Xalima news – Selon Mme Fatimata Kane Sarr du Bit, une étude de base dans la région a permis d’identifier 1109 enfants de moins de 15 ans réellement impliqués dans les sites d’or- paillage.
« Et parmi ces enfants, il y avait 123 enfants migrants venant de la Guinée-Bissau, de la Guinée Conakry et du Mali », a-t-elle précisé. La particularité de la région, a-t-elle ajouté, est que les gens creusent de petits trous où il n’y a que les enfants qui peuvent entrer dedans et souvent ils sont ensevelis. Cette situation de la région de Kédougou est intolérable ».
Une région qui, aujourd’hui, « risque à moyen terme d’avoir des écoles abandonnées. Tous les enfants et des maîtres sont dans les djouras (sites d’orpaillage traditionnel), a fait comprendre Cheikh Fall, coordinateur du programme et président du comité intersyndical de lutte contre les pires formes de travail des enfants.
Mais, actuellement, a estimé Mme Fatimata Kane Sarr, la mise en place d’un programme a permis de prévenir le travail des enfants dans cette zone, de les retirer des sites d’orpaillages et leurs mamans ont été capacité et ont reçu des fonds de roulement pour qu’elles aient des activités génératrices de revenus.
Par Le Soleil
Mariages forcés et Mariages précoces(entre 10 et 16 ans) excision et/ou autres pratiques odieuses sur les petites filles, enfants obligés de mendier dans les rues de nos villes à toute heure, et maintenant ces « tout petit » que l’on exploite dans des mines alors que leur place est à l’école ou à côté de leurs parents !
On peut prendre toutes ces problématiques par l’angle que l’on veut, mais toujours est-il que ce ne sont plus les sociétés négro-Africaines d’Afrique Noire qui font vivre ces horreurs à des enfants en ce 21ème siècle !
Comment, dès lors s’étonner que d’autres peuples, et pas seulement riches, nous regardent comme des peuples vraiment à part ?
J’aimerais bien que ceux qui sont plus « intelligents » que la moyenne, nous disent quels arguments opposer à ces « racistes » qui nous prennent pour des parents qui n’ont aucun amour pour les enfants qu’ils mettent au monde ?
Serions désarmés face à ces parents qui font vivre à leurs enfants ce que nous voyons dans nos rues, et maintenant dans des mines à six heures de route de la Capitale ?
Je précise que si dans quelques mois si une chaîne de télévision Française ou Américaine faisait un reportage sur les lieux pour mettre le focus sur la situation de ces enfants, notre gouvernement prendrait immédiatement des mesures idoines pour y mettre un terme ! Ca aussi est à dénoncer, on attend toujours que les autres nous mettent le nez dans le fumier pour que nous sachions que cela sent mauvais!