Lettre ouverte à Madame Eva Marie Col Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale

Date:

Madame le ministre, «Mourir en donnant la vie» tél est le destin parfois cruel dont certaines mères sont condamnées. Hélas notre épouse et chère soeur «Feue» Mme Ndiaye née Fatou Diouf après de sévères complications des suites de couche (à l’externe) et un transfèrement n’échappera pas à cette volonté divine, car après une longue hospitalisation de quarante (40) jours de lutte contre la mort, elle finit par rendre l’âme à la veille de la Tabaski 2014, ce vendredi 03 octobre aux environs de 19h.
Nonobstant la profonde assistance et la qualité des soins prodigués par au Service de réanimation chirurgicale (Usic) de ’Hôpital Principal de Dakar (Hpd) où elle été admise. Vous devinez aisément que n’eut été la foi en Allah ce fut difficile pour une famille endeuillée de briser le silence que nous impose le repos de son âme et la mémoire d’un être si cher, mais la famille en mon nom, tient profondément à vous témoigner sa satisfaction pour le professionnalisme, aussi bien dans l’accueil que la prise en charge médicale du patient et des parents incarnée par la rigueur du chef de service Usic-Hpd le Dr Mansour Fall, et son équipe : ses collègues militaires (Dr Babacar Niang, Dr Malick Niang, Dr Rama Diouf) au personnel soignant (Mme Juliane Binki et M. Ousseynou Bèye) et administratif (Le major Mme Konaté et Mme Diop) pour toute leur sympathie. Vous me direz sans doute qu’en bon militaire sur le chemin de l’honneur «on les tue, mais on ne les déshonore pas» ou par devoir par rapport au concept Armée-Nation qu’ils sont dans l’exercice de leurs missions assignées. Mais à l’heure où le système sanitaire sénégalais cherche à se performer, cependant certains médecins méprisent le sermon d’Hip po -crate dans d’autres structures sanitaires, avec en général une crise des valeurs de l’homo- senegalensis, foulant au pied les règles élémentaires de bienséance, il nous semble extrêmement essentiel de citer en exemple ceux-là qui en silence abattent un travail de titan, de les encourager à persévérer par ce petit geste de reconnaissance qui n’a de sens que d’apprendre à dire merci. Permettez-nous de remarquer que ce modèle de structure sanitaire (d’instruction militaire) qui rigoureusement inspire et respire la confiance doit être soutenu et reproduit dans le territoire national et pleinement soutenu pour la pérennité de leurs nobles actions. Nous vous prions Madame le ministre d’accepter notre profond sentiment de satisfaction.

Alioune NDIAYE
Acteur de la société civile- section
«défense et du respect des
droits de l’homme»
Porte -parole de la famille de la
défunte

1 COMMENTAIRE

  1. mais Alioune Ndiaye yaa beugeu siiw rek
    d abord un cas ne peut être utiliser pour généraliser le professionnalisme d’un hôpital, et très probablement vous n’avez pas fait d’études sérieuses pour classer l’hopital pricnipal. Votre impression ne suffit absolument pas.
    JE suis pas en train de dire que l’hopital principal n’est pas professionnel, je dis seulemt que faut que les gens arrettent d’etre aussi legers dans les analyses.
    En plus dire que y a des brebis galeux dans la sante , c’est rien dire de nouvreau, il yen a dans tous les domaines, donc proposez des solutions si vous en avez sinon nopii moo ware.
    Diadieuf.

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