XALIMA NEWS – Après la sortie du porte-parole adjoint de l’Apr, Abdou Mbow, pour répondre au secrétaire général de la Ligue Démocratique, Mamadou Ndoye, c’est au tour des jallarbistes du département de Rufisque d’apporter la riposte. Non sans lever certaines équivoques.
«D‘ où est ce qu’Abdou Mbow de l’ex Ppc tire ses informations ? Il est arrivé trop tard sur le terrain politique, je crois». C’est l’interrogation posée par le responsable départemental de la Ligue Démocratique (Ld) après la sortie d’Abdou Mbow. Invoquant l’histoire, Souleymane Gueye Cissé de rappeler pour la gouverne du porte-parole adjoint du parti de Macky Sall: «En 1983, la Ld/Mpt est partie seule aux élections législatives et avait soutenu le candidat Mamadou Dia à la présidentielle.
En 1993, la Ld/Mpt est partie seule aux élections présidentielles avec comme candidat le professeur Abdoulaye Bathily et aux législatives avec 3 députés élus. En 1998, la Ld/Mpt était encore seule aux élections législatives avec 4 députés élus à l’issue.
En 2007, la Ld/Mpt a présenté pour la deuxième fois la candidature du professeur Abdoulaye Bathily». Ainsi, recadre le coordonnateur départemental de la Ld de Rufisque, «notre parti est allé en alliance durant les années particulières et charnières 1988, 2000 et 2012.
Années durant lesquelles se sont posées des questions démocratiques graves qui, si elles n’étaient pas correctement réglées, risquaient d’impacter sur l’évolution républicaine et démocratique de notre nation». Toujours selon Souleymane Gueye Cissé, ce n’est pas seulement aujourd’hui que son parti a commencé à marquer l’histoire politique du Sénégal.
En effet, précise-t-il, «ce sont toutes ces années de lutte et de sacrifice, sans compter les durs moments passés dans la clandestinité sous Senghor, qui permettent actuellement à tout homme affaire politique de s’accaparer de la floraison de media et dire du n’ importe quoi». Suffisant pour dire ceci au député apériste:
«Que Abdou Mbow et Pape Maelle Thiam sachent qu’une alliance ne se maintient que sur la base du respect mutuel et d’un dialogue permanent entre alliés pour partager les lignes conductrices principales. Pas un débat de bas étage. Des postes ou sinécures ne peuvent pas déterminer les positions politiques».
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