Le vote des militaires: l’armée tourne le dos aux urnes, le général Abdoulaye Fall de la gendarmerie appelle à la rescousse

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Faible affluence des électeurs militaires au camp de Thiaroye

Le vote des corps militaires et paramilitaires a démarré à l’heure, à l’école Martyr A du camp de Thiaroye, dans le département de Pikine (banlieue de Dakar), mais se poursuit timidement, les mille 928 électeurs inscrits arrivant au compte-gouttes, a constaté l’APS.

‘’Je suis apolitique. Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’ai voté. Je n’ai pas de commentaire à faire’’, a dit un électeur interrogé à sa sortie d’un bureau de vote, après avoir accompli son devoir de citoyen. Il se nettoye le doigt taché d’encre indélébile.

L’école Martyr A compte trois bureaux, où doivent voter 752 électeurs militaires et paramilitaires pour le bureau 1, ensuite 754 pour le bureau 2 et 422 au bureau 3.

‘’Nous avons démarré à l’heure, à 8 heures. Tout le matériel électoral est en place. Pour le moment, tout va bien, il n’y a rien à signaler’’, a déclaré Cheikh Faye, président du bureau de vote 3.

Le président du bureau de vote 1, Ousmane Sylla, a lui aussi indiqué que les opérations du vote ont démarré à l’heure, tout le matériel électoral étant sur place.

‘’Nous avons commencé à 8 heures. Tout se passe normalement. J’ai mon équipe au complet’’, a assuré M. Sylla.

‘’Pour l’instant, tout se passe normalement […]. Tout le matériel est en place et on a commencé à 8 heures. Les représentants des candidats sont là’’, a dit Constance Senghor, présidente du bureau 2.

Devant chacun des trois bureaux de vote, un policier à l’ordre. Dans la cour de l’école, est stationné un véhicule de police à bord duquel ont pris place une dizaine de policiers, qui discutent calmement.

 

Mbacké : mobilisation peu importante des électeurs après le début du vote

Le vote des militaires et paramilitaires pour l’élection présidentielle, qui a démarré à 8h 30 à Mbacké se poursuit normalement, malgré une faible affluence, a constaté le correspondant de l’APS.

A 9h 30 mn, seuls trois électeurs sur les 257 inscrits sur les listes avaient fini de voter au bureau ouvert à l’école Mame Mor Diarra.

Le scrutin se déroule en présence du représentant de la Commission électorale nationale autonome (CENA), des membres du bureau de vote. Les Forces alliées pour la victoire (FAL 2012), Bennoo Siggil Senegaal et l’Alliance pour la République (APR) sont aussi représentés.

Kolda : les électeurs se font désirer à l’ouverture du scrutin

L’unique bureau de vote où doivent voter les 633 militaires et paramilitaires inscrits à Kolda (Sud) pour le scrutin de la présidentielle a ouvert ses portes à 8 h, a constaté le correspondant de l’APS.

Le matériel électoral est au grand complet. Les membres du bureau de vote étaient tous sur les lieux. Mais l’affluence était encore faible à l’ouverture du scrutin

Bignona : faible affluence des militaires et paramilitaires au début du scrutin

 

Le vote des militaires et paramilitaires a démarré sans encombre à Bignona (30 km, nord Ziguinchor), mais avec une faible affluence des électeurs devant le bureau de vote sis à l’école Thierno Ousmane Bâ (ETHOBA), a constaté l’APS.

Le premier électeur, un garde pénitentiaire, a accompli son devoir civique à 8h 40. Mais les électeurs arrivent au compte goutte. Au moins, une dizaine d’électeurs sur les 824 inscrits avaient déjà voté à 10 heures.

Le personnel du bureau de vote, composé des présidents, de l’assesseur, du secrétaire, du représentant de la Commission électoral nationale autonome (CENA) et des partis politiques est déjà sur les lieux, où des éléments de la Gendarmerie nationale assurent la sécurité.

Louga : le vote démarre sans les représentants de certains candidats

Le vote des militaires et paramilitaires de Louga (nord) a démarré, samedi, peu après huit heures, dans le seul bureau de vote du département installé dans une école élémentaire de la commune, où les représentants de certains candidats ont brillé par leur absence, a constaté l’APS.

’’Tout le matériel électoral est en place. Le vote a démarré. Un électeur a déjà voté. Nous avons ouvert très tôt le bureau, et le vote a commencé à huit heures onze’’, a confié à l’APS Demba Tall, le président du bureau.

Le vote se déroule en présence de deux observateurs de l’Union européenne (UE). Mais il a commencé sans certains représentants de candidats. Seul les mandataires des candidats Abdoulaye Wade (FAL 2012), Cheikh Tidiane Gadio (MPCL), Ousmane Tanor Dieng (Bennoo ak Tanor) et Ibrahima Fall (Takhaw Temm) sont présents.

Quelque 192 militaires et paramilitaires du département de Louga sont inscrits sur les listes électorales.

Le fait insolite occupe encore les centres de discussions au centre  Abdoulaye Mar Diop, consacré au vote des militaires et paramilitaires.

Saint-Louis : des électeurs sans leur carte professionnelle ou leur ordre de mission

Les opérations électorales ont débuté peu après 8h à Saint-Louis au CEM Abdoulaye Mar Diop, où certains électeurs ont cependant fait le déplacement en oubliant leur carte professionnelle, ou leur ordre de mission, a constaté le correspondant de l’APS.

Ils ont ainsi été obligés de retourner chez eux ou de consulter la hiérarchie afin de pouvoir accomplir leur devoir civique.

Le CEM Abdoulaye Mar Diop abrite les deux bureaux de vote pour le scrutin des corps militaires et paramilitaires.

Quelque 1402 militaires et paramilitaires sont inscrits à Saint-Louis sur les listes électorales pour ce scrutin qui se tient sans problème majeur.

 

Des mandataires de candidats brillent par leur absence, à Kolda

Des mandataires des candidats à l’élection présidentielle du 26 février brillaient par leur absence samedi matin au bureau de vote des militaires et paramilitaires de la commune de Kolda (sud), où seuls représentants d’Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse et Abdoulaye Wade étaient représentés, a constaté l’APS.Seuls les mandataires des coalitions Bennoo Ak Tanor (Dieng), Bennoo Siggil Senegaal (Niasse) et des Forces alliées pour la victoire (FAL 2012) étaient présents.

Ceux des 11 candidats restants étaient absents.

Jusqu’à 10 heures, il n’y avait pas de grande affluence au bureau de vote installé à la mairie pour les 124 électeurs militaires et paramilitaires inscrits dans la région.

Les d’électeurs militaires et paramilitaires, qui votent dans un seul bureau de vote.

Le matériel électoral (urnes, bulletins des candidats, etc.) étaient sur place, selon le président du bureau de vote.

Vote militaire : seuls deux inscrits dans le département de Birkelane

Les deux personnes inscrites pour le vote militaire et paramilitaire dans le département de Birkelane (région de Kaolack) n’ont pas fait le déplacement, ce samedi jusqu’à 9 heures.

Un bureau de vote a été créé à l’école Thiendella Fall de la commune pour leur permettre d’accomplir leur devoir civique.

MS/AD

Textes: APS

Thiès, grand grenier électoral

Le vote des militaires et paramilitaires a démarré ce matin à Thiès à 8 heures. C’est l’école Iba Caty Bâ, située sur l’Avenue Léopold Sédar Senghor, qui accueille les deux bureaux de vote ouverts à cet effet, pour les 2404 inscrits sur les listes.

 

Jusqu’aux environs de 10 heures 45, les votants se faisaient désirer pour ne pas dire qu’ils venaient à compte-gouttes. Le nombre assez élevé d’inscrits s’explique par le fait que Thiès compte deux commissariats et trois postes de police, deux camps de GMI, un camp militaire, un secteur forestier, un service des douanes, une maison d’arrêt et de correction, etc. A Tivaouane également, le vote a démarré au seul bureau de l’école 4 avec 187 électeurs

Cheikh A. NIANG

 Saint-Louis-Vote militaire- Insolite au bureau n°1 : Après avoir choisi son candidat, il jette le bulletin dans l’isoloir !
Le fait insolite occupe encore les centres de discussions au centre  Abdoulaye Mar Diop, consacré au vote des militaires et paramilitaires.
  Ce matin, un militaire, ayant  accomplit toute la procédure de vote, a  jeté son bulletin dans l’isoloir.
Le président et les siégeant  de ce bureau de vote ont été surpris de voir notre bonhomme se planter devant eux, les mains vides, et  attendant tout bonnement de mettre son doigt dans l’encre indélébile.
Le président l’a raccompagné dans l’isoloir pour qu’il ramasse le bulletin et le mettre dans l’urne, a constaté Ndarinfo.com.
APPEL
Le maire socialiste Alioune Ndoye fustige la non disponibilité des listes par les mandataires des partis, l’administration dédramatise

– Présent au centre Bibi Ndiaye où se déroule présentement le vote des militaires et paramilitaires pour la Présidentielle du 26 février prochain, le maire socialiste de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye a déploré la non disponibilité des listes des électeurs par les mandataires de partis politiques.

« Les mandataires des partis politiques sont réduits à de simples spectateurs  », a déclaré le maire socialiste qui a ajouté : « autant que ces derniers rentrent chez eux puisqu’en l’absence des listes, ils ne peuvent pas contrôler la qualité des votants ».

Pour Alioune Ndoye, c’est à l’administration de fournir ces listes. «  Ce n’est pas à nous de nous débrouiller et ce n’est pas acceptable dans une démocratie  », a-t-il asséné.

Un argument contesté par le directeur de l’information du ministère chargé des élections qui a dédramatisé la situation. Selon Macoumba Koumé, l’essentiel est que la liste de la Commission électorale nationale (Cena) et celle du président du bureau de vote soit conforme.

Et d’ajouter : « les partis disposent de la version électronique. Il était convenu qu’ils impriment les listes car la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) n’a pas la capacité et le temps matériel pour faire le tirage de plus de 420.000 pages, 16 fois
Bibi Ndiaye : Plus de journalistes et observateurs que ’électeurs

Les militaires et paramilitaires ont-ils boycotté le scrutin pour la Présidentielle du 26 février prochain prévu pour eux, ces samedi et dimanche ?Le moins que l’on puisse dire, au centre El Hadji Bibi Ndiaye, situé sur l’avenue Lamine Guèye, à Dakar-Plateau, les électeurs se font désirer. Car, depuis 10heures, il y a eu plus de journalistes et d’observateurs que forces de l’ordre préposées à la sécurité que d’électeurs.

Le vote semble terminé pour ce premier jour.

Le général Abdoulaye Fall de la gendarmerie invite ses camarades aux urnes

Le général Abdoulaye Fall, Haut Commandant de la gendarmerie nationale a voté ce samedi 18 février 2012 au centre El Hadj Bibi Ndiaye de Dakar-Plateau.

Après avoir accompli son devoir civique, il a invité ses camarades à faire autant. « Je suis venu voter en tant que citoyen. Je demande à mes camarades de venir accomplir leur devoir citoyen. L’’élection du président de la République est importante donc il faut voter dès l’instant qu’on a donné le droit de voter », a déclaré le général

 

L’administration, la Cena et la mission de l’Ue rassurent

 Que les opposants qui ont des craintes quant à la sécurité du vote des militaires et paramilitaires soient rassurés. Car, les urnes seront sécurisées jusqu’au 26 février prochain sans compter les contrôles inopinés de la mission d’observation de l’Union européenne.

 

Pour beaucoup d’opposants, le fait que les militaires et paramilitaires votent une semaine avant l’élection générale, n’est pas rassurant. Ces opposants craignent en effet que l’administration détourne le vote des hommes en tenue en faveur du pouvoir au cas où le résultat ne serait pas favorable au président sortant.

Aux yeux du directeur de l’information et de la communication du ministère chargé des élections, l’opposition n’a aucune raison de ce faire du souci. Mieux, Macoumba Koumé tout comme le président de la Cena, Doudou Ndir, estiment qu’il faut avoir du respect pour les magistrats chargés de garder les urnes.

Expliquant d’abord que c’est pour des raisons de sécurité que le dépouillement du vote des militaires et paramilitaires ne se fera que le jour du scrutin pour les civils, M. Koumé a soutenu que les urnes ne sont pas remises dans n’importe quelle condition aux magistrats et aux gendarmes.

« Les urnes sont scellées doublement avant d’être introduites dans une caisse avec deux fiches doublement scellées et comportant la signature de l’ensemble du bureau de vote. Puis, il y a une bande adhésive  », a-t-il expliqué tout en précisant que le transport des urnes au niveau des tribunaux se font sous la supervision du président du centre de vote.

« Dans ce cas, comment peut-on briser une urne si l’on sait que lorsqu’elles seront ramenées le jour du vote, les signataires ont la possibilité de vérifier si leur signature est restée intacte ? », s’est interrogé Macoumba Koumé.

L’autre garantie est donnée par le chef Adjoint de la mission d’observation électorale de l’Union européenne. Selon Thomas Caprioglio, des visites ou contrôles inopinés seront effectués pour vérifier si les urnes resteront toujours intactes d’ici dimanche prochain, jour du dépouillement du vote militaires et paramilitaires et de l’élection générale.

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