L’intégralité de la conférence de presse de Giresse

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L’INTEGRALITE DE LA CONFERENCE DE PRESSE DE GIRESSE

Quel est l’état d’esprit des Lions à quelques heures de cette rencontre face à l’Algérie ?

Tout le monde se sent bien. Tout le monde est dans le calme et la sérénité. Le moral est au beau fixe. Il n’y a rien de particulier. Il n’y a aucun énervement particulier par rapport au match contre l’Algérie.

Est-il plus difficile pour le sélectionneur de décrocher un match nul pour se qualifier que de remporter les trois pour aller en quarts de finale ?

Si on se place sur le point de vue comptable, il est plus facile de prendre un point que de chercher trois points. Mais, ce n’est pas la dessus que nous allons baser notre approche pour aborder ce match. Nous n’allons pas minimiser le résultat en disant qu’un point suffisant. Nous avons abordé les trois matches dans l’esprit de les gagner, tous. Maintenant, ce sont les circonstances du match qui font que les choses se sont compliquées.

Vous avez certainement regardé l’Algérie jouait dans cette CAN. Quelle est l’impression que cette équipe vous a laissée ?

Au-delà des résultats, je ne vais pas rentrer dans l’appréciation que j’ai sur ces deux matches. En revanche, je peux vous dire que c’est une bonne équipe, qui a de la qualité, de la valeur qui a de bons joueurs. C’est une équipe de haut niveau. Maintenant pour ce qui est de ce que j’ai noté, je vais l’utiliser dans notre confrontation.

Vous connaissez Christian Gourcuff. Avez-vous l’habitude de discuter des matches avant la CAN ?

C’est une connaissance mais ce n’est pas de relations, notamment par rapport à ce match là. Je n’ai pas son numéro de téléphone et je ne pense qu’il a le mien. J’ai eu malheureusement à discuter avec lui, par rapport à une situation qu’il a vécue.

Il n’y a que trois équipes pour les sélectionneurs nationaux. Est-ce que vous pensez que c’est une situation qu’il faut déplorer ? Comment expliquez qu’il y ait autant de techniciens français dans une CAN ?

Je ne sais pas. Ce n’est pas moi qui décide. Ce n’est pas à moi qu’il faut poser la question parce que je ne décide de quel entraîneur il faut prendre. Qu’il soit local ou étranger. Les décideurs prennent les entraîneurs qu’ils soient qu’ils conduisent leur équipe. J’ignore le fond réel de cette situation.

L’état de la pelouse préoccupe le coach algérien. Avez-vous la même préoccupation ?

Oui ! En comparaison avec la pelouse de Mongomo, qui n’a pas satisfait tout le monde notamment le sélectionneur algérien, Christian Gourcuff, celui là aussi, nous fait douter. J’ai eu des échos de l’état du terrain, peut-être qu’il offre plus de possibilités de jouer au football. Pour le moment, nous l’avons juste aperçu.

Kara Mbodji est le joueur le plus envie en ce début de compétition. Quel est son impact aussi de la sélection sénégalaise ?

Je crois qu’il faut le promouvoir en Angleterre (la question a été posée par un journaliste anglais, Ndlr). Il mérite d’évoluer dans ce championnat. Il a beaucoup progressé dans cette équipe du Sénégal. Il vient encore une fois de démontrer encore une fois qu’il y a sa place. Il a un état d’esprit irréprochable, dans ses fonctions et dans sa façon de jouer.

Etes-vous surpris par l’intensité et le caractère très serré dans votre groupe où aucune équipe n’est encore qualifiée ?

Je ne suis pas complètement surpris. On s’est rendu compte que dans cette CAN, la précédente aussi, la hiérarchie que l’on évoque avant une compétition, n’est pas respectée. C’est le cas encore dans cette CAN notamment dans le groupe D qui, s’il termine comme, il a commencé, ça risque de se jouer au tirage au sort. C’est quelque chose d’assez incroyable. Ça prouve que rien n’est facile ; que rien n’est acquis ; que tout se joue sur le terrain.

L’Algérie a certainement des qualités. A quel type d’équipe du Sénégal devrait-on s’attendre ?

Je répète encore une fois que je ne vais pas entrer dans les détails de ce que je compte faire face à l’Algérie. Notre équipe de demain (ce soir, Ndlr) pourrait être celle qui est conforme à celle du premier match (contre le Ghana, Ndlr) ou encore lors des éliminatoires de la CAN. C’est-à-dire, celle qui a su démonter du jeu tout le long des qualifications et lors du premier match.

 

Bouna Coundoul, capitaine des «Lions»

«Avant de venir en Guinée Equatoriale, nous avions arrêté notre objectif. On s’était accordé de comment se comporter pour aller loin dans cette phase finale de coupe d’Afrique des nations et atteindre notre but. Pour le moment, nous sommes sur le bon chemin. Demain (ce soir, Ndlr), nous allons livrer un match décisif. Nous sommes conscients que l’Algérie est première équipe africaine.

A la question de savoir, est ce qu’on prépare le match de la même manière quand on joue contre l’équipe supposée la meilleure en Afrique de la même façon que les autres, le capitaine des «Lions» répond : «que ce soit l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Cameroun ou n’importe quelle équipe, ce qui importe pour nous, c’est de chercher à imposer notre jeu. Si jamais, on arrive à imposer notre jeu, on aura quelque chose de positive. L’essentiel encore une fois, c’est de poursuivre sur la même lancée sur laquelle nous avons démarré.

Personne ne peut empêcher aux gens de parler ou de dire ce qu’ils pensent de l’équipe. Qu’on gagne, perd ou fasse un match, ça ne changera pas. Dans ces conditions, la meilleure attitude à adopter est de faire ton boulot le plus normalement au monde.

 

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