Le petit fils de Mame Limamou, Ousseynou Thiaw Laye, insulte et agresse le reporter de « lobs »

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La campagne commence mal pour les journalistes. 24H (ce lundi) après l’ouverture des échéances électorales, Ibrahima Diakhaby du quotidien «L’Observateur» a été violement agressé, devant le mausolée de Mame Limamou Laye. Son bourreau qui n’est personne d’autre que le petit-fils du fondateur de la confrérie Layène se nomme Ousseynou Thiaw Laye, fils de Seydina Alassane Laye, 4e Khalife de Mame Limamou et neveu de l’actuel Khalife (petit frère de son papa). Envoyé pour la couverture de la première sortie de Moussa Tine, leader de l’Alliance démocratique Pencoo, le confrère s’est retrouvé avec l’œil droit enflé et un point de suture sous l’orbite. Son agresseur lui ayant asséné un violent coup, Diakhaby, le sang ruisselant sur sa joue, a été transporté à l’hôpital où Moussa Tine, flanqué de ses militants et de quelques Layènes -se confondant en excuses- l’y retrouveront pour lui manifester leur compassion.

M. Tine qui n’a pas avisé les journalistes qu’il se rendait au mausolée du saint homme les a mis dans une situation inconfortable, surtout les consœurs. Moulées dans leur pantalon, elles ont été vexées par l’arrogance de Ousseynou Laye. Très brutal, il s’en est pris violemment aux gens. Comme des malpropres, il chassera les consœurs. Quant aux confrères, il leur a demandé d’entrer, à condition de laisser leur sac et matériel de travail dehors. Ne pouvant pas travailler dans ses conditions, les journalistes se sont tous rabattus sur le trottoir.

Mais le jeune homme, derrière son boubou blanc et sa barbe, ne lâchera pas du lest. «Combien de fois allons-nous vous dire que vous ne devez pas vous mettre là», siffle-t-il. Mais : «Nous pensions que vous nous interdisiez juste le Mausolée», répondra la journaliste de Sud Fm. Piqué par on ne sait quelle mouche, Ousseynou, colérique, crache encore son venin : «Dégagez de là !» Froissées par son manque d’élégance, les filles riposteront : «Parlez-nous correctement. Vous ne parlez pas à des bêtes.» Ne se contrôlant plus, Ousseynou évacue : «Vous êtes des bêtes… On vous parle français et non chinois.» C’est ainsi que Ibrahima Diakhaby est intervenu pour lui dire qu’il y a eu un manque de communication. Ne voulant rien entendre, le ton est monté et un le coup de poing est parti. Après une première altercation, émaillée d’insultes, les journalistes ont essayé, en vain, de faire blocus à la foule de fidèles hystériques, prêts à faire la fête aux…intrus.

piccmi.com

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