Le Ter est le projet ferroviaire le plus cher de toute l’histoire humaine – Par Tounkara

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Monsieur le président de la République,

Votre projet de Train express régional (TER) bat un record mondial : il est le projet ferroviaire le plus cher de toute l’histoire humaine.

A ce jour, un kilomètre de rail coûte 656 millions FCFA environ. Dans votre projet de TER qui nous est vendu à 568 milliards pour 55 km de rail, le coût de revient au kilomètre est de plus 10 milliards FCFA ou 15 fois plus cher que le coût normal.

Dans notre meilleur intérêt, nous pouvons faire 100 fois mieux avec 100 fois moins. Comment ? L’idée est de créer une Ecole du Rail avec un budget de cinq milliards FCFA (100 fois moins que 568 milliards FCFA) où nous allons former des ingénieurs, des techniciens et des ouvriers du rail qui vont y apprendre à concevoir et créer des locomotives, des wagons et poser les rails. Cette école sera pratique « à l’allemande »et non théorique « à la française ». En deux ans, les élèves vont pouvoir faire le travail de concevoir, fabriquer tout le matériel nécessaire et poser six mille km de rails (100 fois plus que le TER) pour mailler tout le pays. Des trains vont relier les différentes agglomérations du pays permettant de rallier n’importe quel point du pays en des temps records. Bénéfice collatéral, les routes vont se désengorger et les accidents mortels de la circulation diminuer. On pourrait en profiter pour paver nombre de voies terrestres, rompant avec les pistes au latérite qui charrient poussières et maladies.

Il n’y a aucun doute que créer soi-même a plus de valeur qu’importer ; maîtriser et domestiquer un savoir-faire est la voie royale pour la création de valeurs différentes (richesses, emplois, investissements productifs, inventivité, créativité, éclosion des potentiels, préparation des générations futures).

En l’état, votre projet de TER n’est pas dans le meilleur intérêt du Sénégal. Les seuls qui vont y gagner sont les entreprises françaises, les intermédiaires affairistes et ceux qui vont toucher commissions, rétro-commissions et paiements occultes.

Mamadou Sy Tounkara

12 Commentaires

  1. Pour commencer je demande aux senegalais de faire la recherche sur google en tappant; »que peut faire l’etat pour sauver l’alstom »?-
    -Et pour finir, je demande qu’on se mobilisent pour dènoncer sur le plan international surtout devant les mouvement racistes europeens l’excroquerie permanente de la France avec la complicitè de nos chefs(reprèsentants des intèrets français) qu’elle fait signer des contrats pour nous soustraire de nos resources qu’elle va nourrir ses enfants français……

  2. LA RAMIFICATION DU T .E. R VERS D’AUTRES DESTINATIONS DOIT ETRE P REVISIONNÉ DES MAINTENANT….; POUR DES PROBLÈMES DE COÛTS…. ET D’AMÉNAGEMENT….MÊME SI…, C’EST UN RÉSEAU DE BUS, DE TRAM ,OU DE METRO SOUTERRAIN….! SOUTERRAIN, QUI PEUT AMOINDRIR LES PEINES DE DÉGUERPISSEMENT ET LES FRAIS DE DÉLOCALISATION.LE CHOIX DOIT ETRE ET INTÉGRÉ PAR LES POPULATION DES MAINTENANT ET NON ATTENDRE DEVANT DES FAITS ACCOMPLIS…..DEMAIN …! AUSSI VALABLE POUR LA MAINTENANCE, L’ENTRETIEN , ET D’AUTRES NÉCESSITES .QUE MONSIEUR SY A RÉSUMÉ DANS SA CONTRIBUTION… OU J E SUIS D’ACCORD; PUISQUE DÉJÀ PROPOSÉE………MERCI..

  3. Les incohérences des projets de ce gouvernement s’inscrivent dans une tradition bien sénégalaise de plaisanterie étatique. Il n’y a aucun sérieux dans la gestion de la chose publique. C’est à se demander si notre classe politique ne serait pas la plus conne de l’univers. Avec l’anoci nous avons eu les routes les plus chères du monde et avec ce TER nous sommes dans la même logique , celle du « pauvre flambeur ».
    Nos ministre est DG ont des salaires qui n’ont rien à envier à ceux de leurs homologues des pays très riches.
    Le PSE financer avec un endettement des plus absurdes sera dans 10 ans un fardeau et un facteur de paupérisation majeur.
    Macky sall est un bon président pour les intérêts français mais pour le petit peuple qu’on maintient en vie via les misérables bourses familiales (25 mille Fcfa/mois par famille) vont (leur descendance aussi) se mordre les doigts longtemps après le passage de ce régime.
    Les français nous prêtent de l’argent pour qu’on vienne leur acheter des biens et services. Et pire, on leur en confie l’exploitation pour 25 ans.
    Macky Daalle = Wade – le charisme + manque de caractère

  4. Alstom est en difficultés et l’état français cherche à le maintenir à flot via à n’importe quel prix vu que c’est le fleuron de l’industrie française. Vous pensez bien que ce projet n’est nullement anodin. Avec ce prix, autant rester avec nos calèches. J’ai l’impression que ces personnes qui nous dirigent sont aveugles ou tout simplement stupidement.

  5. POUR INFO :

    Alstom : l’Etat cherche une solution globale pour sauver le groupe
    Au-delà du site de Belfort, menacé par l’arrêt de la production de trains d’ici à 2018, c’est l’ensemble du groupe français qui risque d’être fragilisé.
    LE MONDE ECONOMIE | 26.09.2016 à 11h40 •
    C’est la dernière ligne droite. Le gouvernement et la direction d’Alstom devraient présenter, non pas vendredi 30 septembre comme évoqué par les organisations syndicales, mais plutôt lundi 3 ou mardi 4 octobre, leurs propositions pour maintenir l’activité sur le site de Belfort et plus largement pour renforcer les douze sites du constructeur ferroviaire en France.
    Après une rencontre, vendredi 23 septembre au soir, entre Christophe Sirugue, le secrétaire d’Etat chargé de l’industrie, et Henri Poupart-Lafarge, le président-directeur général du groupe, les discussions ont continué tout le week-end. « Un plan alternatif au transfert de la production de locomotives et de motrices de Belfort à Reichshoffen [Bas-Rhin], annoncé le 7 septembre, est atteignable, mais il faut encore valider quelques étapes, et cela ne peut se faire en quelques jours, si l’on veut que cela fonctionne pour l’avenir », explique un proche du dossier.
    A Belfort, l’attente est extrêmement forte. Samedi 24 septembre, de 3 500 à 5 000 personnes ont défilé lors d’une « journée morte ». C’est près de 10 % de la population de la cité du Lion. Les « Alsthommes », comme ils se sont renommés, ont manifesté pour obtenir au plus vite une solution pérenne pour le site historique où ont été créés, il y a quarante ans, les premiers TGV.
    Lire aussi : Alstom : « Qu’on le veuille ou non, pour les trains, on était les meilleurs »
    Dimanche 25 septembre, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a estimé que l’Etat, qui détient 20 % des droits de vote au conseil d’administration du groupe ferroviaire, a « le devoir de sauver » le constructeur et son site historique de Belfort. Cependant, c’est lundi 26 septembre que des premiers éléments pourraient être distillés sur l’avenir du site belfortain.
    « L’activité pourrait baisser de 30 % à l’avenir »
    Henri Poupart-Lafarge doit présenter la stratégie d’Alstom pour ses sites de production en France et plus spécifiquement son site de l’est de la France, lundi, lors d’un comité central d’entreprise extraordinaire, avant de se rendre, mardi 27 septembre, à l’Assemblée nationale, pour répondre aux questions des députés.
    Ce même jour, les organisations syndicales ont annoncé une journée de grève. « L’objectif est de mobiliser un maximum de personnes pour manifester devant le siège du groupe. Un TGV a été affrété pour permettre aux salariés de Belfort et d’Ornans [Doubs] de venir manifester. Le fait de venir en TGV est un symbole fort », insiste Philippe Pillot, de Force ouvrière.

  6. Re – POUR INFOS !

    Alstom : l’État commande pour 700 millions d’euros de trains pour sauver Belfort
    • Par lefigaro.fr , AFP agence
    • Mis à jour le 04/10/2016 à 17:44
    • Publié le 04/10/2016 à 11:11

    Jour J pour le site Alstom de Belfort. Avant une réunion cruciale entre l’État, les représentants syndicaux et la direction d’Alstom, le secrétaire d’État à l’Industrie, Christophe Sirugue, a confirmé le plan du gouvernement pour maintenir une activité à Belfort, où 400 emplois sont menacés. L’État commandera 15 rames de TGV supplémentaires à Alstom, et non pas la SNCF, comme envisagé ces dernières semaines.
    À ces 15 rames TGV s’ajoutera par ailleurs la commande de six autres rames TGV pour la ligne Paris-Turin-Milan, ainsi que 20 locomotives dépanneuses diesel, pour le remorquage des trains en panne. Alstom devrait de son côté investir 40 millions d’euros à Belfort d’ici à 2020, en trois étapes. L’État espère en effet reconvertir à terme le site de Belfort. Selon les mêmes sources sitées par l’AFP, Christophe Sirugue a annoncé sa volonté de transformer l’usine en centre de maintenance européen. Au total, Alstom et l’État investiront 70 millions d’euros sur le site de Belfort. Henri Poupart-Lafarge affirme que ce plan de sauvetage «bénéficiera à l’ensemble des sites» du groupe.
    Dans ce total, cinq millions seront investis par Alstom pour développer ce centre, qui emploiera à terme 150 salariés, a précisé le secrétaire d’Etat. Selon lui, 30 millions d’euros seront consacrés au développement du TGV du futur et Alstom débloquera 30 autres millions d’euros pour développer et industrialiser une nouvelle plateforme de locomotives de manoeuvre. Enfin, cinq millions d’euros seront consacrés à la production d’un «nouveau type de véhicule sur le site de Belfort», a dit Christophe Sirugue. Un comité stratégique de filière sera organisé pour évoquer l’ensemble des problématiques du ferroviaire en France, a pour sa part dit le PDG d’Alstom.
    La filière ferroviaire en difficulté
    Les 15 rames de TGV Euroduplex commandées par l’État équiperont les lignes Intercités Bordeaux-Marseille, Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan (le «corridor sud»), par anticipation de la transformation de ces deux dernières en liaisons à grande vitesse (LGV), ont précisé les mêmes sources. L’État est en effet l’autorité organisatrice des lignes Intercités – même si c’est la SNCF qui les exploite. Ces trains circulent à moins de 250 km par heure alors que les TGV roulent jusqu’à 320 km/h. D’ici à 2025, le gouvernement s’est engagé à renouveler entièrement le parc des trains Corails en fin de vie. Une première commande de trains est actuellement en cours de livraison.
    Ce plan de sauvetage, âprement négocié après l’annonce fin septembre de l’arrêt de la production sur le site de Belfort en raison d’un carnet de commandes insuffisant, ne fait pas oublier les difficultés que connaît plus largement le secteur ferroviaire en France. Un comité stratégique aura lieu prochainement pour les évoquer plus en détail, a indiqué Henri Poupart-Lafarge.

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