Cheikh Bamba Dièye, malgré le dispositif policier mis en place, a pu hier se rendre à la Place de l’Indépendance. Cependant, le maire de Saint-Louis, candidat du Fsd/Bj à la Présidentielle ne voulant pas que du sang soit encore versé, a promis de revenir aujourd’hui.
L’impressionnant dispositif policier n’y a rien fait. Cheikh Bamba Dièye, candidat à l’élection présidentielle, a réussi à détourner l’attention des policiers et à se faufiler jusqu’aux abords de la Place de l’Indépendance. De noir vêtu, une écharpe nouée autour du cou, le leader du Fsd/Bj, le regard grave, lève les bras au ciel. Une forte clameur monte au ciel accompagné de cris «Bamba Président !» ou encore «Libérez le peuple !» Pendant une bonne dizaine de minutes, M. Dièye campe sur cette position sans piper mot. Le temps paraît une éternité. Quand il ouvre la bouche, c’est pour se plaindre de la restriction des libertés en cours dans le pays. «Me voilà réduit à mendier ma liberté !», crie-t-il. «Nous n’avons pas d’arme, nous n’avons que nos bras. Nous ne sommes pas violents, nous n’avons pas les moyens de contraindre la Police», a ajouté le maire de Saint-Louis. A la foule qui commençait à se masser autour de lui, il ordonne : «Restez tranquilles ! Beaucoup de sang a coulé ; nous ne voulons pas d’autres victimes.» Le commissaire Harouna Sy qui l’épiait envoie un de ses éléments le cueillir. L’homme en uniforme chuchote à l’oreille du héros du jour : «Veuillez me suivre pour une discussion de 10 minutes.» Cheikh Bamba Dièye s’exécute en dépit de la protestation de ses militants. Harouna Sy vient à leur hauteur. Sentant que la situation peut (re)dégénérer à tout moment, le commissaire lâche son «otage». D’un ton menaçant, il lance à l’endroit des journalistes dont il a du mal à s’accommoder de leur présence : «Vous les journalistes, il faut qu’on parle sérieusement.»
C’est finalement à hauteur de Sandaga que Cheikh Bamba Dièye improvise une conférence de presse. Il s’attaque à l’arrêté ministériel qui lui interdit de se déplacer là où il veut et comme il veut, notamment à la Place de l’Indépendance. Par la même occasion, il exhorte les policiers à ne pas charger les populations aux mains nues. Avant de donner rendez-vous à ses militants aujourd’hui. Non sans avertir que cette fois-ci, il ira jusqu’au bout de sa logique. De chaudes empoignades en perspective.
Le Président Wade ne dit rien d’autre que tout Président d’un pays démocratique aurait dit dans une situation identique à celle que nous vivons depuis la validation par le Conseil Constitutionnel des candidatures .Ceux qui sèment des troubles dans certains endroits du pays ne s’attaquent en fin de compte qu’à tout le peuple qui, par son vote de la constitution de 2001, ensuite fait voter par délégation la modification de 2008 par le Parlement(Assemblée et Sénat). Où sont nos intellectuels pour dire stop à ces vandales d’un genre nouveau? Les opposants d’aujourd’hui sont – ils en train de nous faire comprendre que dores et déjà, une jurisprudence de la rue devient acceptable pour que Nos forces de Sécurité deviennent passives devant tous les instigateurs et fauteurs de troubles dans notre pays. Si c’est cela la nouvelle jurisprudence en matière de maintien de l’ordre, qu’on le dise et s’en sera fini pour la paix au Sénégal, pour au moins vingt ans encore. Le jour où nos policiers seront contraints à baisser lance-grenades, lifs, camions d’eau « chaudes » ceux-là-memes qui les vilipendent aujourd’hui et jettent l’opproble sur leur corps, seraient les premiers à « chialer » , et à demander qu’ils reprennent services!
Parfaitement raison. Mais idy et ses ninjas se sachant perdants manipule les autres defaitistes ibrahima fall et cheikh bamba dieye pour la violence, le report des elections etc.
Mais le report des elections signifie plus de temps pour aboulaye wade et son regime au pouvoir.
Idy manipulant cheikh dieye, ibrahima fall des parents tidianes et quelques tidianes veut semer le desordre au senegal.
Il faut vraiment arreter ce maniaque. Ce type avec ces ninjas au palais!!!!!!
C’est inadmissible.