Macky Sall et ses directives: Ses collaborateurs l’écoutent-il?

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XALIMA NEWS – Deux ans et neuf mois après son entrée au Palais, SMS veut le bilan de toutes les directives qu’il a eu à donner aux gouvernements qui se sont suivis sous Abdoul Mbaye, Mimi et Momo. Parce que, a-t-il dit en Conseil des ministres, le respect de ses engagements envers le peuple dépend de «l’impératif de la mise en oeuvre diligente des directives présidentielles et du suivi évaluation de l’action gouvernementale». C’est pourquoi, il a «demandé au Premier ministre de lui faire le point sur l’état d’exécution de l’ensemble des directives adressées au Gouvernement depuis 2012 et des mesures adoptées, lors des conseils des ministres délocalisés». Et dans ce cadre il a conseillé le Pm de «mettre en application un nouveau référentiel de suivi-évaluation du travail gouvernemental qui doit faire l’objet d’une revue semestrielle en présence des partenaires techniques et financiers, assorti d’un rapport de performances des finances publiques, intégrant le niveau d’exécution des marchés publics et les taux d’absorption des crédits alloués aux dépenses de fonctionnement et d’investissement ».

Seul bémol dans le discours de SMS, c’est qu’il y a un air de disque rayé qui joue parce que sa demande d’état des lieux de ses directives n’est pas du tout nouvelle. A croire que ses collaborateurs sont durs d’oreille. A preuve, lors du Conseil des ministres du 9 juillet consacrant le premier sous l’ère Momo, il avait précisé que «la culture de l’évaluation et du résultat demeure un impératif dans le déploiement de l’action gouvernementale» et avait demandé au Pm de lui «présenter dans les meilleurs délais, le Plan d’actions du gouvernement pour le semestre en cours». Mieux, après la propulsion de Mimi à la station primatoriale, SMS avait lors du Conseil des ministres qui s’est tenu le 12 septembre 2013, insisté sur le «suivi-évaluation des engagements et des directives présidentielles» et avait là aussi «demandé au Gouvernement de préparer un référentiel global de suivi-évaluation du travail gouvernemental qui doit faire l’objet d’une revue trimestrielle par un Conseil interministériel de suivi-évaluation de l’action publique».

Il avait même souhaité «la mise en place d’un Comité stratégique de suivi des Engagements de l’Etat». Vous semblez écouter le même disque ? Bref ! Que s’est-il passé entre temps. Parce qu’il semble que les choses étaient bien parties. Lors du Conseil des ministres du 6 décembre 2012, SMS avait confirmé avoir reçu d’Abdoul Mbaye (alors Pm) «le tableau de bord de suivi des directives présidentielles arrêtées au 22 octobre 2012» et que «l’examen de ce document, lui a permis de noter que sur un total de 1434 directives, 515 sont réalisées, 464 en cours d’exécution et 455 non exécutées». Il avait d’ailleurs donné des «instructions au Premier ministre pour qu’il adresse à chaque ministre le tableau de suivi le concernant, afin qu’y soient apportés les corrections requises». Où est-ce qu’il y a eu un blocage ? Ça aussi mérite bien qu’on fasse le point dessus, non !?

Le Populaire

2 Commentaires

  1. Qui l’eut cru ? ET POURTANT , C’EST UN PAN DE L’HISTOIRE DES E.U.A !

    Au cœur de la Maison Blanche : le jour où Abraham Lincoln a voulu exiler les Noirs des États-Unis
    La Maison Blanche, l’un des lieux les plus secrets de la planète, témoin de nombres de décision historique. En pleine guerre de Sécession, Abraham Lincoln a une idée folle : loin de vouloir abolir l’esclavage, il souhaite envoyer les Noirs « coloniser » un pays. Extrait de « Les secrets de la Maison Blanche » de Nicole Bacharan et Dominique Simonnet (1/2).
    Bonnes feuilles
    Publié le 26 Décembre 2014

    « Pourquoi les gens d’ascendance africaine doivent-ils partir et coloniser un autre pays ? Je vais vous le dire. Vous et moi appartenons à des races différentes. Il y a entre nous plus de différence qu’entre aucune autre race. Que cela soit juste ou non, je n’ai pas à en discuter, mais cette différence physique est un grand problème pour nous tous, car je pense que votre race en souffre grandement en vivant avec nous, tandis que la nôtre souffre de votre présence. En un mot, nous souffrons des deux côtés… Si on admet cela, voilà au moins une bonne raison de nous séparer… »
    Oui, c’est le président Abraham Lincoln lui-même qui tient ces propos bien peu engageants, loin, bien loin de l’image que l’on construira de lui plus tard.
    Ce 14 août 1862, alors que la nation américaine se déchire, que les États, désunis, s’affrontent dans un conflit fratricide, la terrible guerre de Sécession déclenchée depuis son élection il y a deux ans, Lincoln a convoqué à la Maison Blanche une délégation de leaders noirs pour leur tenir ce discours : il faut que les Noirs quittent les États-Unis ! En guise d’introduction, à peine les cinq « personnes de couleur » sont-elles assises dans son bureau qu’il leur indique qu’une somme d’argent a été réservée par le Congrès, « tenue à sa disposition pour aider au départ des personnes d’ascendance africaine pour qu’elles colonisent un quelconque pays ». Cela fait longtemps qu’il y songe, a dit d’emblée le président, et il se fera un devoir de favoriser cette cause.
    — Vous, ici, vous êtes des affranchis, je suppose ? interroge abruptement Lincoln.
    — Oui, Monsieur, répond l’un des délégués.
    — Peut-être l’êtes-vous depuis longtemps, ou depuis toute votre vie… D’après moi, votre race souffre de la plus grande injustice jamais infligée à un peuple… Mais, même si vous cessez d’être esclaves, vous êtes encore bien loin d’être sur un pied d’égalité avec la race blanche… Mon propos n’est pas d’en discuter, c’est de vous montrer que c’est un fait… Et puis regardez où nous en sommes, à cause de la présence des deux races sur ce continent… Regardez notre situation – le pays en guerre ! –, les hommes blancs s’entre-égorgeant, et personne ne sait quand cela s’arrêtera. Si vous n’étiez pas là, il n’y aurait pas de guerre…
    Et le président de conclure :
    — Il vaut donc mieux nous séparer… Je sais qu’il y a parmi vous des Noirs libres qui ne voient pas quels avantages ils pourraient en tirer… C’est, permettez-moi de le dire, un point de vue extrêmement égoïste… Si des hommes de couleur intelligents, comme ceux que j’ai devant moi, le comprennent, alors nous pourrons aller plus loin. Je pense pour vous à une colonie en Amérique centrale. C’est plus près que le Liberia… Il y a là un pays magnifique, doté de beaucoup de ressources naturelles, et, à cause de la similarité du climat avec celui de votre pays natal, il vous conviendrait parfaitement…

    Un silence stupéfait accueille ces arguments qui défient l’entendement.
    C’est la première fois, depuis la création des États-Unis près d’un siècle plus tôt, qu’une délégation officielle de Noirs est invitée à la Maison Blanche pour une raison politique (elle a été conduite auprès du président par le révérend Joseph Mitchell, commissaire à l’Émigration), et quelle réception !
    On imagine sans peine le froid glacial, même au cœur de l’été tropical de Washington, qui a saisi les cinq hommes, éminents représentants de la communauté noire dans la capitale.
    Son monologue achevé, le président les congédie en laissant à peine le temps à Edward Thomas, qui mène la délégation, de bredouiller :
    — Nous allons nous consulter et vous donner une réponse rapide…
    — Prenez votre temps, lâche le président.
    Comment Lincoln ose-t-il charger les Noirs de la responsabilité de la guerre qui ensanglante le pays ? Comment ne reconnaît-il pas que, comme ses interlocuteurs ce jour-là, la plupart des Noirs vivant alors aux États-Unis sont nés sur le sol américain et ne savent rien de l’Afrique ? Le président est indifférent à ce type de considération, ce n’est pas un idéaliste. Par ses propos coupants, il exprime ses convictions les plus profondes : s’il n’aime pas l’esclavage, c’est bien sûr pour des raisons morales, mais aussi parce que cela pourrit la vie des Blancs, et met en danger la pérennité de l’Union. Il reste convaincu que les deux races n’ont rien à faire ensemble. Et cela fait longtemps qu’il nourrit ce vieux projet, dit de « colonisation », déjà envisagé plusieurs décennies auparavant par Thomas Jefferson : renvoyer les esclaves en Afrique ou en Amérique centrale pour en finir avec cette plaie. C’est une sorte de compromis entre les deux positions extrêmes qui s’affrontent alors, celle des planteurs du Sud farouchement accrochés à l’esclavage et celle des intellectuels du Nord qui luttent pour son abolition pure et simple.
    Extrait de « Les secrets de la Maison Blanche » de Nicole Bacharan et Dominique Simonnet, aux Editions Perrin, 2014.

    Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/au-coeur-maison-blanche-jour-ou-abraham-lincoln-voulu-exiler-noirs-etats-unis-1920131.html#Ot4gd8MSBEoDw865.99

  2. Heureusement pour notre Président, le suivi de l’économie de notre pays, des promesses de nos hommes politiques ne sont pas des domaines où nos experts en économies, en politiques sont les plus forts ! Dès qu’il s’agit de palabres sur la cuisine partisane et les rumeurs, nos journalistes sont très forts face à leurs invités des différents partis politiques ! Ces rappels sont à l’honneur du journal « LE POPULAIRE » qui vont en raffraïchir des mémoires défaillantes, dont la mienne !

    1/ Décembre 2014 : «l’impératif de la mise en oeuvre diligente des directives présidentielles et du suivi évaluation de l’action gouvernementale»

    2/ JUILLET 2014 : «demandé au Premier ministre de lui faire le point sur l’état d’exécution de l’ensemble des directives adressées au Gouvernement depuis 2012 et des mesures adoptées, lors des conseils des ministres délocalisés».

    3/ Mettre en application un nouveau référentiel de suivi-évaluation du travail gouvernemental qui doit faire l’objet d’une revue semestrielle en présence des partenaires techniques et financiers, assorti d’un rapport de performances des finances publiques, intégrant le niveau d’exécution des marchés publics et les taux d’absorption des crédits alloués aux dépenses de fonctionnement et d’investissement ».

    4 / Mettre en application un nouveau référentiel de suivi-évaluation du travail gouvernemental qui doit faire l’objet d’une revue semestrielle en présence des partenaires techniques et financiers, assorti d’un rapport de performances des finances publiques, intégrant le niveau d’exécution des marchés publics et les taux d’absorption des crédits alloués aux dépenses de fonctionnement et d’investissement ».
    5/ Mieux, après la propulsion de Mimi à la station primatoriale, SMS avait lors du Conseil des ministres qui s’est tenu le 12 septembre 2013, insisté sur le «suivi-évaluation des engagements et des directives présidentielles»demandé au Gouvernement de préparer un référentiel global de suivi-évaluation du travail gouvernemental qui doit faire l’objet d’une revue trimestrielle par un Conseil interministériel de suivi-évaluation de l’action publique».
    «la mise en place d’un Comité stratégique de suivi des Engagements de l’Etat».

    6/ Lors du Conseil des ministres du 6 décembre 2012, SMS avait confirmé avoir reçu d’Abdoul Mbaye (alors Pm) «le tableau de bord de suivi des directives présidentielles arrêtées au 22 octobre 2012» et que «l’examen de ce document, lui a permis de noter que sur un total de 1434 directives, 515 sont réalisées, 464 en cours d’exécution et 455 non exécutées». Il avait d’ailleurs donné des «instructions au Premier ministre pour qu’il adresse à chaque ministre le tableau de suivi le concernant, afin qu’y soient apportés les corrections requises».

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