Le PS range le langage diplomatique face aux « aperistes » – « Qu’ils pensent ce qu’ils veulent, c’est leur problème »

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XALIMA NEWS – Les camarades d’Ousmane Tanor ont tenu, ce samedi, une réunion du Comité central comme indiqué dans les recommandations du dernier congrès. Cette rencontre entre dans le cadre de la massification du parti avec des actions phares telle que : la vente des cartes, la modernisation des structures et d’autres orientations liée à l’harmonisation des positions des militants. A cet occasion, le porte-parole du jour, Mme Aïda Sow Diawara, vice-présidente du mouvement national des femmes socialistes a encore abordé les questions qui fâchent dans la Coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar.

Elections de 2017

La vice-présidente du mouvement national des femmes socialistes, Aïda Sow Diawara, maintient la position de son parti et avertit la formation politique du président, Macky Sall. « Nous sommes un parti discipliné et une seule personne ne peut pas se lever et décider, sur cette questions de la candidature à la prochaine présidentielle. Nous n’avons pas encore discuté, nous n’allons pas mettre la charrue avant les bœufs. Ce qui est clair, c’est que le Ps aura bien son candidat.

Maintenant que les responsables de l’Alliance pour la République (Apr), pensent ce qu’ils veulent. C’est leur problème», déclare Mme Diawara. Pour les activités menées par le Ps, dans le cadre de l’animation du parti, Aïda Sow Diawara se veut également très claire :

«Nous allons étaler notre feuille de route comme nous vouons, maintenant que nous ayons un candidat, il est normal que nous le disons. Il peut s’agir de Khalifa Sall, d’Aïda Sow Diawara ou bien d’Ousmane Tanor Dieng. Nous ne savons pas ce qui va se passer mais, nous travaillons en tout cas parce que nous sommes un parti politique sérieux et organisé. Nous aspirons à reconquérir le pouvoir. Il n’y a pas l’ombre d’un doute à ce sujet.

Maintenant comment y aller ? C’est d’abord dérouler ce que nous sommes en train de faire. Que les autres pensent à d’autres explications, ça ne lient que ceux qui pensent. Nous sommes dans notre dynamique, dans notre optique et nous travaillons en se sens.»

La préparation

Le député maire de Golf-Sud ajoute que les ambitions passent par la nécessaire reconquête du pouvoir en 2017 ou 2019. « Nous, nous avons toujours vécu comme ça, peut être ce n’était pas diffusé à travers les médias. Le Parti socialiste est un grand parti.

Dans chaque village, dans chaque département, dans chaque région vous trouverez des membres du Ps. Les gens venaient en réunion parce que le bureau politique s’est régulièrement réuni, le comité central et les autres, les grandes instances.

Et ça va se traduire aussi au niveau de la base qui doit organiser des réunions de restitution», relève Mme Diawara qui décline les objectifs que les socialistes veulent atteindre. «Evidement, nous nous réunissons pour être un parti plus fort encore. Parce que nous avons perdu les élections en 2000. Nous avons eu de grandes saignées qu’il faut rattraper.

Ça rentre dans l’ordre normal des choses, préparer les élections. Surtout que nous ne savons pas si, c’est en 2017 ou 2019, nous n’allons pas attendre que ce soit demain.»

Benno Bokk Yakaar

Relativement au compagnonnage avec les alliés dans la Coalition Benno Bokk Yakaar, le Ps, tout en réaffirmant son ancrage dans cette mouvance, promet de prendre ses positions le moment venu pour savoir s’il va rester ou pas, parce qu’aujourd’hui, rien n’est exclu en politique.

« Nous sommes dans la Coalition Benno Bokk Yakaar et le moment venu, nous saurons s’il faut continuer ou se retirer de cette coalition. Mais pour le moment, nous sommes dans Benno Bokk Yakaar, nous ne pouvons pas dire que demain nous serons ou pas dans cette coalition.

La politique reste comme telle. Vous ne verrez jamais la politique enceinte, vous vous réveillez toujours et vous constatez qu’elle a accouché d’un bébé. Donc attendons pour voir si ce bébé sera un garçon ou une fille.»

 Référendum et bilan

Revenant sur la posture prise par le Ps face à la problé- matique du référendum portant réduction du mandat du président, Macky Sall, le Comité central reste constant. « Le référendum est une décision qui appartient au Président de la République. Nous pensons qu’il faudra le faire durant cette année 2015.

Maintenant, on ne peut pas le bousculer pour lui dire de le faire. Nous avons émis une proposition. Donc, c’est à lui de voir s’il va le faire en 2015 ou 2016, la décision finale lui appartient », selon Aïda Sow Diawara.

Sur le bilan du président de la République, Macky Sall, le Ps partage partiellement les responsabilités du gouvernement avec les secteurs de l’éducation et de l’élevage, respectivement dirigés par leurs camarades Sergine Mbaye Thiam et Aminata Mbengue Ndiaye.

«Sur le bilan de Macky Sall, vous savez quand vous êtes dans une barque, vous êtes comptable dans cette barque. Mais nous, nous n’avons que deux ministres et on peut parler de nos deux ministres maintenant, les autres partis vont parler de leurs ministres.

Il s’agit, de Serigne Mbaye qui a un département très compliqué avec une multitude de syndicats qui sont tout le temps sur la brèche et ce n’est pas facile de les mélanger», explique-t-elle. « Donc, c’est le lieu de féliciter Sergine Mbaye Thiam pour le calme et la lucidité avec laquelle il traite ses problèmes. Car, les enseignants ne sont pas faciles à gérer.

Le fait de les réunir autour d’une table, pendant des mois et avoir un résultat quand même. C’est le lieu de le féliciter. Quant à Aminata Mbengue Ndiaye, vous voyez vous-mêmes tout le travail qu’elle est en train de faire au niveau de l’élevage. Elle est tout le temps plébiscitée par le président, car on a vu sur le terrain tout ce qu’elle fait. C’est le lieu de la féliciter elle aussi», estime Mme Diawara.

Grand Place

1 COMMENTAIRE

  1. Si_ quelques Sénégalais n’auraient rien compris du jeu clair-obscur des Socialistes, ces derniers savent bien ce qu’ils font ! Jusqu’ici, les socialistes ne disent pas : « Nous aurons un candidat qui sortira de notre formation » ! Malins comme ils sont ils se limitent à dire : » Nous aurons notre candidat », ce qui n’exclue pas que ce candidat soit le Président-sortant, Macky Sall avec qui ils travaillent sans anicroches depuis trois ans ! Il n’est conçu dans aucune grande démocratie qu’un parti qui participe de manière aussi importante à la gestion des affaire avec un Président élu démocratiquement se sépare de ce dernier pour aller présenter une alternative aux citoyens ! Personne dans le monde ne prendrait ce parti au sérieux !

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