Mon appréciation des mutations encours que j’ai qualifiées  » transition du capitalisme libéral au capitalisme d’Etat. (Par Ibrahima Sène)

Date:

Le voici:
Natixis Research
Flash Economie du 30 mars 2020-381

La crise du coronavirus sonne-t-elle la fin du capitalisme néo-libéral?

La crise du coronavirus va très probablement provoquer :

  • le retour à des chaînes de valeur régionales au lieu de chaînes de valeur mondiales, c’est-à-dire la déglobalisation des économies réelles

? – une Hausse durable des dépenses publiques de santé, d’indemnisation du chômage, de soutien des entreprises, donc la fin de l’austérité budgétaire là où elle était installée (Europe) et de la concurrence fiscale;

-la compréhension de ce qu’il faut que l’Etat intervienne pour définir et développer les industries stratégiques (pharmacie, aussi Nouvelles Technologies, énergies renouvelables…)

;? – la compréhension (même aux Etats-Unis) de ce que toute la population doit bénéficier d’une protection sociale convenable ;

Tout ceci signifie bien la fin du «capitalisme néo- libéral » qui avait choisi
la globalisation, la réduction du rôle de l’Etat et de la pression fiscale
les privatisations dans certains pays et la faiblesse de la protection sociale

.

2 Commentaires

  1. Mon point de vue est que cette tragédie planétaire est une occasion qui doit ouvrir les yeux à tous les dirigeants du monde entier, plus particulièrement a ceux de l’Afrique. La pandémie due au coronavirus nous donne cette occasion.
    Il faut la saisir.
    La faillite du capitalisme était prévisible. Il était à bout de souffle depuis fort longtemps. Mais il a toujours réussi à survivre. La pandémie l’a sérieusement affaiblie. Mais il n’est pour autant mort.
    La force du capitalisme c’est qu’il est porté par des hommes qui ont un sens élevé de l’anticipation. Ce qui leur permet d’atténuer les chocs imprévisibles, comme c’est le cas présentement.
    Face au coronavirus, ils ont mis en place une impressionnante stratégie de survie avec l’injection massive des fonds de leurs banques centrales pour soutenir les budgets des Etats qui ne peuvent plus supporter les charges enormes engendrées par la maladie et éviter la faillite de leurs économies.
    Aujourd’hui c’est le retour de l’État dans les pays capitalistes qui avaient diabolisé celui-ci pour les pays africains, notamment à travers les institutions de Bretton Woods. Personne ne peut plus nous bassiner avec l’apologie du capitalisme qui certes n’est pas mort mais que l’on ne peut plus nous indiquer comme étant la voie royale qu’il n’a d’ailleurs jamais été.
    AU Sénégal, il nous faut nous départir de tous les ISMES en inventant notre propre voie que l’on peut appeler le SENEGALISME. Le coronavirus nous a montré la voie pour la réflexion. Celle-ci doit inclure tout le monde afin d’être mieux pensée par nous-mêmes et pour nous nous-mêmes, tout en tenant compte de l’environnement mondial.

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