Les lycéennes de Chibok retrouvent leurs parents après trois ans de capture

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Les 82 lycéennes de Chibok, enlevées par Boko Haram et libérées au début du mois de mai, ont retrouvé, samedi, leurs parents qu’elles n’avaient pas vus depuis le mois d’avril 2014, date de leur enlèvement par les jihadistes.

Des cris de joie, des larmes à Abuja, au Nigeria en ce samedi 20 mai. Les 82 lycéennes de Chibok enlevées par Boko Haram et libérées, au début du mois de mai, ont retrouvé pour la première fois leurs parents qu’elles n’avaient pas vus depuis trois ans. Les jeunes filles n’avaient eu aucun contact avec leurs proches depuis avril 2014, date de l’enlèvement, par les jihadistes, de plus de 200 lycéennes dans le nord-est du Nigeria.

Partout dans la capitale fédérale, Abuja, des scènes de liesse. Les parents des jeunes filles ne cachent pas l’émotion intense qui les étreint. « Je me sens très heureux. J’ai dansé avec elle. Elle est très contente, » a lancé Yakubu Nkeki, dont la nièce Maimuna, qu’il a élevée comme sa propre fille, fait partie des 82 lycéennes libérées.

« Tout le monde a dansé aujourd’hui, même les vieux, » a poursuivi l’heureux oncle à l’AFP. « Tout le monde avait perdu espoir. Nous pensions que les filles ne reviendraient jamais. » Nkeki, qui parle au nom des parents de Chibok, a précisé que tous participeraient dimanche à un service religieux et rentreraient à la maison au début de la semaine prochaine.

#Bringbackourgirls

En avril 2014, 276 jeunes filles âgées de 12 à 17 ans avaient été enlevées dans la localité de Chibok. Cinquante-sept avaient réussi à s’échapper juste après. Cet enlèvement de masse avait provoqué une vague d’indignation mondiale, relayée sur Twitter sous le hashtag #bringbackourgirls.

Début mai, les 82 lycéennes ont été libérées contre des prisonniers après de longues négociations, 21 autres avaient été libérées en octobre 2016 avec l’aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de la Suisse et trois ont été retrouvées au cours des 12 derniers mois. Plus de cent sont toujours aux mains du groupe.

Le gouvernement du Nigeria a été critiqué pour avoir gardé les lycéennes entre ses mains et avoir limité l’accès des parents à leurs enfants. »Les autorités devraient indiquer aux familles si les filles sauvées sont en détention préventive ou détenues comme suspectes, » a récemment déclaré l’ONG Human Rights Watch.

Avec AFP

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