La guerre est prononcée entre les marchands ambulants et Khalifa Sall. Le projet du maire de Dakar de faire déguerpir les commerçants de Sandaga pour construire le pavage des rues n’est pas du goût de ces derniers. En effet, ils réclament un « site de recasement » et ne comptent pas obtempérer tant que leur doléance ne sera pas pris en charge.
« S’ils veulent nous faire déguerpir sans nous trouver un site de recasement, nous allons faire face car c’est une question de survie », prévient Adama Sow, Secrétaire de la synergie des marchands ambulants pour le développement.
Si le responsable de ces vendeurs de rue est très remonté contre la mairie de Dakar, Khalifa Sall en revanche ne compte pas reculer sur sa décision de les faire déguerpir.
En attendant, commerçants et agents de la mairie se regardent en chiens de faïence.
enqueteplus
Si nous en sommes toujours à ce point, c’est par la faute de monsieur Pape Diop ancien Maire De Dakar qui dès son arrivée à la Ville, avait assuré que l’une de ses priorités de l’époque était de réfectionner ce marché qui risque de s’éffondrer sous le poids de l’âge, et qu’il envisagerait d’ériger à sa place un musée. Tous ceux qui aiment cette Ville avaient applaudi des deux mains parce que c’est le souhait de tout le monde sauf des trouble-fêtes que sont ces marchants-ambulant d’un autre temps ! Monsieur le Maire Ababacar Sall est invité à rester ferme dans tout son programme d’aménagement de notre Capitale, tant pour ce vieux marché qui n’a plus sa raison d’être que pour toutes les rues, meme proposé que des milliers de jeunes volontaires soient recrutés durant les cinq jours de Magal durant lesquels Dakar sera vide des 2/3 de ses véhicules et habitants pour enlever tentes de fortune, tables, cantines irrégulières sur toute l’étendue de la Commune de Dakar. Je pense qu’avec 8 à 10 milles franc par jour, pendant 5 jours de travail des milliers de jeunes seraient très heureux de participer en même à cet investissement humain et en même temps gangner un petit pécule pour de menus besoins. Ce qui est curieux dans cette nouvelle façon de défier l’autorité administrative par quelques jeunes venus, en général des villages, c’est que durant la période Coloniale, nos parents ne pipait mot quand les Français donnaient des ordre ou interdisait de faire quelque chose qui allait dans le sens de l’intérêt général ! COMMENT POURRIONS-NOUS DEVELOPPER NOTRE PAYS SI à chaque fois que deux pelés trois tondus crient et vociffèrent des menaces devant les caméras de Wlf TV l’autorité qui avait pris des mesures dans l’inté^rêt Général fait machine arrière ? J’ai bien aimé les propos de monsieur le Maire Khaliffa Sall QUI DISAIT QUE POUR DONNER l’exemple dans le désengeorgement de la Capitale Dakar, il allait commencer par casser devant le domicile de son père ? Quelle preuve d’équité dans le traitement ! Oui, comme il dit plus loin: » nous savons tous, ici présents que dans nos maisons, nous empiétons en moyenne deux à trois mètres sur la chaussé, et cela n’est pas normal, il faut tout casser » ! Eloquent ! Qui oserait empîéter 50 centimètres sur une voie publique en Pays développés? Pas moi, monsieur mon Maire enverrait illco une convocation chez-moi ! Le Sénégal doit être géré dorénavent comme tous les autres pays, en fonction de nos moyens, mais dans le principe, toujours pareil !