L’offre désastreuse de santé du candidat Idrissa Seck (Par Abdoul Aziz DIOP)

Date:

 

 

Invité, le mercredi 06 février 2019, dans le cadre de la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel du 24 février 2019, du journaliste Alioune Diarra dans l’émission « Invités croisés » sur Sud FM, j’expliquais que les quatre adversaires du président Macky Sall n’avaient toujours pas sorti leurs programmes. Ma conviction avait été qu’aucun des textes rendus publics par Ousmane Sonko, El Hadji Issa Sall, Madické Niang et Idrissa Seck ne comportait les trois volets incontournables (Diagnostic du mal, remède adéquat et horizon de la vision) d’un programme politique. J’avoue, dès le lendemain de l’émission, avoir reçu de mon ami et camarade Matar Guèye un document qui, même s’il ne dit pas tout d’un programme complet, mérite d’être discuté. Au total, l’auteur de l’offre, Idrissa Seck, sert dans une très belle assiette un repas impropre à la consommation pour tous ses concitoyens. L’une des illustrations, et pas des moindres, sont les propositions en matière de santé publique du candidat. Un désastre !

 

Un peu d’histoire

 

Alors que Idrissa Seck était premier ministre, le Journal officiel (n° 6110 du samedi 05 juillet 2003) de la République du Sénégal rendait publics l’exposé des motifs et toutes les dispositions de la loi n° 2003-14 du 4 juin 2003 relative aux mutuelles de santé. Promulguée par le président Abdoulaye Wade, ladite loi devint loi de l’Etat avec le contreseing de son premier ministre Idrissa Seck. Ce dernier, de même que son mentor et patron, était définitivement convaincu que « le développement du secteur de la santé en général et du système d’assurance maladie en particuier constitue une priorité du gouvernement » et qu’à « cet égard, les mutuelles de santé constituent un instrument moderne, prometteur pour, notamment, développer le système d’assurance maladie et, au-delà, contribuer à l’amélioration des conditions de santé des populations ». C’est que « la preuve en [était] fournie par le développement spontané et progressif du système mutualiste au Sénégal, avec une trentaine de mutuelles fonctionnelles ». Il ne restait plus qu’« un cadre juridique adéquat par la codification des modalités de création, d’organisation et de fonctionnement des mutuelles de santé (…) » comme « source alternative de financement de la santé ». Chose faite donc depuis 2003. Il y a maintenant 15 ans !

En parcourant le document qui fait office de programme pour l’ancien premier ministre, j’ai eu, dans un premier temps, l’impression qu’Idrissa Seck aborde les questions de fond, telles les institutions de la République, dans leur historicité du fait de sa propre histoire. « J’ai une expérience avérée de la gestion des affaires publiques de mon pays. J’ai été ministre, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la République et Premier Ministre du Sénégal. J’ai pratiqué les institutions de l’intérieur. Elles ne fonctionnent pas de façon optimale », écrit-il. S’y ajoute surtout que son programme, « inclusif et progressiste » à ses yeux, « incorpore une série de propositions émanant de [ses] échanges avec [ses] amis de l’opposition, des cadres émérites de [son] parti politique (Rewmi) et des professionnels sénégalais de tous bords, de l’intérieur comme de la diaspora ». Déception ! La suite du texte renvoie au même homme qui, parce qu’il considère qu’il n’a d’égal que lui-même, travaille seul et se trompe seul. Pour n’avoir retenu de son ancien poste de premier ministre du Sénégal que le prestige et les privilèges, Idrissa Seck dénonce dans son offre « sa » propre loi de 2003. Peut-être aussi par oubli, ce qui n’est pas plus excusable pour quelqu’un qui veut être président de la République.

 

Démantèlement du système de santé

 

Nous étions donc en juin 2003 quand une « source alternative de financement de la santé » avait été trouvée par Idrissa Seck. Quinze ans après – dont presque dix ans passés loin des sphères publiques -, Idrissa Seck écrit : « Le programme alternatif que je propose en matière de santé et que nous intitulons Plan Mens Sana In Corpore Sano (MSICS), ou encore SAXAL WER CI ASKAN WI, vise à mettre l’homme au coeur de la problématique de la santé. » Cela ne veut rien dire, mais on comprend au moins que le Plan MSICS vise le démantèlement de la CMU et à travers elle celui de notre système de santé depuis le lancement le 13 septembre 2013 à Dakar de la Couverture maladie universelle (CMU) par le président Macky Sall. Idrissa Seck est bien décidé à le faire puisqu’il va droit au but dans son offre en écrivant : « Bâtir la CMU sur fond de mutuelles de santé n’est ni innovant ni efficient. Il faut créer une entité professionnelle ayant pour mission de “restituer une politique de couverture maladie de haute qualité, large et à moindre coût”. » L’entité devant se substituer à la CMU est le « Service de Gestion Sanitaire et Social (SGSS) ». « Ce service, explique le candidat Idy, prendra en charge toute l’action sociale du gouvernement (…) y compris une couverture médicale gratuite pour ceux qui sont en situation d’extrême pauvreté. » Pour le citoyen lamda qui observe notre système de santé depuis septembre 2013, ce que l’ancien président du conseil départemental de Thiès dit être le SGSS correspond dans le système actuel à l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU). Le SGSS, tel que présenté par son concepteur, n’est donc pas nouveau. Le même observateur devrait alors considérer le MSICS comme le système de couverture grâce auquel Idrissa Seck remplacerait la CMU en cas d’élection.

Le « réformateur » Idy connaît donc moins le système qu’il dit vouloir réformer que l’observateur consciencieux dont il sollicite le suffrage le 24 février 2019. On comprend donc parfaitement pourquoi le candidat envisage « une évaluation de la couverture maladie universelle (…) pour déterminer la répartition des charges et la soutenabilité du système ». En même temps, on comprend moins pourquoi une entité « neuve » – le SGSS ou le MSCIS – devrait se substituer à une « ancienne » – la CMU – avant même l’évaluation.

L’ambition du président Macky Sall de « doter le Sénégal d’un système de protection sociale universelle performant et pérenne permettant de protéger sa population et ses membres de s’accomplir » est d’autant plus soutenable

que la CMU qui est le premier volet de la protection, à côtés de trois autres ( Bourse de sécurité familiale, Carte d’égalité des chances et Bonification retraite), a « largement contribué à la prise en charge médicale des populations et à l’amélioration de leurs conditions de vie, singulièrement dans le monde rural, depuis son lancement en septembre 2013 ». L’auteur de toute réforme sérieuse devrait savoir qu’« à cette date, le taux de couverture maladie était de 20% et que les résultats obtenus depuis sont plus qu’encourageants : « En fin 2014, 32%. Fin 2015, 42%. Fin 2016, 63% ». En 2016, « la CMU [touchait] près de 2 260 000 Sénégalais ». Ce succès considérable est rendu possible par les différents volets du programme :

 

? Mutuelles de santé ;

? Gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans ;

? Carte Sésame ;

? Hémodialyse.

 

Grâce au mouvement mutualiste, les membres allocataires du Programme de bourses de sécurité familiale bénéficient gratuitement de l’assurance maladie volontaire.

Depuis 2014, plus de 24 000 femmes ont bénéficié d’une prise en charge gratuite de la césarienne.

Depuis 2012, environ 4 milliards de nos francs ont été dépensés pour la prise en charge gratuite des personnes âgées de 60 ans ou plus.

Pour la prise en charge gratuite de la dialyse, près de 8 milliards de nos francs ont été utilisés depuis 2012.

La combinaison des deux derniers volets de la CMU, ont permis au Sénégal d’accomplir un Bon qualitatif dans le cadre de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

 

Pour autant Idrissa Seck n’est pas content. Il en veut aux enfants de moins  de 5 ans en écrivant sans sourciller : « Donner la couverture maladie aux enfants de 0 à 5 ans relève d’une exclusion et d’une discrimination qui ne sont pas scientifiquement justifiables. » Le commentaire est erroné. Expliquons à M. Seck : « Avec une population fe?minine en a?ge de reproduction repre?sentant pas moins de 23 % de la population, un nombre de grossesses attendues estime? a? 39 % de la population totale, un indice synthe?tique en milieu urbain de 4,1 enfants seulement par femme – contre 6,4 enfants par femme en milieu rural -, les enfants a?ge?s de 0 a? 5 ans repre?sentent a? eux seuls 20 % de la population se?ne?galaise. Ces chiffres sont re?ve?lateurs quant a? la part d’effort qui revient a? notre pays depuis le Plan d’action de Maputo (2007-2010) remontant au moins de septembre 2006, le Sommet, en juillet 2010, des chefs d’E?tat de l’Union africaine sur “la sante? maternelle, ne?onatale et infantile et le de?veloppement“ et le Sommet des OMDs de septembre 2010 » (DIOP, 2015) « Le plus grand challenge est la mortalite? ne?onatale (0 a? 1 mois). Elle fait presque 40 % des de?ce?s des enfants », explique l’ancienne ministre  de la Santé et de l’Action sociale, Eva Marie Coll Seck, dans une interview accordée au quotidien Le Soleil daté du 6 septembre 2013. Toutefois, « la gratuité (…) ne concerne pas les enfants de 0-5 ans dont les parents be?ne?ficient de?ja? d’une couverture maladie a? travers les syste?mes formels de protection sociale ».

Quels sont les professionnels sénégalais dont Idrissa Seck dit avoir incorporé les propositions en matière santé dans son dangereux programme ?

 

Il ne fait donc aucun doute qu’une remise en cause de la CMU n’est ni plus ni moins qu’un projet de démantèlement d’un système de santé dont le régime d’assurance volontaire s’appuie aujourd’hui sur 671 mutuelles de santé.

Avec autant de « mutuelles de santé partout à travers le pays, la CMU met en œuvre  un programme CMU-élève. L’ANACMU veut enrôler les 3 millions de potaches que compte le système  éducatif. En partenariat avec le Ministère de l’Education nationale, la CMU veut améliorer la prise  en charge sanitaire de cette catégorie sociale en lui offrant des soins de santé accessibles avec seulement 1000 F CFA de cotisation ».

 

Un arrimage déjà opérationnel

 

Idrissa Seck promet d’ « arrimer le syste?me de sante? a? l’Acte III de la de?centralisation ». Un bon diagnostic du système lui aurait appris ce qu’est la Décentralisation de l’assurance maladie (DECAM). « La strate?gie ge?ne?rale de la DECAM consiste a? mettre en place un partenariat entre les mutuelles de sante? communautaires, les collectivite?s locales et l’E?tat pour e?tendre la couverture du risque maladie aux secteurs informel et rural. La “population cible des mutuelles de sante? communautaires“, le “paquet minimum de be?ne?fices“, l’“organisation des mutuelles de sante?“, les “relations avec les prestataires de soins“, les “me?canismes de financement“ et les ”mesures d’accompagnement“ en constituent les six volets. » Ces volets sont présentés dans notre radioscopie de la politique sociale du président Macky publiée en 2015 par Les Éditions L’Harmattan sous le titre « Macky Sall et la société du care ». Déjà opérationnelle, la DECAM devrait échapper au dépeçage d’un système en train d’asseoir raisonnablement son équilibre.

Si, en cas d’élection, Idrissa Seck se ravisait – ce qui lui permettrait de gagner du temps -, il se féliciterait de la création de plusieurs centaines de mutuelles de santé sans lesquelles la DECAM ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.

Idrissa Seck doit expliquer aux Sénégalais dont il brigue les suffrages le 24 février 2019 comment « instaurer un environnement favorable à la systématisation des mutuelles de santé au sein des entreprises et des organisations, avec l’appui de l’État » tout en dénonçant l’assurance maladie volontaire inimaginable sans le mouvement mutualiste qui, il y a 15 ans de cela, l’a persuadé à faire voter une loi en sa faveur par les députés de la majorité à laquelle il a appartenu.

 

« Les Sénégalais doivent bénéficier de bonnes conditions sanitaires qui vont influer positivement sur la productivité, l’espérance de vie, et donc sur l’équilibre de la nation », écrit le candidat de la coalition « Idy 2919 ». Mais il ressort de ce qui précède que le Plan MSICS et le SGSS sont inadaptés pour les y aider.

 

Un aîné m’expliquait un jour au café du Syndicat autonome des enseignants du supérieur ( SAES) qu’un bon programme politique sans une bonne offre de santé n’en est pas un. J’acquiesçais pour avoir compris que de bonnes institutions, une économie florissante, un bon réseau de transport, un logement décent, une dépollution réussie du sol, de l’air et de l’eau, etc., visaient à garantir aux gens une bonne santé sous réserve d’une bonne politique de santé. En l’espèce, l’offre de santé du candidat Idrissa Seck est plutôt désastreuse. Son programme l’est donc tout autant.

 

Abdoul Aziz DIOP

Membre du Secrétariat exécutif national de l’APR

Cellule Communication de Bennoo Bokk Yaakaar

 

17 Commentaires

  1. D après ces écrits je vois que vous avez pris au moins le temps de regarder la qlq paragraphes du programme santé de la coalition idy2019…soit vous serez d accord avec moi que en 7 ans de pouvoir de Macky Sall il y a eu 0 hôpital construit de tous les niveaux il s y ajoute l endettement aggravé de toutes les structures de santé engagées par la cmu même l hôpital édifié par l ancien régime vous ne pouvez même pas l équiper correctement maintenant programme contre programme je vous invite à être bcp plus objectif dans votre analyse tout en vous remerciant d avoir lu l offre politique en matière se santé du candidat #idy2019

    • IDY sur les infrastructures et le personnel de santé

      Les infrastructures et équipements/la formation : sans bonnes infrastructures sanitaires, aucune couverture maladie ne peut être sérieuse ! Quelle que soit la pyramide de santé, un minimum d’équipements médicaux est requis. De la même manière, un personnel médical mieux formé, adapté et divers (urgentistes, personnels d’accueil) est nécessaire.

      MACKY sur les infrastructures et le personnel de santé

      – Construction de 4 hôpitaux à Touba, Kédougou, Kaffrine et Sédhiou
      – Réception de plus de 150 ambulances médicalisées
      -Inauguration du nouveau service de cardiologie pédiatrique de l’Hôpital Fann (CUOMO)
      – Réception des centres de dialyse dans les 14 régions
      -Effectivité du couplet-gagnant santé (Sagefemme/Infirmier) dans les postes de santé
      – Inauguration de la Maternité de l’hôpital Le Dantec
      – Recrutement de 1000 agents de santé
      – Réception du siège du Centre des opérations d’urgence sanitaires (COUS)
      – Réception du siège de la DPRS, de l’Inspection et du Centre de documentation et d’archivage
      – Lancement de la nouvelle carte sanitaire
      – Disponibilité des 50 000 cartes d’égalité des chances

  2. Vas jouer ailleurs
    Si tu était bon tu ne serais pas sur la touche depuis 2012 ans
    Tu penses que le système de santé sénégalais s’est amélioré ?
    Je ne te souhaite pas d’avoir un malade ou accidenté a 3 heures du matin et faire le tour des hôpitaux
    Je ne te souhaite pas d’avoir un malade dans un village la nuit .
    Est ce que tu sais qu’a l’Hôpital les médicaments sont entièrement payé par le patient .
    Laisse Idy tranquille il ne boxe pas dans la même catégorie de même que les cadres Rewmiste qui ont travaillé sur ce programme .

    • IDY médicaments

      (…)
      Améliorer l’accès aux soins et aux médicaments
      Favoriser une meilleure accessibilité et une disponibilité des médicaments et produits pharmaceutiques
      Veiller (…) la gestion des médicaments et dans une certaine mesure la gestion communautaire
      Améliorer la disponibilité des médicaments
      Promouvoir la recherche et la production locale de médicaments
      Rendre plus opérationnelle la PNA et parvenir à éviter les ruptures de stock
      Promouvoir les médicaments essentiels génériques

      MACKY médicaments

      – Inauguration des Pharmacies régionales d’approvisionnement (PRA) de Tamba, Matam et Kaolack
      – Pose première pierre du siège de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) à Diamniadio
      -Amélioration du système d’approvisionnement des médicaments (Jegesina,Yeksina, nouvelles PRA)
      – Campagnes de communication contre les médicaments de la rue

    • IDY

      Des efforts substantiels seront consentis pour lutter contre le paludisme, les maladies cardio- vasculaires (qui sont la deuxième cause de mortalité au Sénégal), le SIDA, la tuberculose, le diabète et le cancer qui nous font perdre plusieurs points de croissance, chaque année.

      MACKY

      Ainsi, l’OMD-1 (réduction de la pauvreté et de la lutte contre la faim), l’OMD-3 (autonomisation des femmes et égalité de genre), l’OMD-6 (lutte contre le VIH-SIDA et les grandes maladies) et l’OMD-8 (mise à disposition de l’aide publique et partenariat mondial) devraient être atteints en fin 2015.

      Les acquis du système sanitaire :

      – Décentralisation des centres de dialyse
      – Ouverture de l’hôpital Dalal Jamm et du Centre de cardiologie pédiatrique de Fann (Centre Cuomo)
      – Pose de la première pierre de l’hôpital de Touba
      -Campagne nationale de couverture universelle en moustiquaires imprégnées.
      -Plus de 13 milliards de Francs CFA mobilisés pour la distribution de 8 736 480 MILDA (Moustiquaires Imprégnée à longue Durée d’Action : entre 5 et 7 ans) avec un taux de satisfaction des besoins de plus de 98 %.
      – Signature du pacte d’engagement de 50 députés pour la lutte contre le paludisme
      – Lancement de la stratégie (tester et traiter) (Tatarsen) dans les régions du Sud contre le SIDA
      – Mise en place de la Plateforme sous régionale de concertation et de coordination transfrontalière pour la riposte contre le SIDA.

    • Je ne joue pas teuss !
      « Laisse Idy tranquille. »
      Je veux bien laisser Idy tranquille. Mais Idy ne laisse aucun d’entre nous tranquille puisqu’il veut nous gouverner nous tous. Cela vous aura-t-il échappé ?
      Quand sauriez-vous enfin participer à un débat sans en rajouter ?

  3. Mr DIOP
    Votre candidat bien de vous apporter un démenti formel car lui aussi propose des hôpitaux de niveau 2 pour les régions. C’est un peu tard mais il n’est jamais trop tard pour rattraper ses erreurs, surtout en coiant les bonnes idées des autres. Votre texte c’est donc plus du bla bla pour plaire à votre maître qu’une analyse pertinente.
    CBAN

    • MACKY sur les infrastructures et le personnel de santé

      – Construction de 4 hôpitaux à Touba, Kédougou, Kaffrine et Sédhiou
      – Réception de plus de 150 ambulances médicalisées
      -Inauguration du nouveau service de cardiologie pédiatrique de l’Hôpital Fann (CUOMO)
      – Réception des centres de dialyse dans les 14 régions
      -Effectivité du couplet-gagnant santé (Sagefemme/Infirmier) dans les postes de santé
      – Inauguration de la Maternité de l’hôpital Le Dantec
      – Recrutement de 1000 agents de santé
      – Réception du siège du Centre des opérations d’urgence sanitaires (COUS)
      – Réception du siège de la DPRS, de l’Inspection et du Centre de documentation et d’archivage
      – Lancement de la nouvelle carte sanitaire
      – Disponibilité des 50 000 cartes d’égalité des chances

    • CHÉRIF BEN AMAR NDIAYE, IL N’Y A PAS DE MAÎTRE DANS UNE RÉPUBLIQUE ; IL N’Y A QUE DES CITOYENS…
      QUI TON MAÎTRE TOI ? PERSONNE !
      NOUS SOMMES D’EGALE DIGNITÉ.
      ———
      MACKY sur les infrastructures et le personnel de santé

      – Construction de 4 hôpitaux à Touba, Kédougou, Kaffrine et Sédhiou
      – Réception de plus de 150 ambulances médicalisées
      -Inauguration du nouveau service de cardiologie pédiatrique de l’Hôpital Fann (CUOMO)
      – Réception des centres de dialyse dans les 14 régions
      -Effectivité du couplet-gagnant santé (Sagefemme/Infirmier) dans les postes de santé
      – Inauguration de la Maternité de l’hôpital Le Dantec
      – Recrutement de 1000 agents de santé
      – Réception du siège du Centre des opérations d’urgence sanitaires (COUS)
      – Réception du siège de la DPRS, de l’Inspection et du Centre de documentation et d’archivage
      – Lancement de la nouvelle carte sanitaire
      – Disponibilité des 50 000 cartes d’égalité des chances

    • CHÉRIF BEN AMAR NDIAYE,
      IL N’A PAS DE MAÎTRE ET D’ESCLAVES DANS UNE RÉPUBLIQUE. IL N’Y A QUE DES CITOYENS.
      QUI EST TON MAÎTRE TOI ? PERSONNE !
      JE VOUS L’APPRENDS : NOUS SOMMES D’EGALE DIGNITÉ.

  4. Mr DIOP
    Votre candidat bien de vous apporter un démenti formel car lui aussi propose des hôpitaux de niveau 2 pour les régions. C’est un peu tard mais il n’est jamais trop tard pour rattraper ses erreurs, surtout en copiant les bonnes idées des autres. Votre texte c’est donc plus du bla bla pour plaire à votre maître qu’une analyse pertinente.
    CBAN

  5. Pour la population de Touba (seconde ville en terme de population), le candidat de BBY n’est pas crédible en matière de santé. Si Macky respectait sa parole, touba aurait aujourd’hui un hôpital high-tech. Relisez le PSE, vous verrez que la politique de santé n’est vraiment pas une priorité pour Macky.

  6. IDY sur les infrastructures et le personnel de santé

    Les infrastructures et équipements/la formation : sans bonnes infrastructures sanitaires, aucune couverture maladie ne peut être sérieuse ! Quelle que soit la pyramide de santé, un minimum d’équipements médicaux est requis. De la même manière, un personnel médical mieux formé, adapté et divers (urgentistes, personnels d’accueil) est nécessaire.

    MACKY sur les infrastructures et le personnel de santé

    – Construction de 4 hôpitaux à Touba, Kédougou, Kaffrine et Sédhiou
    – Réception de plus de 150 ambulances médicalisées
    -Inauguration du nouveau service de cardiologie pédiatrique de l’Hôpital Fann (CUOMO)
    – Réception des centres de dialyse dans les 14 régions
    -Effectivité du couplet-gagnant santé (Sagefemme/Infirmier) dans les postes de santé
    – Inauguration de la Maternité de l’hôpital Le Dantec
    – Recrutement de 1000 agents de santé
    – Réception du siège du Centre des opérations d’urgence sanitaires (COUS)
    – Réception du siège de la DPRS, de l’Inspection et du Centre de documentation et d’archivage
    – Lancement de la nouvelle carte sanitaire
    – Disponibilité des 50 000 cartes d’égalité des chances.

    IDY

    Des efforts substantiels seront consentis pour lutter contre le paludisme, les maladies cardio- vasculaires (qui sont la deuxième cause de mortalité au Sénégal), le SIDA, la tuberculose, le diabète et le cancer qui nous font perdre plusieurs points de croissance, chaque année.

    MACKY

    Ainsi, l’OMD-1 (réduction de la pauvreté et de la lutte contre la faim), l’OMD-3 (autonomisation des femmes et égalité de genre), l’OMD-6 (lutte contre le VIH-SIDA et les grandes maladies) et l’OMD-8 (mise à disposition de l’aide publique et partenariat mondial) devraient être atteints en fin 2015.

    Les acquis du système sanitaire :

    – Décentralisation des centres de dialyse
    – Ouverture de l’hôpital Dalal Jamm et du Centre de cardiologie pédiatrique de Fann (Centre Cuomo)
    – Pose de la première pierre de l’hôpital de Touba
    -Campagne nationale de couverture universelle en moustiquaires imprégnées.
    -Plus de 13 milliards de Francs CFA mobilisés pour la distribution de 8 736 480 MILDA (Moustiquaires Imprégnée à longue Durée d’Action : entre 5 et 7 ans) avec un taux de satisfaction des besoins de plus de 98 %.
    – Signature du pacte d’engagement de 50 députés pour la lutte contre le paludisme
    – Lancement de la stratégie (tester et traiter) (Tatarsen) dans les régions du Sud contre le SIDA
    – Mise en place de la Plateforme sous régionale de concertation et de coordination transfrontalière pour la riposte contre le SIDA.

    Autres

    Visite à l’hôpital de Ziguinchor
    La carte sésame pour la gratuité des soins
    Visite du nouveau centre de cardiologie de l’hôpital Le Dantec
    La gratuité de la dialyse, une aubaine pour les malades du rein.

    IDY médicaments

    (…)
    Améliorer l’accès aux soins et aux médicaments
    Favoriser une meilleure accessibilité et une disponibilité des médicaments et produits pharmaceutiques
    Veiller (…) la gestion des médicaments et dans une certaine mesure la gestion communautaire
    Améliorer la disponibilité des médicaments
    Promouvoir la recherche et la production locale de médicaments
    Rendre plus opérationnelle la PNA et parvenir à éviter les ruptures de stock
    Promouvoir les médicaments essentiels génériques

    MACKY médicaments

    – Inauguration des Pharmacies régionales d’approvisionnement (PRA) de Tamba, Matam et Kaolack
    – Pose première pierre du siège de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) à Diamniadio
    -Amélioration du système d’approvisionnement des médicaments (Jegesina,Yeksina, nouvelles PRA)
    – Campagnes de communication contre les médicaments de la rue

  7. IDY sur les infrastructures et le personnel de santé

    Les infrastructures et équipements/la formation : sans bonnes infrastructures sanitaires, aucune couverture maladie ne peut être sérieuse ! Quelle que soit la pyramide de santé, un minimum d’équipements médicaux est requis. De la même manière, un personnel médical mieux formé, adapté et divers (urgentistes, personnels d’accueil) est nécessaire.

    MACKY sur les infrastructures et le personnel de santé

    – Construction de 4 hôpitaux à Touba, Kédougou, Kaffrine et Sédhiou
    – Réception de plus de 150 ambulances médicalisées
    -Inauguration du nouveau service de cardiologie pédiatrique de l’Hôpital Fann (CUOMO)
    – Réception des centres de dialyse dans les 14 régions
    -Effectivité du couplet-gagnant santé (Sagefemme/Infirmier) dans les postes de santé
    – Inauguration de la Maternité de l’hôpital Le Dantec
    – Recrutement de 1000 agents de santé
    – Réception du siège du Centre des opérations d’urgence sanitaires (COUS)
    – Réception du siège de la DPRS, de l’Inspection et du Centre de documentation et d’archivage
    – Lancement de la nouvelle carte sanitaire
    – Disponibilité des 50 000 cartes d’égalité des chances

    IDY médicaments

    (…)
    Améliorer l’accès aux soins et aux médicaments
    Favoriser une meilleure accessibilité et une disponibilité des médicaments et produits pharmaceutiques
    Veiller (…) la gestion des médicaments et dans une certaine mesure la gestion communautaire
    Améliorer la disponibilité des médicaments
    Promouvoir la recherche et la production locale de médicaments
    Rendre plus opérationnelle la PNA et parvenir à éviter les ruptures de stock
    Promouvoir les médicaments essentiels génériques

    MACKY médicaments

    – Inauguration des Pharmacies régionales d’approvisionnement (PRA) de Tamba, Matam et Kaolack
    – Pose première pierre du siège de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) à Diamniadio
    -Amélioration du système d’approvisionnement des médicaments (Jegesina,Yeksina, nouvelles PRA)
    – Campagnes de communication contre les médicaments de la rue

  8. Esclave de Dieu avez-vous dit? Commencez par dire la vérité toute la vérité sur le programme 1.3.15.45 de IDY, et non des bouts de phrase tirés cà et là. Nous nous intéressons à notre Président Macky parce qu’il nous a trompé sur bien des promesses non tenues. Un Bilan, c’est un actif et un passif. Avec plus de 22000 milliards utilisés en 7 ans, son actif est: « peut mieux faire ». Par contre son passif est très lourd. Pas la peine de le détailler. C’est du vécu de chacun. Sinon , tous mes respects. Vous n’avez pas l’injure comme argument. Wassalam!
    CBAN

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