Lettre ouverte au peuple-juge par Papa Amadou Ndiaye

Date:

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Mon bien cher Peuple

Demain sera le vingt trois mars Deux mille quinze de la sentence.

Oh Peuple-juge, mon pauvre peuple ! Demain tu vas être éprouvé autant que tu ne l’avais jamais été par le dilemme aussi atroce qu’est cette hardie et délicate ordonnance qui échoit dans tes mains et qui consiste à juger des concitoyens pour le délit d’enrichissent illicite .A certains de ces personnes à qui il est reproché d’être fabuleusement riches ; aucun denier public n’a jamais été confié. A l’un d’entre eux qui avait été le fameux ministre du ciel de la terre et des décisions divines ; il n’a -semble t-il -été décelé aucune malversation dans la gestion des deniers publics qu’il administrait. Es-tu seulement apte à juger, à te juger toi-même ? Toi qui n’es point indemne de travers ni exempt de bassesse, d’abomination, ou de domination. Demain sera le vingt trois mars Deux mille quinze de la sentence. Que tu portes le nom de Machiavel d’Ali de Gringoire de Damoclès ou du roi Salomon. Saches que tu n’es pas, plus que ces pauvres hères qui seront présentés devant toi, sous ton autorité fugitive et éphémère ! Ces prévenus sont fondamentalement les espèces du peuple dont tu es toi-même issu. Espèce dont chaque membre est « taupe envers lui-même, et lynx envers les autres » Certains de ces prévenus se sont enrichis, peut-être de manière infâme et d’autres, il se peut, de noble manière. Aussi, aucune passion, aucune conviction tendancieuse, aucun zèle ne doit te pousser à dicter la loi, sinon que par la vertu inaliénable des preuves. Quand bien même tu en auras réunies; glane désespérément les circonstances atténuantes ! Car par les attributs terribles dont ta cour est dotée. Et par tes arrêts sans recours, ta sentence semble être, de droit divin ; Aussi Faudrait-il songer à l’éclairé fils de Marie, qui pour l’exécution de la sentence  de  lapidation prononcée par des hypocrites à l’égard d’une prostituée réfugiée sous sa protection, ordonna: « Que celui qui n’a jamais péché, jette la première pierre !» Oh Peuple-juge, mon bien cher peuple, mon pauvre peuple !   Pour la sauvegarde éternelle des acquis démocratiques de notre nation, Ne sois point juge et partie ! Sors de cette épreuve, en te transformant et en demeurant « un peuple sans couture un peuple sans bavure » tel que te harangue ton hymne national! Tranche par un patriotisme serein et surtout par la manifestation sans équivoque  de la vérité !

M’entends-tu seulement ? Salut à toi mon bien cher Peuple! Amen!

Papa Amadou Ndiaye

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2 Commentaires

  1. Très franchement il y’a des gens qui ne comprennent rien et qui aiment faire de l’esprit. Quand on écrit au peuple soi disant on utilise le langage le moins codé, le plus simple qui soit. Cette lettre est un torchon de conneries incompréhensibles. Pourtant on sent une volonté manifeste de faire montre de maîtrise du scripte, du verbe et de la prose. C’est un raté sans commune mesure et de toute façon le destin de ce voleur ne mérite pas qu’on interpelle le peuple sénégalais. C’est juste ridicule

  2. Lougatois wakhatico nguir di fattali. Il y’a des gens qui font dans la prose sans etre competent pour cela. Tout ce qui se concoit bien s’ennonce clairement. Enough with all this non sense.

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