XALIMA NEWS – Le forum international sur le financement des projets de type partenariats public-privé (Ppp) s’est ouvert hier. Il a été l’occasion de faire le bilan des Ppp dans le système économique. Et, le Chef de l’Etat, Macky Sall, a profité de cette opportunité pour soutenir que le Secteur privé, un partenaire privilégié de l’Etat, est un pourvoyeur d’emploi. Macky Sall juge qu’il faut revoir le prix d’accès à l’autoroute à péage, estimé coûteux. Et, le climat des affaires qui exige un renforcement des institutions est propice aux investissements.
Le Président de la République, Macky Sall, considérant que la réussite du secteur privé dépend de son adaptation aux exigences de la qualité et des innovations du monde. Cette lecture l’oblige à exiger des performances aux entreprises sénégalaises.
Ainsi, le Président veut retrouver une forte régulation dans tous les secteurs économiques du pays. « Nous parlons de partenariat entre l’Etat et les usagers. Alors que, nous avons hérité une administration de commandement. Et, à ce niveau, les infrastructures, le tourisme, l’agriculture sont les secteurs de prédilection du Ppp », dresse le Président de la Ré- publique, Macky Sall, qui trouve très couteux le prix d’accès à l’autoroute à péage.
Ainsi, faisant savoir la réfection du pont de Fondioungue, Macky Sall invite ses partenaires à revoir les prix de la traversée de l’autoroute à péage. «Le Sénégal ouvre une nouvelle perspective dans le partenariat public-privé qui est incontournable pour l’émergence du pays. Et, la réussite d’un Ppp nécessite confiance et transparence.
Le privé lance un appel au Président pour mettre un système d’appel d’offres transparent, fiable pour tous les investisseurs», expose le repré- sentant du secteur privé national, Mansour Kama. Et, le Patron du Groupe Eiffage, Gérard Senac, s’est montré très conscient de la cherté du cout pratiqué, tout en demandant à trouver le juste prix. «J’ai compris le message du Président.
Nous avons une ouverture derrière. Mais tout à l’heure des personnes ont fait comprendre au Président que le coût du trajet est de 2400 Fcfa. J’ai dit au Président que le prix appliqué sur les 25km de trajet est de 1400 Fcfa. Et si, le Président n’a pas la bonne information, c’est sûr qu’il dira que les prix appliqués sont chers », rouspète-t-il.
Le patron d’Eiffage indique que 2400 Fcfa pour 25km est cher, tout comme les 1400 Fcfa, appliqué actuellement. « Le service à rendre reste la sécurité, le gain de temps et la propreté. Si le prix était bas, et que tout le monde devait passer par l’autoroute, il y aurait des embouteillages et ça ne marcherait pas.
Il faut qu’on trouve avec les usagers, le gouvernement, les partenaires sociaux et les partenaires au développement, le juste prix. Et je crois qu’on n’est pas loin de le trouver. On ne peut pas accepter 1000 voitures à l’heure.
Si on passe à 500 véhicules à l’heure par cabine, on ne peut pas les absorber », souligne Senac. L’homme d’affaires, signale que le coût sert non seulement à rembourser la dette. Mais aussi, à renouveler l’activité du travail, garantir la propreté pour donner à l’usager la sécurité demandée.
Grand Place
Vu d’un pays développé, on se pose toujours la question de savoir ce qu’il y aurait de très compliquer à construire des routes, des autoroutes simples et des péages pour que les gouvernants Sénégalais soient incapables de créer des grandes écoles des travaux publics dans chaque région ! Au bout de deux ans de formation des milliers de jeunes ouvriers qualifiés ayant le niveau du BEFM seraient capables d’en construire ! Installer des portiques à péages est un jeu d’enfant, c’est comme aller s’acheter n’importe quelle machine sur le marché mondial ! D’autre part les usagers de la route doivent savoir que partout dans le monde les péages ont leur prix, et j’estime qu’un « Dakar Diamniadio » doit au moins revenir à 1000 FCFA pour les voiture de tourisme, plus pour les camions et les Bus et autres « Tata » ! Quant à un « Dakar-Thiès -Touba », il ne faudra pas s’attendre à débourser au moins 5000 FCFA si nous voulons assez d’argent pour en construire d’autres jusqu’à Saint-Louis, Kaolack, Tamba et Kédougou !
Merci » @ Maud Kristel « .
Merci pour la pertinence des arguments. Vous noterez également que le Gouvernement, comme du reste les anciens régimes, n’ont pas pensé à envoyer les jeunes Lébous ayant un certain niveau d’études en Chine ou en Corée pour devenir des Patrons de Pêche sur chalutiers, ni envoyer d’autres jeunes se spécialiser en Elevage en Hollande ou ailleurs, ……
On préfère utiliser les jeunes dans les partis politiques, les envoyer vers les études de marketing, informatique, logistiques …..
On mettra du temps avant l’émergence. Merci Maud.
L’Occident et d’autres comme la Chine ET TOUS CEUX QUI EXPLOITENT NOS RICHESSES HALIEUTIQUES DEPUIS PLUS DE 50 ANS ne veulent pas que nos jeunes qui ont été formés dans le domaines de la pêche à l’école de pêche se regroupent pour avoir des bateaux dont les équipages ne dépassent pas plus de 10 matelots ! On nous enfermera toujours dans cette pêche dite traditionnelle, avec le même matériel qu’il y a 58 ans ! Si l’Europe avait la volonté d’aider le Sénégal à moderniser sa pêche, elle n’aurait pas démantelé des milliers de bateaux de pêche d’une valeur estimé à 100.000.000 de FCA chacun en moyenne, par le feu dans le cadre de la rationalisation des prises dans toute l’Union ! J’ai vu des bateaux qui auraient pu être offerts au Sénégal et à d’autres pays amis pauvres être dévorés intentionnellement par le feu ! On nous prend pour des idiots et nos gouvernants aident à ce qu’on nous prenne pour des idiots ! Rassembler des équipages de jeunes Sénégalais par 15 et prêtez-leur 200.000 millions remboursables en 20 ans et toute banque s’engagerait à les aider à acquérir des bateaux de pêche pour produire autant que ceux qui pillent légalement et d’autres illégalement nos richesses