Ma compréhension de l’approche de la main tendue du président Macky Sall par Ahmet Sarr APR USA

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L’Alliance pour la République (APR) des Etats Unis a enregistré le week-end du 12 Novembre 2016 à Washington D.C., l’adhésion au programme politique du président Macky Sall de deux Sénégalais de la Diaspora, très actifs dans la communauté sénégalaise de New York aux Etats Unis. Les camarades El Hadji Malick Tall et Ousmane Drame expriment, par leur acte, leur amour pour leur pays, leur culture du don de soi, et leur patriotisme. Ils personnifient le slogan tant usité, mais galvaudé, « Sénégal mo niou nior » en Wolof ou, en Français, «Nous avons d’yeux que pour le Sénégal ».

Aujourd’hui, chaque Sénégalais ou Sénégalaise, conscient(e) de l’urgence de l’émergence du Sénégal, se doit de participer à la matérialisation du programme politique du président Sall. Les défis politiques, sociaux et économiques sont nombreux. Ils transcendent les chapelles politiques et exigent un sursaut national, un cri de ralliement si cher au président du Sénégal des années 1980, Son Excellence Monsieur Abdou Diouf. Ce programme politique, auquel la majorité des Sénégalais ont souscrit (65% des suffrages exprimés lors des dernières élections présidentielles), commande l’implication des compétences et des forces vives de la nation. C’est pourquoi, en répondant oui à la main tendue du président de l’APR, ces deux patriotes démontrent la primauté de l’intérêt général sur l’intérêt particulier.

L’approche de la main tendue du président Sall découle d’une mission importante d’un chef de programme, qui est l’acceptation de l’exécution du programme par la majorité des Sénégalaises et Sénégalais. Le président Sall est un chef de programme et ses actions ou directives doivent être analysées sous ce rapport.

Le moteur de recherche Google nous donne une définition de programme comme une collection de projets concourant à un même objectif. Un projet est «un ensemble finalisé d’activités et d’actions entreprises par une équipe de projet ( par exemple, ministres et administration avec un coordinateur : le Premier ministre) sous la responsabilité d’un chef, le chef de programme, dans le but de répondre à un besoin défini (PSE, PUDC, Grands Projets, etc.) dans des délais fixés (mandats présidentiels respectifs de 7ans et 5 ans) et dans la limite d’une enveloppe budgétaire allouée ». Plus précisément, un projet est temporaire et a un début et une fin. Il nécessite aussi la mise en œuvre de ressources humaines, matérielles et financières pour sa réalisation. Nous nous limiterons à l’aspect ressources humaines.

L’exécution d’un programme exige une mobilisation permanente de ressources humaines jusqu’à sa délivrance. Ce rôle de mobilisation incombe au chef de programme.
Les experts en gestion des programmes/projets comprennent l’importance du consentement de la majorité des parties prenantes (stakeholders en Anglais) et, dans notre cas, les Sénégalaises et Sénégalais, pour leur succès. La négligence d’une partie prenante, aussi insignifiante qu’elle soit, peut conduire à la perte de confiance en ces programmes/projets, donc à leur échec.

En langage politique, ce processus de mobilisation des ressources humaines équivaut à la massification d’un parti par le recrutement de militants, de sympathisants ou de simples citoyens convaincus de la justesse de ce programme. La dissémination ou le marketing du programme politique du président Sall, pertinent du reste, au maximum de parties prenantes, indique une condition sine qua non de l’engrangement d’une majorité confortable, levier de la pérennisation du pouvoir présidentiel et législatif dans les délais constitutionnels (par exemple, durée du mandat présidentiel de 7 ans et 5 ans). Il s’y ajoute l’adhésion des parties prenantes à l’exécution de ce programme. Sous ce prisme, un militant de l’APR est un chef de programme délégué, dont le rôle rime avec recrutement, propagation et diffusion du programme politique du président et de ses réalisations, à travers ses composantes PSE, PUDC et Grands Projets.

Dès lors, faut-il s’émouvoir du ralliement de Messieurs Tall et Drame à l’exécution du programme politique du président Sall? C’est l’occasion de rendre hommage au camarade Oumar Diaw Seck pour avoir été un chef de programme délégué très efficace dans l’accomplissement de cette mission. Ou encore fallait-il s’étonner, par exemple, de la visite que le chef de programme, le président Macky Sall, effectuât chez Monsieur Djibo Ka, des années auparavant ? Il en est de même des visites à d’autres Djibo Ka, moins célèbres.

L’argument de la tortuosité de Mr Ka, partie prenante de la gestion du programme, qu’agite certains acteurs ou observateurs politiques, traduit une cécité dans l’approche de l’exécution d’un programme, surtout politique. Par exemple, une ressource peut travailler sur des programmes/projets différents à des périodes différentes tant qu’elle exhibe une compétence et ajoute de la valeur. De la même manière, un parti, un militant ou un citoyen jouissant de ses droits civiques, c’est important, peut travailler avec des régimes politiques distincts. Le programme politique du président Sall se révèle titanesque et ne doit laisser en rade aucune compétence politique et/ou technique qui a une ambition pour le Sénégal.

Ces deux cas de ralliement exemplifient le rôle de l’arithmétique en politique. L’addition et la multiplication sont particulièrement des opérations productives à encourager et la division et la soustraction des opérations infructueuses à déconseiller. L’APR, sous l’impulsion de son président et chef de programme, ne l’ignore pas, quoiqu’il émarge au registre des derniers nés de l’espace politique et navigue simultanément dans les phases d’organisation, de tiraillement, d’ajustement et de performance, caractéristiques d’une dynamique de tout nouveau groupe décrite par le psychologue américain Bruce Tuckman.

La construction du Sénégal repose sur l’implication de la majorité de ces filles et fils au-delà des partis politiques. L’arc-boutement de certains citoyens, à une pléthore de groupes, groupuscules et partis politiques avec des intérêts mercantiles et pouvoiristes, freine cet élan. De même, les interminables palabres, au détriment du travail productif, sont improductives.

Cette contribution n’est point une apologie du monolithisme. Le pluralisme des visions se révèle nécessaire, mais à la seule condition d’être constructive et non nihiliste. Il est des moments dans la vie d’une nation où la majorité doit s’entendre autour de l’essentiel. L’essentiel, aujourd’hui, c’est l’émergence du Sénégal.

Le Sénégal, à l’image des pays asiatiques, s’est résolument engagé vers l’émergence, mais cette course pour l’émergence repose sur le consensus, le travail et la discipline (un problème au Sénégal). L’appropriation du diptyque, sursaut national, don de soi, par chaque Sénégalaise et Sénégalais s’avère sacerdotale. Les réalisations du PSE ou du PUDC, par exemple, ne portent pas le patronyme Sall ou APR, mais plutôt, Sénégal. Donc, nous félicitons les patriotes et nouveaux camarades Malick Tall et Ousmane Drame, et d’autres Sénégalaises et Sénégalais, de l’avoir compris.

L’autre rôle essentiel d’un chef de programme porte sur la communication des progrès du programme. Le président Macky Sall communique, toujours, les réalisations de son programme politique et exhorte les ministres et gestionnaires de projets du programme à en faire de même. Il en appelle, aussi, aux militants de l’APR et de la coalition Benno Book Yakaar, associés ou non à la gestion quotidienne du programme, à répliquer cette tâche.

La gestion d’un programme/projet, cependant, conduit traditionnellement à des écarts entre le prévu et l’accompli. Par exemple, un programme/projet peut être plus long et onéreux que prévu. Que certains projets du PSE ou du PUDC accuseraient un retard, ils entreraient dans la normalité. Tout écart ne saurait point servir d’arme politique pour fustiger les efforts colossaux consentis.

L’exécution de tout programme/projet se confronte, également, à des problèmes et des risques. Le talent d’un chef de programme se mesure dans sa capacité à gérer ces problèmes et risques, et y apporter des solutions. Du talent, ce chef en a. La nouvelle centrale de Bokhal illustre, par exemple, une solution au problème de l’électricité. C’est pourquoi, la communication de l’état d’exécution des projets occupe une place primordiale. L’absence de communication alimente l’asymétrie de l’information, source de désinformation, d’affabulation et d’intoxication.

Les canaux pour assurer cette communication sont multiples. La plateforme des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.) constitue un instrument utile. Il en est de même des interventions sur les chaînes de télévision et de radio ou sur l’internet avec YouTube. D’autres formes de communications, par exemple, les fora, les thé–débats ou les dîner-débats avec les parties prenantes, peuvent être aussi utilisées par les militants et sympathisants.

Sous cette perspective, la radio APR, initiée par la section de Manhattan de l’APR USA et presque vieille de deux ans, émet des programmes en direct et en Wolof deux fois par semaine (Mardi et Vendredi de 11 heures du soir à minuit heure de New York). Cette radio demeure le fer de lance de la magnificence des réalisations du programme politique du président Sall. Des militants engagés de la section l’animent. Ils décortiquent toutes les réalisations achevés ou en cours et adressent toutes les critiques. Les militants de la section financent ces programmes sur fonds propres, quoique notre parti gère le programme, donc le pouvoir, avec ses alliés. Voilà un bel exemple du « Senegal moniou nior » parmi tant d’autres.

La radio, dans un passé récent, a reçu les contributions pertinentes de plusieurs personnalités parmi lesquelles, Madame le Premier ministre Aminata Touré, Messieurs les Ministres Mansour Faye, Mame Mbaye Niang, Oumar Youm et Gorgui NDong, Messieurs les Députés Moustapha Cissé Lo et Abdou Mbow, Madame le Député Mously Diakhate, Monsieur le Directeur général des Sénégalais de l’Extérieur, Sory Kaba, Monsieur le Directeur du Coud Cheikh Omar Hann, Madame le Directeur du FAISE, Madame Natta Samb Mbacké, Monsieur le Consul général du Sénégal à New York El Hadji Ndao, Madame la Conseillère au CESE Aida Sougou et d’autres. La liste est longue.

D’autres camarades engagés de la section animent, aussi, des programmes radio et contribuent à cet objectif. Il en est de « pencum rewmi » et de « l’émergence ».

Massification et communication sont les piliers sur lesquels doivent s’appuyer les militants pour garantir la deuxième phase du programme politique ou le deuxième mandat au président Macky Sall. La main tendue du président s’adresse à chaque Sénégalais et Sénégalaise, désireux (se) de voir le Sénégal poursuivre la voie de l’émergence. Les méthodes pour l’accomplissement de cet objectif peuvent, certes, différer selon l’idéologie à laquelle on se réclame, mais leur finalité est identique : la satisfaction des besoins des citoyens.

Ces besoins se nomment construction d’infrastructures routières, d’hôpitaux, amélioration du système éducatif, accès à l’électricité et à l’eau potable, appui aux acteurs du secteur primaire (agriculteurs, éleveurs et pécheurs), secondaire et tertiaire et, enfin, instauration d’un cadre juridique et institutionnel, vecteur de l’entrepreneuriat et de la création d’emploi.

Sur ce plan, le bilan du président Macky Sall est assurément positif, et la liste peut continuer. C’est pourquoi les Sénégalaises et Sénégalais, dans leur majorité, doivent soutenir le président et lui accorder leur confiance. La politique de rattrapage ou catch-up policy en Anglais, à laquelle son programme politique est arrimé, semble longue et rude. Cette politique, tel un jet, a amorcé sa vitesse de croisière, dont la destination finale est 2024 avec une escale en 2019. Attachez vos ceintures Sénégalaises et Sénégalais !

Aujourd’hui, le président Sall est le chef de programme. En 2024, avec la volonté divine, il portera un nom Diedhiou, Samb, Ndoye, Mane, Séne, Mendy, Ba, ou Cissokho. Seul l’omniscient et l’omnipotent sait!
Soutenons le président Sall pour le progrès du Sénégal ! Vive le Sénégal qui émerge !

Ahmet Sarr
Section APR Manhattan, New York
[email protected]
Notes
PSE-Plan Senegal Emergent
PUDC- Programme d’Urgence de Développement Communautaire
CESE- Conseil Economique Social et Environnemental

4 Commentaires

    • Mais El Hadji Malick TALL et Ousmane DRAME ne sont pas membres ni sympathisants de l’APR. Monsieur SARR rectifiez votre texte. Ils sont de la Société civile et ne detiennent pas de carte membre de votre parti. Bon entendeur salut.

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