1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, Président de la République du Niger –

En 2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la République du Congo-Kinshasa –

En 2009 João Bernardo Vieira,  Président de Guinée-Bissau –

En 2011 : Mouammar khadafi,  Président de la République  du Libye, assassiné par le CNT de la France. Le 27 mars 1984 Décès du Président guinéen Ahmed Sékou Touré l’homme qui a échappé plus d’attentats commis par la France ; les cause de sa mort restent non élucidées.

http://www.connectionivoirienne.net/102867/liste-21-presidents-africains-assassines-depuis-1963

De la sauvagerie ; qu’attends les civilisations pour débattre cette barbarie de lâcheté flagrante.

Pour en savoir plus. https://tsimokagasikara.wordpress.com/2014/04/27/afrique-la-france-rattrapee-par-son-passe-genocidaire/

 

Prêt pour l’Indépendance du Sénégal

Prêt pour la Révoltions des Mentalités et la Refondation Nationale

Vive l’Unité  Fédérale et Révolutionnaire des Etats d’Afrique

Ousmane Drame NYC USA /  

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9 Commentaires

  1. Karim m’avait dit…» – Par Sidy Lamine Niasse

    Karim Wade me l’avait dit en 2010. Cinq ans plus tard, l’ambassadeur de France au Sénégal l’a fait : les magistrats de la Crei ont reçu l’ordre de condamner le fils du président Wade à une peine privative de liberté. Jean Félix Paganon leur a fait, de manière détournée, cette injonction au nom de la France qui entend ainsi faire payer à Abdoulaye Wade, à travers son fils, d’avoir cherché, durant son dernier mandat, à sortir le Sénégal de son état de chasse gardée de la douce Marianne.

    Karim me l’avait dit à Téhéran, plus précisément à l’hôtel de l’indépendance Istiklal, en présence de son chargé de la communication, Cheikh Diallo, et du ministre des Affaires étrangères d’alors, Me Madické Niang, qui dirigeait la délégation sénégalaise à une réunion de la commission mixte sénégalo-iranienne et la déclaration faite, dimanche, par l’ambassadeur Jean Félix Paganon, en violation de toutes les règles qui régissent les relations entre des pays indépendants et libres, prouve que la France peut avoir la rancune tenace :

    le fils d’Abdoulaye Wade doit payer, trois ans après la perte du pouvoir par le Pds, pour n’avoir rien fait en vue d’empêcher son père de président de déloger le Français Bolloré du juteux terminal à conteneurs du Port de Dakar au profit de Dubaï Port World et d’autoriser l’érection d’une deuxième cimenterie qui allait casser le monopole jusque là détenu par des Français à travers la Sococim. Et les magistrats de la Crei savent ce qu’ils doivent faire s’ils veulent, un jour, se voir récompenser par la France d’une médaille de la légion d’honneur.

    Karim me l’avait dit au cours d’un diner privé à Téhéran, où je m’étais alors rendu pour assister à une conférence internationale : Jamais, il n’avait autant subi de pressions de la part d’autorités étrangères qu’à l’occasion de la gestion de ces deux dossiers. Mais il a eu le culot, lui le «nègre» métissé, de tenir bon. Pire, il aura l’outrecuidance d’avancer des arguments imparables pour justifier la position du gouvernement sénégalais sur ces deux dossiers qui tenaient tellement à cœur à «nos ancêtres les Gaulois» qu’ils en avaient fait une affaire d’Etat.

    Karim m’avait dit, à propos de la création d’une deuxième cimenterie du Sénégal, qu’elle avait suscité l’hostilité des Français et même d’une partie de la communauté européenne à son égard, parce qu’ils estimaient cette initiative impertinente. Et face à leurs fortes pressions, il leur avait fait savoir que l’Etat du Sénégal n’avait pas investi un sou dans cette cimenterie.

    Avant de leur rappeler que cet investissement était le fait d’entreprises privées et que celles-ci avaient bénéficié, au préalable, de l’accompagnement de banques européennes après étude du marché. Que ce qui intéresse l’Etat, c’est que cela crée de la plus-value, par la création d’emplois et l’augmentation des recettes fiscales.

    Karim m’avait également conté les pressions subies et les misères à lui faites avant et après l’octroi à Dubaï Port World du terminal à conteneurs du Port autonome de Dakar jusqu’ici la chasse gardée du Français Bolloré. Il aura beau expliquer à ses détracteurs qu’il s’agissait d’un appel d’offres transparent et que M. Bolloré qui était le candidat des Français et de certains Européens, était loin derrière, ce sera en pure perte. Pire, cela leur restera en travers de la gorge. Paris ne l’a jamais pardonné au président Wade et, par ricochet, à son rejeton, ainsi que le laisse voir la sortie scandaleuse de son ambassadeur à Dakar.

    Karim ne me l’a dit parce qu’il ne pouvait pas le savoir : cinq ans après ses confessions faites à Téhéran où il était parti diversifier la coopération du Sénégal avec l’étranger sur les instructions du président de la République d’alors, son pays est devenu plus qu’une chasse gardée de la France. Au point que les autorités françaises s’octroient maintenant le droit d’indiquer à ses juges du siège qui doit être condamné ou bénéficié d’un non lieu. N’est-ce pas son ambassadeur Jean Félix Paganon qui a rendu un verdict implacable : «C’est un non-lieu qui serait étonnant pour Karim» ?

    En donnant ainsi par anticipation un verdict attendu le 23 mars prochain, il emprunte les pas de ses prédécesseurs, Roisin, Parant ou encore Ruffin, qui se sont succédés depuis la première alternance en 2000, et qui ont tous montré leur hostilité à Abdoulaye Wade, considéré comme un nationaliste qui s’est battu pour que le Sénégal ne soit plus la chasse gardée de la France, en mettant notamment en avant les intérêts de son pays et en diversifiant ses partenaires suivant les lois du marché dictées par l’offre et la demande.

    Karim ne m’avait pas dit expressément tout cela. N’empêche qu’en tant qu’observateur, j’avais des réserves par rapport à ses confessions, en me demandant si ce n’était pas là que propos de politicien. Même si je me disais, en mon for intérieur, que si ses propos étaient avérés, cela voudrait dire que nous avons une nouvelle génération moins complexée devant cette race blanche qui se croit supérieure aux autres.

    Et la sortie de l’ambassadeur Paganon m’a fait comprendre que le principal écueil à une coopération plus juste entre l’Afrique et l’Europe renvoie à l’éternel problème de la décolonisation à solutionner avant de penser au développement. Sinon la France va continuer de donner par la main droite ce qu’elle récupèrera par la main gauche. Et ce sont ses intérêts économiques qui continueront de déterminer les lois du marché.

    Si ce n’est pas le port avec Bolloré, Necontrans et d’autres structures, la cimenterie qu’on veut dominer avec la Sococim, l’énergie avec Total, la route avec Eiffage, avec l’armée, la monnaie et la langue, tout est français. Et nous revenons toujours à l’ancien adage selon lequel nos ancêtres sont des Gaulois, si nous n’allons pas jusqu’à théoriser avec Léopold Sédar Senghor, que l’homme de Grimaldi était un négroïde.

    Mais Karim n’ayant pas des dons de divination, ne s’attendait sans doute pas à ce que la France fasse, partout sur ce continent, face à une rude concurrence, la plupart de ses anciennes colonies s’ouvrant de plus en plus à des puissances économiques concurrentes telles que l’Amérique, la Chine, l’Inde et le Brésil. Et le monde arabe n’est pas en reste. Mieux, son père de président commence à faire des émules dans son pays, en la personne notamment du maire de Dakar, le très socialiste Khalifa Sall, qui a bénéficié du soutien de l’Usaid et de la Fondation Bill et Melinda Gates pour lancer son emprunt obligataire.

    Il est clair aujourd’hui que le procès de Karim Wade et Cie devant la Crei est politique. C’est celui intenté contre l’ancien président de la République, à travers son fils, par la France en s’appuyant sur Macky Sall qu’elle avait honoré de la légion d’honneur dès les premières prémices de sa séparation avec Wade pour l’accompagner vers le sommet. Celui-ci le lui a bien rendu, en revenant sur les accords et contrats contraires aux intérêts de la France. Pour boucler la boucle, la France lui demande un agneau du sacrifice, en la personne du fils de Wade et de certains de ses compagnons.

    Et pour ne laisser de place à aucune surprise au rendu du verdict de la Crei le 23 mars, Paris a, d’ores et déjà, dicté sa loi par le voix autorisée de Son Excellence Paganon : Pas de non-lieu, ni de relaxe au bénéfice du doute, encore moins de condamnation avec sursis pour Karim. Wade fils sera inexorablement condamné à une peine ferme. La plus lourde possible ?

    Karim me l’avait dit au cours d’un diner privé à Téhéran, où je m’étais alors rendu pour assister à une conférence internationale : Jamais, il n’avait autant subi de pressions de la part d’autorités étrangères qu’à l’occasion de la gestion de ces deux dossiers.

    Mais il a eu le culot, lui le «nègre» métissé, de tenir bon. Pire, il aura l’outrecuidance d’avancer des arguments imparables pour justifier la position du gouvernement sénégalais sur ces deux dossiers qui tenaient tellement à cœur à «nos ancêtres les Gaulois» qu’ils en avaient fait une affaire d’Etat.

    Karim m’avait dit, à propos de la création d’une deuxième cimenterie du Sénégal, qu’elle avait suscité l’hostilité des Français et même d’une partie de la communauté européenne à son égard, parce qu’ils estimaient cette initiative impertinente. Et face à leurs fortes pressions, il leur avait fait savoir que l’Etat du Sénégal n’avait pas investi un sou dans cette cimenterie.

    Avant de leur rappeler que cet investissement était le fait d’entreprises privées et que celles-ci avaient bénéficié, au préalable, de l’accompagnement de banques européennes après étude du marché. Que ce qui intéresse l’Etat, c’est que cela crée de la plus-value, par la création d’emplois et l’augmentation des recettes fiscales.

    Karim m’avait également conté les pressions subies et les misères à lui faites avant et après l’octroi à Dubaï Port World du terminal à conteneurs du Port autonome de Dakar jusqu’ici la chasse gardée du Français Bolloré.

    Il aura beau expliquer à ses détracteurs qu’il s’agissait d’un appel d’offres transparent et que M. Bolloré qui était le candidat des Français et de certains Européens, était loin derrière, ce sera en pure perte. Pire, cela leur restera en travers de la gorge. Paris ne l’a jamais pardonné au président Wade et, par ricochet, à son rejeton, ainsi que le laisse voir la sortie scandaleuse de son ambassadeur à Dakar.

    Karim ne me l’a dit parce qu’il ne pouvait pas le savoir : cinq ans après ses confessions faites à Téhéran où il était parti diversifier la coopération du Sénégal avec l’étranger sur les instructions du président de la République d’alors, son pays est devenu plus qu’une chasse gardée de la France.

    Au point que les autorités françaises s’octroient maintenant le droit d’indiquer à ses juges du siège qui doit être condamné ou bénéficié d’un non lieu. N’est-ce pas son ambassadeur Jean Félix Paganon qui a rendu un verdict implacable : «C’est un non-lieu qui serait étonnant pour Karim» ?

    En donnant ainsi par anticipation un verdict attendu le 23 mars prochain, il emprunte les pas de ses prédécesseurs, Roisin, Parant ou encore Ruffin, qui se sont succédé depuis la première alternance en 2000, et qui ont tous montré leur hostilité à Abdoulaye Wade, considéré comme un nationaliste qui s’est battu pour que le Sénégal ne soit plus la chasse gardée de la France, en mettant notamment en avant les intérêts de son pays et en diversifiant ses partenaires suivant les lois du marché dictées par l’offre et la demande.

    Karim ne m’avait pas dit expressément tout cela. N’empêche qu’en tant qu’observateur, j’avais des réserves par rapport à ses confessions, en me demandant si ce n’était pas là que propos de politicien. Même si je me disais, en mon for intérieur, que si ses propos étaient avérés, cela voudrait dire que nous avons une nouvelle génération moins complexée devant cette race blanche qui se croit supérieure aux autres.

    Et la sortie de l’ambassadeur Paganon m’a fait comprendre que le principal écueil à une coopération plus juste entre l’Afrique et l’Europe renvoie à l’éternel problème de la décolonisation à solutionner avant de penser au développement. Sinon la France va continuer de donner par la main droite ce qu’elle récupèrera par la main gauche. Et ce sont ses intérêts économiques qui continueront de déterminer les lois du marché.

    Si ce n’est pas le port avec Bolloré, Necontrans et d’autres structures, la cimenterie qu’on veut dominer avec la Sococim, l’énergie avec Total, la route avec Eiffage, avec l’armée, la monnaie et la langue, tout est français. Et nous revenons toujours à l’ancien adage selon lequel nos ancêtres sont des Gaulois, si nous n’allons pas jusqu’à théoriser avec Léopold Sédar Senghor, que l’homme de Grimaldi était un négroïde.

    Mais Karim n’ayant pas des dons de divination, ne s’attendait sans doute pas à ce que la France fasse, partout sur ce continent, face à une rude concurrence, la plupart de ses anciennes colonies s’ouvrant de plus en plus à des puissances économiques concurrentes telles que l’Amérique, la Chine, l’Inde et le Brésil. Et le monde arabe n’est pas en reste.

    Mieux, son père de président commence à faire des émules dans son pays, en la personne notamment du maire de Dakar, le très socialiste Khalifa Sall, qui a bénéficié du soutien de l’Usaid et de la Fondation Bill et Melinda Gates pour lancer son emprunt obligataire.

    Il est clair aujourd’hui que le procès de Karim Wade et Cie devant la Crei est politique. C’est celui intenté contre l’ancien président de la République, à travers son fils, par la France en s’appuyant sur Macky Sall qu’elle avait honoré de la légion d’honneur dès les premières prémices de sa séparation avec Wade pour l’accompagner vers le sommet.

    Celui-ci le lui a bien rendu, en revenant sur les accords et contrats contraires aux intérêts de la France. Pour boucler la boucle, la France lui demande un agneau du sacrifice, en la personne du fils de Wade et de certains de ses compagnons.

    Et pour ne laisser de place à aucune surprise au rendu du verdict de la Crei le 23 mars, Paris a, d’ores et déjà, dicté sa loi par la voix autorisée de Son Excellence Paganon : Pas de non-lieu, ni de relaxe au bénéfice du doute, encore moins de condamnation avec sursis pour Karim. Wade fils sera inexorablement condamné à une peine ferme. La plus lourde possible ?

  2. Encore un con de nègre qui fuit ses responsabilités en rejetant toujours les échecs et les régressions des Africains sur les autres. Arrêtez de nous victimiser. Seuls les noirs africains passent leur temps à penser que les Blancs et surtout la France sont responsables de tous leurs malheurs d’aujourd’hui. Ni les Asiatiques, ni les Sud-Américains, ni les Indiens ne le font, et pourtant eux aussi ont connu la colonisation et la pauvreté, mais se mettent sérieusement aujourd’hui au travail pour développer leurs pays sur tous les plans et ne plus dépendre de l’Europe. Pendant ce temps que font les nègres africains ? Du théâtre et de la danse du matin au soir dans les radios et télés, des bavardages interminables de grand-place, des faux serignes et oustaz qui mentent et mystifient les gens, des émissions télés bidon qui ne parlent jamais de formation, de recherche ou de science, des étudiants ignares et grévistes qui n’ont jamais lu un seul livre de leur vie, des sociétés hypocrites et paresseuses où on se ment à longueur de journée, des services publics défaillants, etc. Donc de grâce, laissez la France et les Blancs tranquilles. Si la France n’était pas intervenue au Mali, toute l’Afrique de l’ouest serait occupée par les djihadistes aujourd’hui ! On est indépendant depuis 1960 alors assumons nos responsabilités ou retournons à l’esclavage. Parlez de nos véritables défauts et vices qui nous retarderont mille ans encore. Doul waay Ousmane Dramé ! C’est même une honte qu’un immigré installé aux USA qui connait tout le chemin parcouru par ce pays pour se hisser au 1er rang mondial venir aujourd’hui nous bassiner avec la victimisation. Pourquoi les Noirs travaillent moins que les Blancs ? Pourquoi 80% de nos étudiants vont en série L et pas en série S ? Pourquoi nos journalistes ne couvrent que des séminaires au lieu de faire des reportages de terrain approfondis ? Pourquoi nos fonctionnaires pensent d’abord servir leurs parents et non l’État ? Est-ce que c’est la faute de la France ça ? Non ! Soyons sérieux. Faisons notre autocritique comme le font aujourd’hui tous les vrais pays émergents (Maurice, Inde, Taïwan, Mexique, Brésil, Malaisie, etc.) et toi Ousmane tu verras que le problème partout en Afrique c’est pas les autres mais nous-mêmes.

    • voila , un ignorant ; lanzo est un nom de chien en bretagne; c’est vraiment ridicule pour un musulman de ce nom. ecris un article au moins mieux de critiquer a tt moment ; esclave de sang….
      grand ousmane du courage et merci….

    • LA France a interven pour protéger ses mines duranum au Niger pas le Mali ni l afrque. Tu n as pas lu le texte. Tu essayes de denigrer un brillant frere ui donne son opinion et ume lecon d histoire.

  3. Lemzo, tu parles responsabilite alors qu a chq fois qu un responsable se leve pour denoncer des faits patents, ils sont soit assassianient soit des laquais ces occidentaux comme toi se levent pour les insulter les trahir comme Senghor, Boigny et j en passe. Le negre tjrs a se lier contre ses freres. Crois tu que les juifs eux ne parlent de leurs passes oh combien douloureux pour que jamais cela ne se repete. j ai de la haine pour des coc.s comme toi qui croit avoir tout compris alors que vous n etes que des suppots de satan, des suceurs du sang africains.

  4. Les enfants apprennent par imitation.Les nôtres, nous leur apprenons sans cesse à critiquer mais jamais a balayer devant la porte, se retrousser les manches et cultiver son jardin. L’art est difficile et la critique aisée. On n’est mal parti.il faut qu’on se reprenne pour cheminer efficacement

  5. Ce ne sont pas des critiques d apres ma comprehension, je vois un article qui ns rappelle l’histoire de notre cher afrique ; tres important . une idee courageuse qui pourrait apporter un changement de facon de traiter pas seulement avec la france mais le reste du monde. Je felicite Ousmane que je connais bien; un pan africaniste depuis la france 1976 / 82 tres actif dans les organisations communautaires a l epoque. Il a quitte pour la guinee rejoindre Sekou Toure le revolutionnaire…
    Du courage et merci ; un ancien ami.

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