Le président Macky Sall à la CIEA : « l’heure de l’Afrique a sonné »

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XALIMANEWS: Le président de la République Macky Sall a présidé la troisième conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA) au CICAD(Diamniadio).

C’est ainsi qu’au début de son discours, le président Macky Sall a souhaité la bienvenue aux nombreux invités, avant d’appeler à une « Afrique debout et en marche ».

Ensuite, Il a rappellé l’expérience asiatique telle que la Malaisie, ne cédant pas à la fatalité,et et de croire que l’émergence est bien possible . « Il faut des mutations pour montrer que l’émergence est bien possible », martèle le chef de l’état.
Dans la même lancée, Il rappelle aussi le thème qu’il considère comme vaste. Par ailleurs, Il a émis des conseils vers la conjonction du secteur privé national et international.
À lui d’aborder également le financement des projets pour nos pays, tout en trouvant des moyens comme le budget. Dans cette optique, il préconise une bonne collecté d’imposition. « Il faut finir avec l’immunité fiscale indue  » fustige le président ,avant d’enchaîner « des millions sont perdus en Afrique ».

Pour juguler le mal, il s’appuie aussi sur » le contrôle des flux internationaux dont le gouvernement ne cesse de surveiller ». Toujours dans la quête du financement, il déclare que : »le soutien au code minier pourra générer des moyens pour l’état. L’emprunt est aussi à ne pas négliger mais le cercle des bailleurs se réduit », lance -t-il.
En somme, il appelle à l’Afrique d’étendre ses tentacules dans le monde, vu sa superficie avec plus de 30 millions de km2. Une Afrique en quête de développement ne peut se résigner à l’exportation des matières brutes qui sont souvent mal rémunérés d’après le président Sall.

Ainsi,il invite les pays à faire des délocalisations comme les Zones économiques pour permettre aux industriels de prospérer.
« Je voudrais saluer tous les champions d’Afrique du secteur privé », a-t-il laissé entendre.
Il a également salué les entreprises sénégalaises privées qui ont travaillé avec synergie sur le TER. Abordant le volet de l’inclusion sociale, Il a rappelé que sur celles de la Cmu, l’accès à l’eau potable et à l’électricité en milieu rural avec le Pudc,le Puma, mais aussi la Der pour soutenir les femmes et les jeunes pour l’auto emploi. « Il faut un état d’esprit pour lutter contre le sous développement en croyant en nous même pour forger les destins d’une Afrique émergent et prospère.L’heure de l’Afrique sonné, rien ne doit arrêter notre marche vers l’émergence « , a-t-il conclu.

5 Commentaires

  1. Si au moins 90% des enfants Sénégalais ne sont pas obligés d’aller à l’école au moins jusqu’au BEFEM pour les uns et plus pour un grand nombre dans les Lycées de formation et des Universités pendant au moins un siècle dans 1000 ans, nous serions encore pauvres et sans industries. Néanmoins, avec les revenus tirés du pétrole et du gaz, les Sénégalais auraient quand même de quoi consommer des produits faits par d’autres peuples ici ou à l’étranger. Que de vulgaires consommateurs !

  2. Xawma heurou Afrique Xawma bann heure mais ce qui est sûr et certain c’est que ton heure de quitter la tête du Sénégal a sonné !!!L’ultime preuve : inauguration du TER qui n’est pas encore terminé :le summum de l’escroquerie politique, de la roublardise et de l’irrespect au Peuple sénégalais. Et donc in fine le summum de la bêtise car personne n’est plus dupe …
    Une citation de Pape Allé NIANG : Koo Diappé Doff Mougui Weurr Garap Bou Mou La Fadjéé Mou Djaffé Amm Lool…

  3. Oui, son excellence, l’heure de l’Afrique a sonné pour dégager des chefs d’état sans mémoire qui réduisent l’histoire des tires ailleurs sénégalais à des « DESSERTS ».
    Dom kharm!

  4. Si l’heure de l’Afrique a sonné parque des réserves de pétrole et de gaz sont découvertes ici et là sur le vieux continent, on risquerait de tomber de très haut ! Etudiez l’histoire des grands peuples pour comprendre qu’il faut des siècles de labeur, d’imagination, de formation aux différents métiers pour en arriver là où ils sont. A mon avis, si on suivait le chemin tracé en ce moment, même avec les revenus issus du pétrole et du gaz, dans cent ans on n’avancerait pas d’un iota parce que nous ne fabriquons presque rien nous-mêmes, entrainant inéluctablement une croissance des déficits commerciaux. Pire encore, le président Sall n’est pas convaincu que les Sénégalais pourraient un jour être capables d’être au niveau des autres sur le plan technologique, d’où ses récriminations récurrentes au patronat Sénégalais ! La seule prière que nous devrions formuler à Dieu serait alors de nous donner de quoi acheter les produits inventés, fabriqués par d’autres peuples ! Nos devises iraient alors enrichir d’autres !

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