Le Plan de Macky Sall pour stabiliser son régime

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Au moment où l’arrestation de Karim Wade défraie la chronique, le chef de l’Etat concocte son plan pour mieux renforcer la coalition Benno Bokk Yakaar, surtout à l’Assemblée nationale. Etant donné que les députés de l’Apr ne représentent pas la majorité, il faut bien une coalition forte pour assurer le rôle d’appui au pouvoir exécutif, note l’Observateur. La défection des alliés de la coalition les rendraient encore plus vulnérables devant certains projets de loi émanent du gouvernement et qui ne serait pas du gout des députés de l’opposition. Pour parer à cela, le Président Macky Sall aurait donc chargé le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar Moustapha Diakhaté, de créer la cohésion au sein de son groupe parlementaire et d’approcher les députés indépendants pour en faire des alliés parmi lesquels, les députés Sokhna Dieng Mbacké, Seynabou Wade ainsi que Me Abatalib Guèye.

1 COMMENTAIRE

  1. Nous devons tous avoir enfin le courage de porter un regard sur les dysfonctionnements de notre système politique, analyser les causes de dysfonctionnement de notre démocratie aujourd’hui.
    Nos élus se sont accaparés les principaux rouages de la vie démocratique, ils ont confisqué les pouvoirs des citoyens où toutes les grandes décisions se prennent entre politiques et techniciens, et ce qui est supposé être une concertation au niveau de nos collectivités Locales, n’est en fait qu’un habillage de décisions déjà prises à Dakar, autrement dit un effet d’annonce et non un préalable à l’action au niveau de chaque Collectivité Locale si la décentralisation ou la provincialisation prôné par Abdoulaye Wade avaient été bien pensée et mise en œuvre au Sénégal.
    En même temps il fut bien reconnaître que nos relais démocratiques tels que les Associations, les Syndicats, les comités de quartiers… se sont affaiblis.
    Dans les petites Villes comme Grand-M’bao/mer, Yoff, Guediawaye, ça fonctionne encore, mais à une plus grande échelle, ce n’est plus le cas depuis les années 2003-2006. J’admets que souvent les Associations défendent des intérêts privés et corporatifs.
    Et la somme de ces intérêts-là n’a jamais fait de l’intérêt général. Nous devons également réfléchir sur le rôle de nos médias, audiovisuels écrites et même en ligne qui deviennent de plus en plus des instances du débat démocratique. De la même manière qu’une entreprise n’est pas faite pour créer des emplois mais des richesses, la télévision, les journaux ou les sites en ligne n’ont pas été créés pour servir les hommes politiques.
    Nous devons éviter de taper sur la télévision ou les journaux en les accusant de tous les maux, comme si ils étaient les causes de nos carences démocratiques. Les causes de nos défaillances sont dans notre société elle-même dont les nouvelles chaînes de télévision ne sont pas les reflets. La PERPETUATION dans le champ politique de certains dinosaures de la classe de Batilly, Dansokho, Tanor Dieng, Mademba Sock, Savané et mon oncle Niasse pose problème comme pose problème le cumul de mandats. Je ne parle même pas du cumul de mandat importants, mais je trouve anormal qu’on puisse être titulaire du même pendant une période extrêmement longue.
    Une jonction du cumul et le non limitation dans le temps empêchent le renouvellement démocratique des responsables politiques.
    Avec tout le respect que je lui dois, le cas de mon Oncle Moustapha Niasse, malgré tout ce qu’il a donné au Sénégal et à l’Afrique, pour ne pas dire le monde est tout à fait illustratif de cette situation. Heureusement que le recrutement de la classe politique au Sénégal est fait de telle sorte que nos représentants sont issus de tous les milieux socio-culturel et la Parité instituée par le Président Abdoulaye Wade nous vaut aujourd’hui d’être au peloton de tête des pays où un politique genre dans ce domaine a été une réussite et nous devons tous lui en avoir gré!
    Une démocratie n’est jamais aussi riche que quand que lorsque le personnel politique reflète la diversité sociale, Ethnique du Pays, argument que je développais dès ma première rencontre avec le Président Abdoulaye Wade dont l’ambition a toujours été de faire de notre Pays le premier en Afrique en matière démocratique.
    JE REGRETTE SIMPLEMENT QUE le Premier Ministre du Sénégal ne soit pas issue de la base sociale la plus représentative, celle des quartier populaire ou des tout petit Village, à l’image d’un M° Amadou Sall qui sait ce que veut dire milieu modeste avec tout ce que cela comporte de difficultés à vivre dans de bonnes conditions.
    Il me souvient avoir proposé dès 1999, dans ses bureaux très modestes du reste (pas plus de 40 m 2) de l’Avenue des ternes dans le 16 ème à paris une forme de démocratie de participation, en trouvant une formule qui permettrait un contrôle du travail des élus et de leurs actes.
    Je ne jette pas le discrédit sur le contrôle qu’exercent la Cours des comptes et les autres corps de contrôle de la gestion de l’Etat, mais je pense qu’un contrôle à postériori serait beaucoup plus efficace !
    L’assainissement de la vie politique fut la plus grande revendication des Sénégalais tout au long de la dernière campagne électorale pour l’élection du Président Macky Sall et tous nos efforts devraient être portés sur cet aspect, sinon de très désagréables surprises pourraient se profiler à l’horizon 2015-2016 parce que le peuple n’en peut plus d’attendre un hypothétique respect d’engagements électorales qui, comme dirait l’autre, n’engageaient que ceux qui y croyaient !
    Le monde étant ce qu’il est depuis plusieurs années, je n’ai eu cesse de mettre en garde nos compatriotes contre une campagne infernale qui n’avait que comme objectif, le départ de Wade Abdoulaye qui en gênait plus d’un dans les réunions gouvernementales de quelques pays «amis » qui lui en voulait à mort d’avoir non seulement éveillé son Peuple, mais d’avoir donné le mot à ses homologues de l’Afrique de l’Ouest qui réorientèrent tous leurs politiques de coopérations, en s’ouvrant aux Chinois, Indiens Brésiliens, Afrique du Sud(BRICS) et au-delà vers les Pétrodollars Arabes!
    Pour un développement plus accéléré du Sénégal, je finirais en proposant au Président de la République Macky Sall, seul dépositaire de la volonté populaire dans ses fonctions de donner plus de pouvoir et de moyen aux Régions, en continuant dans le sillage de Wade Abdoulaye qui voulait vraiment en faire un levier très important pour toute sa politique de développement.
    Une décentralisation sans les moyens équivaudrait à commander un festin du dimanche sans en donner les moyens, il risquerait alors des surprise au moment de passer à table.
    La Région, telle qu’elle est gérée en ce moment n’est qu’une grosse machine sans grands moyens, qui fabrique des notables et crée des réseaux de clientèles qui ne sont utiles qu’en périodes électorales.
    Si, j’espère que non, c’est ce que recherche le Président Macky Sall, en demandant à tous les Chefs de Grands Services, de Sociétés Nationales et de Ministres de la République de tout mettre en œuvre pour gagner les prochaines Locales de 2014 pour le compte de son APR?
    CE SERAIT CATASTROPHIQUE POUR NOTRE DEMOCRATIE dont les succès ont fait plaisir à beaucoup à travers le monde entier comme dirait Haj Mansour !

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