Liberté de presse – Les acteurs des médias veulent un journalisme prospère

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Le journaliste pour son épanouissement doit pouvoir prospérer, disent-ils, de façon favorable à la préservation de son indépendance. Le secteur de la presse traverse une phase critique qui la fait connaître une insécurité grandissante.

Cette situation ne laisse pas indifférente les acteurs de cette corporation qui se donnent le meilleur d’eux-mêmes, pour prendre le dessus des chocs externes. « Le journalisme n’ait jamais autant prospéré. Et, le numé- rique n’est qu’un support dans l’avancement du journalisme.

 Le journalisme a été brouillé avec l’ère du numérique et que celui-ci, n’est qu’un support dans l’avancement de ce travail. Je pense que le journalisme n’a jamais été prospéré. Je ne sais pas à quoi, ils pensent en proposant un thème pareil », explique le Directeur de l’école supérieure de journalisme et des métiers de l’internet et de la communication, Hamadou Tidiane Sy.

 Ce spécialiste des métiers de l’information a insisté sur la nécessité d’une pratique libre et indépendante du journalisme, ainsi que des reportages de qualité à l’époque du numérique. Ainsi, il a invité les journalistes, dont leur rôle est d’informer de façon précise et fiable, à être plus professionnels dans le traitement des informations.

 Et surtout, dira-t-il, d’éviter le plagiat. « Je vois une manière désolante de certains journalistes qui se fient à des rumeurs. Le rôle du journaliste c’est d’être précis et fiable. L’information doit être de source sûre », suggère-t-il.

A cet effet, l’enseignante chercheuse, Eugénie Rokhaya Aw, plus préoccupée par la situation des femmes dans les entreprises de presse, revient sur la participation des femmes à la direction des médias.

L’ancienne Directrice du Cesti, exige la représentativité féminine dans les médias. Et, restant d’avis que les femmes ne sont pas seulement des mères, ni le sexe faible, encourage l’implication de ces dernières dans le processus de décision. Sans crainte, retient-elle, ces femmes sous représentées dans les médias, doivent s’exprimer librement pour se faire entendre.

 «Les femmes doivent participer à la prise de décision dans les rédactions. Elles ne doivent pas être sous représentées. Elles doivent pouvoir s’exprimer librement sans crainte de représailles. Il faut que les femmes soit traitées de façon équitable avec les hommes », revendique Eugénie, qui précise qu’il est temps que tout le monde y contribue pour perpétuer les acquis.

 Le journaliste Abdoulaye Ndiaye relève le déficit de femmes, dans les dernières années de formation au Cesti qui mérite une méditation. Sinon, craint-il, sous peu, le Cesti n’aura plus de femmes dans ses différentes promotions.

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