La Cédéao menace de chasser Gbagbo par les armes

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ABUJA – Les pays d’Afrique de l’Ouest ont menacé vendredi d’user de la force pour chasser Laurent Gbagbo qui se maintient à la présidence de la Côte d’Ivoire, à l’issue d’un sommet des chefs d’états de la région réuni à Abuja.

La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a exigé dans un communiqué que M. Gbagbo quitte le pouvoir, et assuré qu' »en cas de rejet de cette demande non négociable, la Communauté n’aura d’autre choix que de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force légitime pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien ».

ALERTE – Côte d’Ivoire : la Cédéao va envoyer des émissaires à Gbagbo

ABUJA – La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) va envoyer une mission en Côte d’Ivoire pour demander à Laurent Gbagbo de partir, a annoncé vendredi un sommet des chefs d’états de la région à Abuja.

(©AFP / 24 décembre 2010 20h33)

(©AFP / 24 décembre 2010 19h46)

Morts en Côte d’Ivoire : la Cédéao en appelle à la justice internationale

ABUJA – Les Pays d’Afrique de l’Ouest ont menacé vendredi de traîner devant la justice internationale les responsables des morts en Côte d’Ivoire lors des récentes violence, dans un communiqué à l’issue d’un sommet des chefs d’états de la région à Abuja.

« La conférence regrette le niveau excessivement élevé des perte en vies humaines enregistrées depuis le 7 décembre et avertit les responsables de ces actes qu’ils feront l’objet de poursuites devant les tribunaux internationaux pour ces violations des droit humains, dans les délais les plus rapides », assure le communiqué final du sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

(©AFP / 24 décembre 2010 20h05)

ALERTE – Morts en Côte d’Ivoire : la Cédéao en appelle à la justice internationale

ABUJA – Les Pays d’Afrique de l’Ouest ont menacé vendredi de traîner devant la justice internationale les responsables des morts en Côte d’Ivoire lors des récentes violence, dans un communiqué à l’issue d’un sommet des chefs d’états de la région à Abuja.

(©AFP / 24 décembre 2010 20h02)

2 Commentaires

  1. Ci-dessous le premier communiqué de la CEDEAO suite à la mission de leurs observateurs pendant le second tour des élections en Côte d’Ivoire. Le texte est clair: il y a bel et bien eu des violences aggravées dans le Nord du pays qui ont compromis le scrutin dans plusieurs bureaux de vote des régions concernées.

    Alors… entre le 5 Décembre et la semaine qui a suivi, quelle transformation s’est produite au niveau de la CEDEAO? On sait les pressions que Paris peut faire subir pour faire pencher la balance en la faveur du candidat que Nicolas Sarkozy souhaite voir à la tête de la Côte d’Ivoire pour servir ses intérêts.

    L’Afrique qui tourne le dos à l’Afrique…

    N°: 186/2010

    2 décembre 2010 [Abuja – Nigeria]

    Communiqué de la CEDEAO

    La CEDEAO est préoccupée par la montée des tensions qui semble, depuis la tenue du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, entacher la sérénité dans la finalisation du processus électoral en Côte d’Ivoire. En conséquence, la CEDEAO rappelle que les incidents qui ont perturbé ou empêché les citoyens d’exprimer leur suffrage, notamment dans certaines régions du Nord, sont à condamner fermement et à sanctionner conformément à la loi en vigueur.

    La CEDEAO invite toutes les parties prenantes, notamment les institutions impliquées ainsi que les membres constitutifs de la CEI, à œuvrer ensemble, dans la recherche des solutions consensuelles aux difficultés rencontrées. Elle les exhorte à fournir, en toute bonne foi, les informations indispensables pour faciliter et diligenter le travail de compilation, de recoupement et de consolidation en vue d’une publication consensuelle des résultats provisoires dans les meilleurs délais et ce, dans le respect du mode opératoire retenu. La CEDEAO félicite la CEI pour ses efforts et l’encourage à parachever son travail conformément aux dispositions constitutionnelles en la matière en vue de proclamer lesdits résultats aussi rapidement que possible et en toute transparence
    La CEDEAO lance un appel aux deux candidats à placer l’intérêt national au- dessus de toutes considérations partisanes. Elle les invite à accepter et à respecter les résultats consensuels provisoires qui seront annoncés par le CEI et les exhorte instamment à recourir exclusivement aux voies légales pour le traitement de toute réclamation et de tout contentieux électoral. La CEDEAO invite tous les ivoiriens, qui ont témoigné de leur maturité politique et démocratique en allant voter nombreux lors du premier tour, à faire preuve de patience, de retenue et à préserver l’unité et la cohésion nationale, afin de permettre à la Côte d’Ivoire de sortir définitivement de la crise et de réincarner le rôle important, qui a toujours été le sien, dans le processus de développement de notre région.

  2. ILS SONT TOUS DEVENUS FOUS , AU VU ET AU SUS DU MONDE ENTIER . Ils se mettent A fabriquer des preuves , jusqu’A tuer leurs propres proches pour faire des charniers etc.

    Manœuvres françaises : COMMENT SARKOSY VEUT INSTALLER SON AMI OUATTARA

    Les pressions internationales qui se multiplient et se radicalisent pour faire plier l’échine au Président ivoirien ont une seule explication : Alassane Ouattara, comme le dénonçait le candidat Laurent Gbagbo durant la campagne électorale, est «le masque» ou «le candidat de l’étranger». Une note confidentielle classée «Secret défense» de l’état-major des Armées françaises révèle le pot aux roses.

    En effet, par une fiche d’orientation n°45821 / EMA / CPCO / CD / 2010 en date du 1er octobre 2010 dont le rédacteur est le général de brigade Castres Didier et adressée au général de brigade Autran Francis, commandant des troupes françaises de l’opération Licorne à Abidjan (Comanfor/Abidjan), l’état-major des Armées français précise clairement que «Alassane Ouattara, président du Rassemblement des républicains est le candidat de l’Elysée». «Candidat de l’Elysée», c’est-à-dire candidat de Nicolas Sarkozy et candidat de la France.

    De ce fait, en soutenant, le 3 octobre dernier au cours de sa visite en Côte d’Ivoire, «avec force (que) la France n’a pas de candidat ni de favori» pour la présidentielle, Claude Guéant, Secrétaire général de l’Elysée et bras droit de Nicolas Sarkozy, entendait endormir Laurent Gbagbo qui disait que depuis que Sarkozy est à la tête de l’Etat français, il dormait sur ses deux oreilles et cacher aux Ivoiriens le plan de déstabilisation des institutions républicaines arrêté quarante-huit heures avant son arrivée en terre ivoirienne, «par les autorités politiques françaises au plus haut niveau».

    Mais personne n’est dupe. Le président du Rdr est un vieil ami du Chef de l’Etat français; une amitié que les deux hommes partagent avec plusieurs industriels et hommes d’affaires français dont Bolloré et Bouygues. Le mariage du divorcé Alassane Ouattara et de la veuve Dominique Nouvian Folleroux que le maire de Neuilly, Nicolas Sarkozy, a célébré en octobre 1990, traduit bien que ces liens vont au-delà d’une amitié banale.
    Pour réussir cette autre version de l’opération «Barracuda» sur la Côte d’Ivoire à l’effet d’installer, à la David Dako (en République centrafricaine), «le candidat de l’Elysée», une opération militaire spécifique dont la coordination a été confiée au Comanfor a été planifiée par le Centre de planification et de conduite des opérations (Cpco, «centre nerveux de la chaîne de commandement en amont») : le Kahia 2.

    Elle avait une mission géostratégique principale: neutraliser les principaux sites institutionnels. Dans ce cadre, «les résidences officielles et non officielles des présidents des institutions, les principaux bâtiments civils et militaires présentant un intérêt avéré seront préalablement localisés par le système Helios». L’objectif visé est sans ambiguïté: «Obtenir un changement d’interlocuteur au sommet de l’Etat ivoirien» pour «garantir par effet induit le maintien du leadership français dans la région». En clair, chasser Laurent Gbagbo du pouvoir et le remplacer par une potiche, Alassane Ouattara, le «candidat de l’Elysée».

    «Cette opération spéciale et clandestine a une haute valeur stratégique pour les plus hautes autorités politiques françaises et leurs alliés civils et militaires ivoiriens discrètement impliqués dans le dispositif opérationnel qui oeuvrent à l’avènement, au soir du 31 octobre (2010, premier tour de la présidentielle), d’un nouvel ordre politique dans ce pays où les intérêts économiques et militaires doivent être maintenus et renforcés», recommande la fiche d’orientation. Comme au bon vieux temps de la Françafrique. Jacques est mort, vive Foccart et adieu la rupture envisagée par Sarkozy à sa prise de fonction pour de nouvelles relations entre la France et l’Afrique.

    Pour préparer cette opération Kahia 2 prévue pour 48 heures avec un effectif réduit de 30 commandos du Commandement des opérations spéciales (Cos) dont l’ancien chef était le général, un exercice de franchissement amphibie sur les bords de la lagune Ebrié, à proximité de l’ancien camp du 43e Bima, à Port-Bouet, a été effectué le 30 septembre dernier, pour «valider les savoir-faire tactiques des équipages du peloton d’éclairage et d’investigation qui seront déployés».

    En outre, sous le commandement du général Hogard, des exercices militaires se sont étendus sur six mois avant la projection sur le théâtre ivoirien des opérations des commandos du Cos, des éléments du 13e Rdp et des nageurs du commando Hubert prépositionné à Lomé.
    Ce schéma a été contrarié par le second tour. Le plan B est donc entré en action. Le général Emmanuel Beth, ancien patron de la Licorne nommé ambassadeur de France au Burkina Faso, est donc à la manette. C’est une barbouze. Selon de nombreuses sources, il cornaquerait un commando d’une douzaine de mercenaires avec du matériel sophistiqué pour attenter à la vie des autorités légales ivoiriennes.

    Car Laurent Gbagbo apparaît comme un os, un dur à cuir. Sur le plan politique, il donne le tournis à la France qui ne veut pas lâcher prise. C’est pourquoi l’ancienne métropole fait feu de tout bois. Et comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, elle piétine tout sur son passage au mépris notamment de la souveraineté, des institutions et procédures réglementaires pour parvenir à ses fins.

    En refusant le jeu politique et le cadre institutionnel ivoirien, en s’imposant contre le droit qui n’a pas été violé par Gbagbo, l’Hexagone se sert de l’Onu et des autres institutions internationales qu’elle manipule à sa guise pour réaliser le coup d’Etat électoral dont l’objectif reste le même : installer le «candidat de l’Elysée» au sommet de l’Etat. De gré ou de force. Ceci entraînant cela, Youssouf Bakayoko a récité la dictée, Barack Obama, mené en bateau, met en première ligne son gouvernement qui examine la possibilité d’augmenter le nombre des Casques bleus pour dire à Laurent Gbagbo «qu’il doit quitter le pouvoir», Choi et l’Onuci ont outrepassé leur mission, la Bceao, l’institut d’émission de l’Uemoa, est emportée par la politique politicienne et le monde est à l’envers dans la crise post-électorale ivoirienne. Car, ne l’oublions pas, la raison du plus fort est toujours la meilleure, dans ce monde-jungle

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