La Fédération des exige une bonne représentation dans le Conseil d’administration de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) pour une meilleure prise en charge de leur préoccupation.
Les retraités de Pikine et Banlieue ne décolèrent pas. Ils dénoncent les modiques sommes constituant leur pension de retraite et veulent sa revalorisation. Pour cela, réunie en assemblée générale au complexe culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine, la Fédération des retraités de Pikine et Banlieue exige une bonne représentation dans le Conseil d’administration de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) pour une meilleure prise en charge de leur préoccupation.
D’après Birahim Fall, président de leur fédération, les conditions de vie précaire des retraites ne sont pas prises en compte. «Aujourd’hui, ce que nous avons enregistré, c’est qu’au niveau des allocataires, cela ne va pas du tout. La pensions ne sont pas bonnes, la santé est précaire et on veut relever le défi», a d’emblée déploré le président. Pour la fédération des retraités, une assise sur les conditions de vie de retraités s’impose. «Nous envisageons de rencontrer les autorités étatiques pour des assises nationales autour de tous les acteurs où l’état sera arbitre sur toutes les questions liées aux conditions de vie des retraités», a annoncé M. Fall.
Selon toujours ce dernier, les associations des retraités n’ont aucun droit de regard sur ce qui se fait pour les retraités dans le Conseil d’administration où la fédération de Pikine exige une bonne représentativité. «Il n’y a que deux associations dans le conseil, mais elles n’ont pas de droit de regard. Ce qui est dangereux. Aujourd’hui, on veut changer la donne, en plaidant pour que d’autres organisations regagnent le Conseil d’administration. Ce qui facilitera la prise en charge des doléances des retraités».
Revenant sur les conditions de vie difficile des retraités, le président liste les doléances. «Nous réclamons à l’Etat le relèvement des pensions et un plateau médical pour le traitement médical des retraités. On demande une amélioration, même si des efforts sont consentis. Beaucoup d’allocataires se plaignent aussi du traitement au niveau de l’Ipres, cela doit être corrigé», déclare-il.
Se prononçant sur la mensualisation des payements, ce dernier dira: «il faut faudrait d’abord la révision des textes, le relèvement de la pension, le remboursement de la dette et aussi la régularisation des certains de dossiers parce qu’il y a des pensionnaires qui reçoivent la moitié (ndlr-de leurs dus) et des dossiers qui tardent à être traités. Après, on peut parler de mensualisation», préconise le retraité.
A en croire le président des retraités de Pikine, le combat est pour les générations futures de retraités. Par conséquent, il les invite à se préparer en se joignant aux structures des retraités pour une synergie des revendications sur les conditions de vie des retraités.
sud quotidien
