Fondé par les portugais en 1645, Ziguinchor a été un comptoir
commercial très prospère.
Favorisée par le climat et des sols très fertiles l’économie régionale
repose essentiellement sur l’agriculture, car 80 % de la population
s’adonne à des activités agricoles.
La région naturelle de la Casamance avec ses 86 km de côtes, son
plateau continental, son fleuve long de 300 km dispose d’atouts
considérables jusqu’ici sous exploités pour des raisons diverses et
variées.
Si le tourisme semble battre de l’aile dans cette région, force est de
reconnaitre que Ziguinchor ne manque pas aussi d’attrait et reste une
zone touristique très convoitée.
Ainsi, la visite du Président de la république dans cette partie du
Sénégal sera á n’en pas douter un tournant décisif dans le processus
de paix et, sera peut-être la clé de voûte des stratégies pour la
relance des activités économiques, sociales, culturelles et
environnementales de cette localité jusqu’ici en perte de vitesse
notoire.
En tout cas, face aux incertitudes pour l’avenir, il est possible
d’espérer car le choix de Ziguinchor au lendemain de la présentation
du plan Sénégal émergent á Paris n’est pas fortuit et semblerait être
une volonté politique révolutionnaire hardie des gouvernants pour
apporter des solutions urgentes et idoines aux préoccupations des
populations qui vivent dans cette zone.
Aujourd’hui, tout porte á croire que l’exécution du plan Sénégal
émergent passera inéluctablement par la stabilité de la verte
Casamance qui, a longtemps été le grenier, le symbole de
développement de notre patrie.
De toute évidence, les ziguinchorois devront encore prendre leur mal
en patience tout en espérant que cette visite annoncée en grande pompe
n’accouche pas d’une ridicule souris.
Alors vive la paix en Casamance !
Momar Dieng Diop Espagne.
