L’idée brillante d’Hillary de Googler « Donald Trump+Irak »

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Lors du dernier débat de la présidentielle américaine, Hillary Clinton a invité les téléspectateurs à aller vérifier sur internet la position de Donald Trump sur la guerre en Irak. Ce qu’ils ont fait.

Un « fact-checking » en direct. Lors du dernier débat de la présidentielle américaine dans la nuit de mercredi à jeudi, Hillary Clinton a
entrepris une démarche collective pour confronter Donald Trump à ses propres contradictions.

Les deux candidats à la Maison Blanche débataient sur l’Etat Islamique en Irak et l’offensive de Mossoul. Hillary soutenait que la position initiale
de son adversaire était en faveur d’une intervention américaine en Irak en 2003, ce que celui-ci dément depuis lors.

« Je demande simplement à tout le monde de se rendre sur Google », a-t-elle lancé. « GooglezDonald Trump Irak et vous tomberez sur des dizaines de sources qui attestent son soutien à une invasion ». Une salve interrompue par Trump. « Faux! », a-t-il rétorqué. L’invitation, par ailleurs reprise sur le compte Twitter de la candidate, a été entendue par les téléspectateurs.


Requêtes en hausse
Comme le démontrent les statistiques de Google Trends, le moteur de recherche a enregistré un nombre élevé de requêtes à ce sujet, nettement supérieures aux autres thèmes abordés au cours du débat organisé à Las Vegas.

Thème récurrent
La position du représentant du GOP sur la guerre en Irak est un thème récurrent de cette campagne. Pendant des mois de campagne, il s’est évertué à prouver son opposition au renversement de Saddam Hussein. Lors du premier débat, Trump avait répété s’être opposé au conflit irakien; lors du second rendez-vous télévisé, Hillary avait à nouveau abordé le sujet pour le discréditer.

Au final, Trump n’a besoin de nulle autre que sa propre personne pour s’enfoncer. Lors d’une interview accordée à Howard Stern le 11 septembre 2002 et retrouvée en février dernier par Buzzfeed, il avait répondu: « Je pense que oui (je suis pour) » avant d’ajouter: « j’aurais aimé que la première fois (en 1990-91) ait été fait correctement », référence à la première Guerre du Golfe.
Dans son livre intitulé « L’Amérique que nous méritons » paru en 2000, il n’en pensait pas moins. « Je ne suis pas belliciste. Mais si nous décidons qu’une attaque contre l’Irak est nécessaire, il serait inconsidéré de ne pas tout faire pour mener notre mission à terme ».

Bourbier
Confronté à ses propos lors de la primaire républicaine, le milliardaire avait tenté d’esquiver. « J’ai potentiellement pu dire ça », dira-t-il sur CNN. « Mais je n’étais pas politicien (à l’époque). Quand vous êtes dans le secteur privé, on vous pose un tas de questions; et je n’étais pas politicien. C’était probablement la première fois qu’on me posait la question. Mais au moment où la guerre a éclaté, je m’y suis opposé et peu de temps après, j’étais vraiment contre ». Véritable bourbier pour le pays depuis plus d’une décennie, le dossier irakien s’est montré impitoyable pour Trump.



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