Les médicaments anticancéreux en rupture

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Xalima news – Sos !!! La plupart des médicaments anticancéreux sont en rupture dans les hôpitaux publics. C’est le président de l’Association Sénégalaise pour la défense des Droits du Malade (Asddma) qui tire la sonnette d’alarme. Selon Mody Bosso Traoré, les malades sont laissés à l’agonie. Ils sont en train de mourir faute de traitement. Ces médicaments coûtaient déjà excessivement chers dans les hôpitaux publics et beaucoup de malades abandonnaient leur traitement, faute de moyens. Aujourd’hui, il n’y a que quelques pharmacies privées qui en disposent. Mais les prix sont tellement élevés que les malades se trouvent dans l’impossibilité d’en acheter pour leurs séances de chimiothérapie. Une molécule (le taxotère) coûte 250.000 francs et il en faut deux pour une séance.

Ce qui revient à 500.000 francs Cfa par séance. Traoré dit avoir pourtant saisi le Directeur général de la Santé pour lui demander de trouver d’urgence une solution compte tenu de la gravité de la maladie cancéreuse. Mody Bosso Traoré de crier sa rage : «nous avons toujours soutenu qu’on ne doit pas confier des médicaments aussi sensibles à des personnes privées qui ne poursuivent qu’un intérêt personnel. Ces médicaments doivent faire l’objet de surveillance particulière et être gérés par l’Etat garant de l’intérêt général. Une rupture de ces molécules ne peut être tolérée». Aussi, lance-t-il un appel aux plus hautes autorités du Sénégal et au premier chef le président de la République, pour qu’elles mettent fin à la souffrance de ces malades et de leurs familles. Pour finir, il exige l’engagement de la responsabilité de l’Etat et la réparation du préjudice subi par ces personnes et leurs familles.

Source: L’As

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